Lot Essay
Roger Lacroix (1728-1799), également connu sous le nom flamand de son père de van der Cruse, avait pour habitude d’estampiller ses œuvres de ses initiales R.V.L.C. Reçu maître en 1755, Lacroix fut sans doute l’un des plus grands représentant du style Transition et fut particulièrement influencé par son confrère et « ébéniste du Roy » Jean-François Oeben (1721-1763).
Le bonheur-du-jour, meuble réservé à un usage féminin, voit le jour sous le règne de Louis XV. Servant de table à écrire, habituellement de petite dimension, de forme ovale ou rectangulaire, le bonheur-du-jour comporte une tablette écritoire mais également un gradin permettant d’y ranger ses effets. Boudin, Carlin, Riesener, Topino mais aussi Weisweiler en réalisèrent, tout comme Roger van der Cruse qui en fit une de ses spécialités.
Notre meuble provient des collections du duc de Mortemart puis du duc de V. (vente Ader, Galerie Charpentier, 10 décembre 1935, lot 26). Un bonheur-du-jour à la structure ainsi qu’au décor similaires et portant l’estampille de Pierre Pioniez (reçu maître en 1765) est passé en vente chez Sotheby’s, Paris, 14 mai 2014, lot 240. Il présente une marqueterie toutes faces à décor d’ustensiles dans le même goût que notre bonheur-du-jour. Deux autres très proches et estampillés par Lacroix sont illustrés dans la monographie de Clarisse Roinet. L’un est orné de scènes chinoises et d’ustensiles en pierre de lard et en ivoire. Il possède une composition analogue ainsi que des chutes de bronze parfaitement identiques malgré un gradin plus haut que le nôtre. Le second possède une marqueterie absolument similaire à notre présent lot ainsi que des proportions tout à fait comparables.
Le bonheur-du-jour, meuble réservé à un usage féminin, voit le jour sous le règne de Louis XV. Servant de table à écrire, habituellement de petite dimension, de forme ovale ou rectangulaire, le bonheur-du-jour comporte une tablette écritoire mais également un gradin permettant d’y ranger ses effets. Boudin, Carlin, Riesener, Topino mais aussi Weisweiler en réalisèrent, tout comme Roger van der Cruse qui en fit une de ses spécialités.
Notre meuble provient des collections du duc de Mortemart puis du duc de V. (vente Ader, Galerie Charpentier, 10 décembre 1935, lot 26). Un bonheur-du-jour à la structure ainsi qu’au décor similaires et portant l’estampille de Pierre Pioniez (reçu maître en 1765) est passé en vente chez Sotheby’s, Paris, 14 mai 2014, lot 240. Il présente une marqueterie toutes faces à décor d’ustensiles dans le même goût que notre bonheur-du-jour. Deux autres très proches et estampillés par Lacroix sont illustrés dans la monographie de Clarisse Roinet. L’un est orné de scènes chinoises et d’ustensiles en pierre de lard et en ivoire. Il possède une composition analogue ainsi que des chutes de bronze parfaitement identiques malgré un gradin plus haut que le nôtre. Le second possède une marqueterie absolument similaire à notre présent lot ainsi que des proportions tout à fait comparables.