SCULPTURE  REPRESENTANT PROBABLEMENT UNE TETE DE CALAO
A CARVING, PROBABLY REPRESENTING THE HEAD OF A HORNBILL
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SCULPTURE REPRESENTANT PROBABLEMENT UNE TETE DE CALAO A CARVING, PROBABLY REPRESENTING THE HEAD OF A HORNBILL

RÉGION DU BAS-APRIL, HAUT-SÉPIK, PROVINCE DU SÉPIK ORIENTAL, PAPOUASIE NOUVELLE-GUINÉE, 1640 - 1880 (95.4 DE PROBABILITÉ)

Details
SCULPTURE REPRESENTANT PROBABLEMENT UNE TETE DE CALAO
A CARVING, PROBABLY REPRESENTING THE HEAD OF A HORNBILL
Région du Bas-April, Haut-Sépik, Province du Sépik Oriental, Papouasie Nouvelle-Guinée, 1640 - 1880 (95.4 de probabilité)
Hauteur: 50.8 cm. (20 in.)
Provenance
Collectée dans le village de Suagup par Wayne Heathcote
Collection Douglas Newton, New York, acquis auprès de ce dernier (cette information nous a été confirmée par les Archives de Douglas Newton. Tous droits réservés. (C) Virginia-Lee Webb 2002-2013)
Marcia et John Friede, New York
Collection Jolika, Fine Arts Museums de San Francisco, deYoung
Museum, Don de Marcia et John Friede, inv. no.L05.1.339, (acquis en partie avec les fonds de la Evelyn A.J. Hall Charitable Trust)
Literature
Friede, J.A. et al (ed.), New Guinea Art: Masterpieces from the Jolika Collection of Marcia and John Friede, San Francisco, 2005, Volume 1, p.375 et Volume 2, cat. No.345
Exhibited
Fine Arts Museums of San Francisco, deYoung Museum, San Francisco, 15 Octobre 2005 - 14 Février 2013
Special Notice
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 7% (i.e. 7.385% inclusive of VAT for books, 8.372% inclusive of VAT for the other lots) of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
Further Details
This Jolika carving is related to the finial of another mask, also formerly in the collection of Douglas Newton now in the Musée du Quai Branly in Paris, inv. no.70.2007.66.2 (published in Le Fur, 2009, pp.230-231, fig.91; and Newton, 1971, p.49, fig.87). See also Kelm (1966, vol.I, n.18, fig.18.) for a related mask in the Museum für Völkerkunde, Berlin.
This rare carving of a bird likely served as a finial for a mask representing a water spirit. These types of masks were worn in the dances of the Mbangk ceremonies once a year during the dry season (cf. Newton, ibid, pp.36-37). According to Newton, after the ceremony, the mask portion was left at the site of the dance, but he hornbill head was taken back to the ward of the performer (ibid.). The strength of this image through economical use of line and volume, with a graphic painterly surface, to create this enigmatic representation of a spirit-bird demonstrates the intelligent range of New Guinea artistic sensibility.
Douglas Newton collected works of art in the Lower April River region of Papua New Guinea in 1965, 1967, and 1970. Many of the Ngala objects he collected were in his publication Crocodile and Cassowary, New York. Museum of Primitive Art, 1971, (Virginia-Lee Webb, personal communication, March 2013).
Douglas Newton's career as director of the Nelson Rockefeller's Museum of Primitive Art and, later, Chairman of the Department of Africa, Oceania and the Americas at the Metropolitan Museum of Art is well-documented. What is lesser known is his personal passion for the works of art themselves, and his life as a collector. In her recent essay, Virginia-Lee Webb (2013) maps out Newton's special talent for artistic discovery and gift for teaching through his quietly powerful and intelligently produced exhibitions. The following is an excerpt from Webb's article noting the genesis of Newton's interest in New Guinea works of art, in particular: 'Douglas' passion for the arts of non-Western cultures began in London and continued throughout his life. He noted that the arts of Egypt and the African continent first caught his attention, but credits his interest in New Guinea art to the London art dealer John Hewett (1919-1994). In 1949, Hewett showed him two objects that were illustrated in Otto Reche's book Der Kaiserin-Augusta-Fluss (1913) and came from the Museum für Völkerkunde, Hamburg; "the sculptures were two slender, flat figures with hanging heads from the Sepik River". Soon after, Douglas saw them in a private collection and years later they entered Nelson Rockefeller's collection and now are in the Metropolitan Museum of Art (Ancestor Figures 1979.412.727 and 1979.412.728). The same evening Hewett showed Douglas the publication Les arts indigènes en Nouvelle-Guinée by Stéphen Chauvet. Seeing these objects and publications was a turning point in his life. "I could not understand these extraordinary images, so unlike anything else I knew-how the human imagination could even conceive them, let alone what they could possibly signify." One figure published in Chauvet also became part of the Metropolitan Museum's collection (1978.412.722). This curiosity and passion for the arts of New Guinea continued throughout his life, and he became one of the world's leading authorities on the subject. It was during the years 1964-1973 (summers 1964 and 1965, winters 1967 and 1970, January-March 1973) that Douglas carried out five periods of fieldwork in New Guinea conducting research on the interrelations of oral history, art and mythology mainly in the Ambunti subdistrict, Sepik River area, East Sepik Province, Papua New Guinea. He wrote, "Being on the Sepik in the 1960s was the best time of my life."' (Webb 2013, p.12)

Douglas Newton's collecting in New Guinea was methodical and focused. 'He personally collected a significant number of objects, [many of which went into important Museum collections, and, later, like this Lower April River hornbill carving, in private collections]'.

