拍品专文
Cette oeuvre sera reproduite dans le catalogue raisonné de l'oeuvre d'Edvard Munch actuellement en préparation par le Munch Museum à Oslo et la Galerie Faurshau.
Représentant un rivage marin au crépuscule, Bord de mer transpose avec force une simple scène de plage en une dense et mystérieuse évocation du tempérament de l'artiste et peut-être même une métaphore du parcours de sa vie.
Lors de ses études en France entre 1889 et 1892, Munch se pénètre du courant impressionniste et également du travail davantage 'psychologique' d'Odilon Redon. Par ailleurs, pendant cette période il rentre, souvent chez lui à Kristiana (Oslo), particulièrement attiré par Aasgardstrand, village côtier voisin.
Le paysage et le rivage d'Aasgardstrand - qui allaient servir de décor à la plupart des peintures, issues de sa grande série d'oeuvres formant la Frise de la vie - représentent pour Munch "un paysage de l'âme", un endroit unique, à l'atmosphère chargée de mystères, de souvenirs et de mélancolie. Sur ce même rivage, au milieu des années 1880, Munch découvre les premières ardeurs amoureuses aux cotés de sa bien-aimée, Frau Heiberg. C'est ainsi là, que succèdent aux bonheurs, les affres de l'amour qui hanteraient son imaginaire longtemps encore. D'autres événements ultérieurs toujours liés à cette plage et à son étrange jeu de lumière sur l'eau, à cette atmosphère mystique, resteront une éternelle source d'inspiration dans son art. "Avez-vous marché le long du rivage et écouté la mer?" écrit-il à propos d'Aasgardstrand, "N'avez-vous jamais remarqué la lumière du soir disparaître dans la nuit? Je ne connais nul autre endroit sur Terre jouissant de si beaux et languissants crépuscules se promener dans ce village est comme traverser mes propres tableaux" (Edvard Munch, cité dans S. Prideaux, Edvard Munch: Behind the Scream, New Haven, 2005, p. 122).
Représentant un rivage marin au crépuscule, Bord de mer transpose avec force une simple scène de plage en une dense et mystérieuse évocation du tempérament de l'artiste et peut-être même une métaphore du parcours de sa vie.
Lors de ses études en France entre 1889 et 1892, Munch se pénètre du courant impressionniste et également du travail davantage 'psychologique' d'Odilon Redon. Par ailleurs, pendant cette période il rentre, souvent chez lui à Kristiana (Oslo), particulièrement attiré par Aasgardstrand, village côtier voisin.
Le paysage et le rivage d'Aasgardstrand - qui allaient servir de décor à la plupart des peintures, issues de sa grande série d'oeuvres formant la Frise de la vie - représentent pour Munch "un paysage de l'âme", un endroit unique, à l'atmosphère chargée de mystères, de souvenirs et de mélancolie. Sur ce même rivage, au milieu des années 1880, Munch découvre les premières ardeurs amoureuses aux cotés de sa bien-aimée, Frau Heiberg. C'est ainsi là, que succèdent aux bonheurs, les affres de l'amour qui hanteraient son imaginaire longtemps encore. D'autres événements ultérieurs toujours liés à cette plage et à son étrange jeu de lumière sur l'eau, à cette atmosphère mystique, resteront une éternelle source d'inspiration dans son art. "Avez-vous marché le long du rivage et écouté la mer?" écrit-il à propos d'Aasgardstrand, "N'avez-vous jamais remarqué la lumière du soir disparaître dans la nuit? Je ne connais nul autre endroit sur Terre jouissant de si beaux et languissants crépuscules se promener dans ce village est comme traverser mes propres tableaux" (Edvard Munch, cité dans S. Prideaux, Edvard Munch: Behind the Scream, New Haven, 2005, p. 122).