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L'homme à femmes est le dessin réalisé par Georges Seurat pour illustrer la couverture du roman éponyme de l'écrivain polonais Victor Joze, titre publié en 1890 appartenant à la série La ménagerie sociale. Volontiers satyrique, cette suite d'ouvrages constitue une critique amusante et passablement décadente de la société parisienne de la Belle Epoque. Seurat partageait avec Joze un goût prononcé pour le symbolisme et la caricature, telle qu'elle fut popularisée par Granville dans la période romantique. La composition dessinée par Seurat met en scène le principal protagoniste du roman, un écrivain naturaliste entouré de son cortège de maîtresses - une chanteuse de café-concert, une courtisane, une femme de théâtre - qui symbolise ironiquement son pouvoir de séduction.
Pour composer les personnages de ce roman à clef, Joze s'était inspiré de personnalités réelles, et notamment de Charles de Montfort et de Seurat lui-même. Traîté sur le ton de l'autodérision, le sujet du roman de Joze permit à Seurat de travailler l'un des thèmes de prédilection de la fin de sa vie, l'univers des cabarets et des parades foraines. Le décor évoque en effet la piste du cirque, et la physionomie même de L'homme à femmes, rappelle celle de Monsieur Loyal, maître de cérémonie dans l'univers du divertissement forain.
Seurat fait également usage dans ce dessin des théories dynamogéniques qu'il employait dans sa peinture, selon lesquelles chaque ligne droite opère un impact sur l'émotion du spectateur. Il eut donc principalement recours à des lignes montantes pour traduire implicitement le caractère divertissant du roman de Joze.
Pour composer les personnages de ce roman à clef, Joze s'était inspiré de personnalités réelles, et notamment de Charles de Montfort et de Seurat lui-même. Traîté sur le ton de l'autodérision, le sujet du roman de Joze permit à Seurat de travailler l'un des thèmes de prédilection de la fin de sa vie, l'univers des cabarets et des parades foraines. Le décor évoque en effet la piste du cirque, et la physionomie même de L'homme à femmes, rappelle celle de Monsieur Loyal, maître de cérémonie dans l'univers du divertissement forain.
Seurat fait également usage dans ce dessin des théories dynamogéniques qu'il employait dans sa peinture, selon lesquelles chaque ligne droite opère un impact sur l'émotion du spectateur. Il eut donc principalement recours à des lignes montantes pour traduire implicitement le caractère divertissant du roman de Joze.