James Ensor (1860-1949)
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the … Read more Provenant d'une collection particulière belge
James Ensor (1860-1949)

Coquillages

Details
James Ensor (1860-1949)
Coquillages
signé et antidaté 'Ensor 1895' (en bas au centre); signé, antidaté de nouveau et inscrit 'James Ensor 1895 étude de lumière coquilles H. 64 L. 86' (au revers)
huile sur toile
65.2 x 88.5 cm.
Peint vers 1905

signed and antedated 'Ensor 1895' (lower centre); signed, antedated again and inscribed 'James Ensor 1895 étude de lumière coquilles H. 64 L. 86' (on the reverse)
oil on canvas
25 5/8 x 34 7/8 in.
Painted circa 1905
Provenance
Charles-Emmanuel Janssen, La Hulpe.
Madame Jean Krebs, Bruxelles.
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel, en 1978.
Literature
E. Verhaeren, James Ensor, Bruxelles, 1908, p.123.
G. Le Roy, James Ensor, Bruxelles et Paris, 1922, p. 190.
L'Art belge, numéro James Ensor, Bruxelles, décembre 1965, p. 23 (illustré).
X. Tricot, James Ensor, Sa vie, son œuvre. Catalogue raisonné des peintures, Bruxelles, 2009, p. 334, no. 415 (illustré en couleurs).
Exhibited
Bruxelles, Galerie Isy Brachot, Ensor dans les collections privées, décembre 1965-janvier 1966, no. 21.
Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, L'art en Belgique 1880-1950, juin-août 1978, p. 81, no. 37 (illustré, p. 85; titré 'Nature morte, coquillage sur la plage' et daté 1895).
Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Ensor, septembre 1999-février 2000, p. 212, no. 149 (illustré en couleurs).
Special Notice
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.

Brought to you by

Natacha Muller
Natacha Muller

Lot Essay

Tout au long de sa vie, James Ensor aimera s’entourer de sculptures, masques, coquillages et autres bibelots qui peupleront sa maison et son atelier. Dans son univers fantasque, les coquillages occupent une place toute particulière. En efet, les parents et les grands-parents maternels d’Ensor étaient marchands de coquillages à Ostende. Ceux-ci le fascineront dès son plus jeune âge et deviendront rapidement source d’inspiration. Il écrit: «Ma mère, flle de marchands de coquillages d’Ostende, continua le commerce de ses parents et j’ai passé mon enfance dans la boutique paternelle entouré de curiosités de la mer et des splendeurs des coquilles nacrées aux milles reflets irisés et des squelettes bizarres, des monstres et des plantes marines. Ce voisinage magnifque, les couleurs, cette opulence de reflets et de rayons contribuèrent certes, à faire de moi un peintre amant de la couleur et sensible aux jeux éblouissants de la lumière» (cité in X. Tricot, op. cit., p. 13).
Notre oeuvre, peinte en 1905, mais antidatée par l’artiste 1895, est la seconde version d’une composition réalisée dix ans plus tôt (Collection du Columbus Museum of Art, Ohio). Les diférentes variétés de coquillages, représentées ici avec une attention particulière aux formes, couleurs et textures, s’offrent à nous comme des petits joyaux sortis de la mer.

Throughout his life, James Ensor loved to surround himself with sculptures, masks, shells and other decorative objects both in his house and in his workshop. In his fantasy world, shells held a very special place. Indeed his parents and his grandparents on his mother’s side had been shell merchants in Ostende. Shells therefore fascinated him from early on and soon became a source of inspiration. He wrote: “My mother, the daughter of shell merchants in Ostende continued her parents’ trade and I spent my childhood in the shop surrounded by sea curiosities – splendid pearly shells with thousand iridescent reflections, bizarre skeletons, monsters and sea plants. This magnifcent environment, the colours, the opulent refections and light beams contributed to making me a painter in love with colour and sensitive to the magnifcent plays of light” (cited in X. Tricot, op. cit., p. 13).
The work here, painted in 1905, is the second version of a composition executed ten years before (Columbus Museum of Art, Ohio). The varieties of shells rendered with great attention to forms, colours and textures, are as many small jewels brought up from the depths of the sea.

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