Lot Essay
L’arrière plat de ce masque et la présence de points d’attache aux deux extrémités, en haut et en bas, suggèrent qu’il aurait pu servir de masque d’esprit décorant une flûte sacrée utilisée lors des cérémonies d’initiation des jeunes garçons.
D’une qualité plastique exceptionnelle, ce masque de petite taille est tout à fait unique en son genre, d’où la difficulté considérable, à défaut d’informations complémentaires quant à l’endroit de collecte, de lui attribuer avec certitude une fonction ou une origine géographique précise. Stylistiquement, il s’inscrit sans doute dans l’ensemble des objets artistiques issus de l’aire culturelle de la région du Moyen Sepik. La décoration de pigments blanc, noir et orange, la présence de joues saillantes ou encore le jeu de volutes s’entrecroisant en relief permettent de rapprocher notre exemplaire de certains masques connus des peuples Sawos ou Chambri. Il se distingue toutefois de la plupart de ces masques, plus grands et plus aplatis, par l’attention particulière apportée par l’artiste à la réalisation d’une sculpture volumétrique aux formes pleines et arrondies. On peut mentionner le bouclier malu de l’ancienne collection Frieda et Milton Rosenthal (Sotheby’s, New York, 2008, lot 64), décoré au sommet d’un visage presque identique au notre. Il se peut donc que le masque Bondy-Epstein soit également de la même aire culturelle, Sawos.
Cf. pour un autre masque de taille et de style analogues, considéré par Christian Kaufmann comme un masque de flûte, et attribué au peuple Sawos, voir la collection du musée Barbier-Mueller, inv. n° 4094 (Peltier, P. et al., Ombres de Nouvelle-Guinée. Arts de la grande île d’Océanie dans les collections Barbier- Mueller, 2006, p. 100, fig. 37).
D’une qualité plastique exceptionnelle, ce masque de petite taille est tout à fait unique en son genre, d’où la difficulté considérable, à défaut d’informations complémentaires quant à l’endroit de collecte, de lui attribuer avec certitude une fonction ou une origine géographique précise. Stylistiquement, il s’inscrit sans doute dans l’ensemble des objets artistiques issus de l’aire culturelle de la région du Moyen Sepik. La décoration de pigments blanc, noir et orange, la présence de joues saillantes ou encore le jeu de volutes s’entrecroisant en relief permettent de rapprocher notre exemplaire de certains masques connus des peuples Sawos ou Chambri. Il se distingue toutefois de la plupart de ces masques, plus grands et plus aplatis, par l’attention particulière apportée par l’artiste à la réalisation d’une sculpture volumétrique aux formes pleines et arrondies. On peut mentionner le bouclier malu de l’ancienne collection Frieda et Milton Rosenthal (Sotheby’s, New York, 2008, lot 64), décoré au sommet d’un visage presque identique au notre. Il se peut donc que le masque Bondy-Epstein soit également de la même aire culturelle, Sawos.
Cf. pour un autre masque de taille et de style analogues, considéré par Christian Kaufmann comme un masque de flûte, et attribué au peuple Sawos, voir la collection du musée Barbier-Mueller, inv. n° 4094 (Peltier, P. et al., Ombres de Nouvelle-Guinée. Arts de la grande île d’Océanie dans les collections Barbier- Mueller, 2006, p. 100, fig. 37).