Brought to you by

Chloé Beauvais
Chloé Beauvais

Lot Essay

Cette sculpture de la collection Jolika est assimilée à la partie sommitale d'un autre masque, ayant également fait partie de la collection de Douglas Newton, avant d'entrer au Musée du Quai Branly à Paris, où il se trouve actuellement, inv. no. 70.2007.66.2 (publiée dans Le Fur, 2009, p.230-231, fig.91; et dans Newton, 1971, p.49, fig.87). Voir aussi Kelm (1966, vol.I, n18, fig.18.) pour un masque comparable appartenant au Museum für Völkerkunde de Berlin.
Cette rare sculpture en forme d'oiseau servait probablement de partie sommitale d'un masque représentant un esprit de l'eau. Ces types de masques étaient portés lors des danses de célébrations mbangk qui se déroulaient une fois par an pendant la saison sèche (cf. Newton, ibid, pp.36-37). Selon Newton, après la cérémonie, la majeure partie du masque restait sur place, mais la tête de calao était emportée par le danseur.
La force de cette image, à travers l'utilisation économe des lignes et du volume et à l'aide de sa surface picturale graphique, crée une représentation énigmatique d'un esprit d'oiseau et est représentative de l'intelligence et de la sensibilité artistique présente en Nouvelle-Guinée.
Douglas Newton a collecté des oeuvres dans la région du Bas-April en Papouasie Nouvelle-Guinée en 1965, 1967 et 1970. De nombreux objets Ngala qu'il a achetés ou lui-même collectés sont publiés dans son ouvrage Crocodile and Cassowary (New York, Museum of Primitive Art, 1971), (Virginia-Lee Webb, communication personnelle, mars 2013).
Si la carrière de Douglas Newton, en tant que directeur du Nelson Rockefeller Museum of Primitive Art et plus tard, en tant que Directeur du département d'Afrique, d'Océanie et des Amériques au Metropolitan Museum of Arts, est célèbre, sa passion pour les oeuvres d'art et sa vie de collectionneur sont moins connues. Dans son essai récent, Virginia-Lee Webb (2013) souligne son talent particulier pour les découvertes artistiques et son don de la transmission à travers des expositions riches et intelligemment organisées. Le paragraphe suivant est extrait de l'article de Webb qui relate la genèse de l'intérêt éprouvé par Newton pour les arts de la Nouvelle-Guinée, en particulier: 'La passion de Douglas pour les arts provenant des cultures non occidentales a commencé à Londres et a continué sa vie durant. Il écrit que les arts d'Egypte et du continent Africain ont d'abord attiré son attention, mais son intérêt pour les arts de la Nouvelle-Guinée naquit chez le marchand d'art John Hewett (1919-1994). En 1949, Hewett lui montra deux objets qui étaient illustrés dans le livre de Otto Reche Der Kaiserin-Augusta-Fluss (1913) et qui provenaient du Museum für Völkerkunde de Hambourg; "Les sculptures étaient deux statues fines et plates, avec des têtes suspendues en provenance de la rivière Sépik." Peu après, Douglas les vit dans une collection privée et des années après elles entrèrent dans la collection de Nelson Rockefeller, aujourd'hui Metropolitan Museum of Art (Statues d'ancêtres numéros 1979.412.727 et 1979.412.728). La même soirée Hewett montra à Douglas l'ouvrage de Stéphen Chauvet, Les arts indigènes en Nouvelle-Guinée. La vision de ces objets et de ce livre ont marqué un tournant de sa vie."Je n'arrivais pas à saisir comment des images si extraordinaires - qui ne ressemblaient à rien de ce que je connaissais- avaient pu être conçues par l'imagination humaine et ne parvenais pas à en saisir le sens". Un des objets publiés dans le livre de Chauvet fit partie par la suite de la collection du Metropolitan Museum (1978.412.722). Cette curiosité et cette passion pour les arts de la Nouvelle-Guinée ont duré toute sa vie et il est devenu une des références mondiales sur ce sujet. De 1964 à 1973 (les étés de 1964 et de 1965, les hivers de 1967 et de 1970 et de janvier à mars 1973), Douglas entreprit cinq voyages d'études en Nouvelle-Guinée, au cours desquels il fit des recherches sur les interactions existantes entre l'histoire orale, l'art et la mythologie, notamment dans le district d'Ambunti, région du Sépik, province du Sépik Oriental, Papouasie Nouvelle-Guinée. Il a écrit: "J'ai passé les meilleurs moments de ma vie au Sépik dans les années 60"' (Webb, 2013, p.12). Douglas Newton collectait les objets en Nouvelle-Guinée de manière méthodique et précise. "Il a collecté lui-même un nombre significatif d'objets, [la plupart entrèrent dans des collections importantes de musées et, plus tard, comme c'est le cas pour cette sculpture en forme de tête de calao, dans des collections privées]."

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