Lot Essay
Élève de David et de Regnault, Prix de Rome en 1800 devant Ingres, Jean-Pierre Granger reprend ici l’une de ses compositions les plus célèbres, qu’il a exposée au Salon de 1824 (no. 2322), représentant une jeune nymphe assaillie par des amours (le tableau du Salon, de plus grand format, est aujourd’hui conservé au musée de Libourne ; inv. D.872.1.1). Un dessin en grisaille, avec variantes, est également conservé dans une collection privée parisienne.
Marqué par le néoclassicisme de ses maîtres, Granger tend parfois, comme c’est le cas ici, à un goût plus proche de la Renaissance italienne, de Léonard, dont on perçoit l’influence dans le visage de la nymphe, et du maniérisme dont il emprunte le coloris clair et vif et l’attrait pour un érotisme singulier.
Marqué par le néoclassicisme de ses maîtres, Granger tend parfois, comme c’est le cas ici, à un goût plus proche de la Renaissance italienne, de Léonard, dont on perçoit l’influence dans le visage de la nymphe, et du maniérisme dont il emprunte le coloris clair et vif et l’attrait pour un érotisme singulier.