LOUIS CARROGIS, DIT CARMONTELLE (PARIS 1717-1806)
LOUIS CARROGIS, DIT CARMONTELLE (PARIS 1717-1806)

Promeneurs aux abords d'un plan d'eau dans un jardin arboré, la terrasse d'un château sur la droite ; et Promeneurs discutant devant un plan d'eau à l'entrée d'un village

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LOUIS CARROGIS, DIT CARMONTELLE (PARIS 1717-1806)
Promeneurs aux abords d'un plan d'eau dans un jardin arboré, la terrasse d'un château sur la droite ; et Promeneurs discutant devant un plan d'eau à l'entrée d'un village
plume et encre noire, aquarelle, rehaussé de blanc
45,9 x 61 cm. (1) ; 46,5 x 61 cm. (2)
(2)
Provenance
Galerie Didier Aaron, Paris, 1993, d'où acquis par le propriétaire actuel

Brought to you by

Fiona Braslau
Fiona Braslau

Lot Essay

Carmontelle, davantage célèbre pour ses portraits aquarellés de la bonne société sous les règnes de Louis XV et Louis XVI, réalisa également plusieurs grands panoramas appelés encore ‘lanterne magique’, représentant des paysages peuplés de petits personnages soigneusement vêtus de costume à la mode, peints sur un papier vélin très fin et transparent.

Présentés sous la forme d’un long rouleau, ils étaient insérés dans une boîte en forme de chambre noire et déroulés devant une source lumineuse en créant l’illusion d’un paysage presque vivant (Les quatre saisons de Carmontelle. Divertissement et illusions au siècle des Lumières, Sceaux, Musée de l’Ile de France, cat. exp., 2008, pp. 28-33). Certains pouvaient mesurer jusqu’à quarante mètres de long.

La présente paire d’aquarelles provient très probablement d’un de ces rouleaux démantelés illustrant le plus souvent une fête nocturne, un spectacle populaire ou des divertissements en plein air se déroulant dans des jardins colorés savamment agencés.

Plusieurs panoramas fragmentaires sont aujourd’hui connus : au Musée Condé de Chantilly (inv. 1936.3.1 ; 12,6 mètres) ou au Getty Museum de Los Angeles (inv. 96.GC.20 ; 3,77 mètres). Quant à celui du Musée du Domaine Départemental de Sceaux, daté de 1798 et intitulé Les quatre saisons, il est complet (inv. 82.41.1 et 2 ; 42 mètres ; op.cit., 2008).

Si Carmontelle s’inspire le plus souvent de jardins ou de châteaux ayant existé, il les transforme et les adapte selon ses besoins. Son propos n’est pas de respecter la topographie des lieux réels mais de faire appel à son imagination comme dans les présentes feuilles : un homme pêche, d’autres se promènent en bateau pendant que certains discutent sur la terrasse du château ou sur le bord du rivage à l’entrée du village.

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