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Details
LE CLERC, Sébastien (1637-1714) – PERRAULT, Charles (1628-1703). Labyrinte de Versailles. Paris : Imprimerie Royale, 1679.
Seconde édition, en maroquin de l’époque, de ce bel ouvrage. Le nom de « labyrinthe de Versailles » désigne un bosquet, que l’on commence à aménager en 1668 sous la direction de Le Nôtre. La Fontaine vient alors de publier ses Fables, d’où l’idée de Charles Perrault d’y ajouter des fontaines et des statues des personnages emblématiques du recueil. Les 41 planches gravées par Sébastien Le Clerc étaient dès l’origine destinées à un livre, et non pas à être diffusées en feuilles. Environ 700 exemplaires sont imprimés autour de juillet 1676, et l’ouvrage est mis en vente l’année suivante. Les planches de la seconde édition de 1679 reçoivent un numéro, toujours impair, qui fait office de pagination. Cet ouvrage faisait partie des listes de cadeaux diplomatiques fréquemment offerts aux grands dignitaires. Graver pour le roi. Collections historiques de la chalcographie du Louvre, cat. 13 ; Brunet III, 723 (« volume recherché à cause des gravures de Sébastien Le Clerc ») ; Tchemerzine V, 165.
In-8 (208 x 138 mm). Vignette de titre aux armes royales et 41 planches à pleine page, dont le « plan du labyrinte », l’entrée du labyrinthe encadrée par deux statues de l'Amour et d’Esope ainsi que les 39 fontaines du labyrinthe, chacune illustrant une fable. Une grande planche dépliante (« Vue de la ville et du château de Versailles », gravée par Née d’après le Chevalier de l’Espinasse) a été reliée après la page de titre. Reliure de l’époque : maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, fleurons aux angles, dos à nerfs et caissons ornés, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure (quelques rousseurs à la page de titre, piqûres éparses). Provenance : ex-libris héraldique à la devise « Non Ignobile Otium », peut-être celui d’Alexandre Sergeyevitch Vlasov, chambellan d’Alexandre Ier, bibliophile et important collectionneur de tableaux, dessins et objets d’arts décoratifs – Hubert de Ganay (ex-libris).
Seconde édition, en maroquin de l’époque, de ce bel ouvrage. Le nom de « labyrinthe de Versailles » désigne un bosquet, que l’on commence à aménager en 1668 sous la direction de Le Nôtre. La Fontaine vient alors de publier ses Fables, d’où l’idée de Charles Perrault d’y ajouter des fontaines et des statues des personnages emblématiques du recueil. Les 41 planches gravées par Sébastien Le Clerc étaient dès l’origine destinées à un livre, et non pas à être diffusées en feuilles. Environ 700 exemplaires sont imprimés autour de juillet 1676, et l’ouvrage est mis en vente l’année suivante. Les planches de la seconde édition de 1679 reçoivent un numéro, toujours impair, qui fait office de pagination. Cet ouvrage faisait partie des listes de cadeaux diplomatiques fréquemment offerts aux grands dignitaires. Graver pour le roi. Collections historiques de la chalcographie du Louvre, cat. 13 ; Brunet III, 723 (« volume recherché à cause des gravures de Sébastien Le Clerc ») ; Tchemerzine V, 165.
In-8 (208 x 138 mm). Vignette de titre aux armes royales et 41 planches à pleine page, dont le « plan du labyrinte », l’entrée du labyrinthe encadrée par deux statues de l'Amour et d’Esope ainsi que les 39 fontaines du labyrinthe, chacune illustrant une fable. Une grande planche dépliante (« Vue de la ville et du château de Versailles », gravée par Née d’après le Chevalier de l’Espinasse) a été reliée après la page de titre. Reliure de l’époque : maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, fleurons aux angles, dos à nerfs et caissons ornés, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure (quelques rousseurs à la page de titre, piqûres éparses). Provenance : ex-libris héraldique à la devise « Non Ignobile Otium », peut-être celui d’Alexandre Sergeyevitch Vlasov, chambellan d’Alexandre Ier, bibliophile et important collectionneur de tableaux, dessins et objets d’arts décoratifs – Hubert de Ganay (ex-libris).
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Adrien Legendre