FRANCE, FIN DU XVIIe OU DÉBUT DU XVIIIe SIÈCLE

Bien que le modèle du présent portrait de Jacques II reste introuvable, il est étroitement lié aux portraits du roi utilisés pour les pièces de monnaie anglaises. Parmi les principaux graveurs de la Monnaie royale pendant les règnes de Charles II (1630-1685) et de Jacques II (1633-1701) figurait Jean Roëttiers (1631-1703), membre d'une célèbre dynastie de graveurs et de médailleurs ayant travaillé pour de nombreuses cours d'Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. La relation entre le présent relief et les images produites pour les pièces de monnaie anglaises est particulièrement intéressante car on sait que le neveu de Jean Roëttiers, Norbert, a travaillé comme assistant de son oncle à Londres, mais a quitté le pays pour la France en 1695. Fervent jacobite, Norbert Roëttiers est resté attaché à la cour des Stuart en exil à Saint-Germain-en-Laye, et on sait qu'il a continué à produire des pièces et des médailles pour les Stuart et leurs partisans.


Although th model for the present portrait relief of James II remains untraced, it is closely related to portraits of the King used for English coinage. Among the chief engravers of the Royal Mint during the reigns of Charles II (1630-1685) and James II (1633-1701) was John Roettiers (1631-1703), a member of a celebrated dynasty of engravers and medalists who worked for numerous courts of Europe in the 17th and 18th centuries. The relation of the present relief and images produced for English coins is particularly interesting because it is known that John Roettiers' nephew, Norbert, worked as an assistant to his uncle in London, but left the country for France in 1695. An avid Jacobite, Norbert Roettiers attached himself to the exiled Stuart court at St. Germain-en-Laye, and is known to have produced coins and medals for the Stuarts and their adherents.