拍品专文
Ce pastel est probablement une copie d'après un tableau d'une série réalisée par Giovanni Battista Tiepolo pour l'Impératrice Catherine II de Russie en 1760, et représentant des portraits imaginaires de courtisanes vénitiennes, dont quatre sont aujourd'hui connus: La femme à la mandoline (Detroit, Institute of Art), La femme au tricorne (Washington, National Gallery), La femme au perroquet (Oxford, Ashmolean Museum), et La femme à la fourrure (localisation inconnue; voir Giambattista Tiepolo, cat. expo., Paris, musée du Petit Palais, 1998, pp. 214-217, nos. 70, 71). Ces deux derniers tableaux ont été copiés, au pastel, par le fils de l'artiste Lorenzo (El Paso, Museum of Art; op. cit., p. 215, note 3).
Il est donc fort probable que le présent pastel soit une copie d'après un tableau perdu de Giovanni Battista, ou d'après la version au pastel de Lorenzo Tiepolo. En effet, les caractéristiques stylistiques du présent pastel sont légèrement différentes de celles des oeuvres de Lorenzo : une palette de couleurs plus limitée et une touche plus appliquée. Ce pastel pourrait donc représenter l'Allégorie de la peinture en pendant avec La femme à la mandoline, comme allégorie de la musique. Nous remercions monsieur Neil Jeffares pour son aide apportée à la rédaction de cette notice, après examen du pastel sur la base d'une photographie.
Il est donc fort probable que le présent pastel soit une copie d'après un tableau perdu de Giovanni Battista, ou d'après la version au pastel de Lorenzo Tiepolo. En effet, les caractéristiques stylistiques du présent pastel sont légèrement différentes de celles des oeuvres de Lorenzo : une palette de couleurs plus limitée et une touche plus appliquée. Ce pastel pourrait donc représenter l'Allégorie de la peinture en pendant avec La femme à la mandoline, comme allégorie de la musique. Nous remercions monsieur Neil Jeffares pour son aide apportée à la rédaction de cette notice, après examen du pastel sur la base d'une photographie.