拍品专文
Un certificat d'authenticité de Madame Rotraut Klein Moquay sera remis à l'acquéreur.
'F121' was produced in 1962, a significant year since it was the year Yves Klein died, as well as the year he married Rotraut and the year his son Yves was born. It was also a year of intense collaboration with his dealer Jean Larcade.
From 1957, following exhibition of 'Le Vide' (The Void), Klein subjected a monochrome to the test of fire using a blowtorch. The artist liked fire, a symbol of destruction, regeneration and a sort of transmutation. Yves Klein had a dual ambition: 'to record the imprint of man's sentimentality on modern civilization and then record what gave rise to that same civilization, namely fire.'
The 'Feu' (Fire) series was produced at the Gaz de France testing centre in 1961. The painter, assisted by a fireman, used enormous burners to mark the lines left by the fire on sheets of fire-resistant card. Klein summed up his work in these words: 'My paintings are the ash of my art.'
'F121' perfectly illustrates the artist's meticulous preparation of his work. The card was first stuck to sheets of block board and then the Feu is bordered by a thicker piece of wood as a sort of frame. "F121" is particularly beautiful, giving the impression of an especially fierce fire. The work consumes itself from within due to the central burn mark in the card and the streaks (traces of water burnt by the blowtorch) are distributed harmoniously, representing an inverted cosmogony.
F.121 a été réalisé en 1962, année marquante puisque c'est l'année de son mariage avec Rotraut, celle de la naissance son fils Yves, mais aussi celle de sa disparition. L'année 1962 est aussi celle de la collaboration intense avec son marchand Jean Larcade.
Dès 1957, après l'exposition du vide, Yves Klein passe un monochrome à l'épreuve du feu à l'aide d'un chalumeau. L'artiste est impressionné par le feu, symbole de destruction, de régénération, d'une sorte de transmutation. Le propos d'Yves Klein est double: 'enregistrer l'empreinte de la sentimentalité de l'homme dans la civilisation actuelle, et ensuite, enregistrer la trace de ce qui avait précisément engendré cette même civilisation, c'est-à-dire le feu'.
Les Feu sont ensuite réalisés au Centre d'Essais du Gaz de France en 1961. Le peintre, assisté d'un pompier, utilise d'énormes brûleurs et imprime la trace laissée par le feu sur des plaques de carton résistantes à la combustion. Yves Klein résume son travail par ces mots:'mes tableaux sont les cendres de mon art'.
F.121 illustre parfaitement la méticulosité de l'artiste dans la préparation de son oeuvre: le carton a été préalablement collé sur des feuilles de bois latté et une fine baguette en surépaisseur, sorte de cadre, borde le Feu.
F.121 est d'une beauté particulière: une impression de feu ultra vivant se dégage de l'oeuvre. La toile se consume de l'intérieur grâce à la brûlure centrale du carton et les coulures (traces d'eau brûlées par le chalumeau) sont réparties de façon harmonieuse, représentant une sorte cosmogonie inversée.
'F121' was produced in 1962, a significant year since it was the year Yves Klein died, as well as the year he married Rotraut and the year his son Yves was born. It was also a year of intense collaboration with his dealer Jean Larcade.
From 1957, following exhibition of 'Le Vide' (The Void), Klein subjected a monochrome to the test of fire using a blowtorch. The artist liked fire, a symbol of destruction, regeneration and a sort of transmutation. Yves Klein had a dual ambition: 'to record the imprint of man's sentimentality on modern civilization and then record what gave rise to that same civilization, namely fire.'
The 'Feu' (Fire) series was produced at the Gaz de France testing centre in 1961. The painter, assisted by a fireman, used enormous burners to mark the lines left by the fire on sheets of fire-resistant card. Klein summed up his work in these words: 'My paintings are the ash of my art.'
'F121' perfectly illustrates the artist's meticulous preparation of his work. The card was first stuck to sheets of block board and then the Feu is bordered by a thicker piece of wood as a sort of frame. "F121" is particularly beautiful, giving the impression of an especially fierce fire. The work consumes itself from within due to the central burn mark in the card and the streaks (traces of water burnt by the blowtorch) are distributed harmoniously, representing an inverted cosmogony.
F.121 a été réalisé en 1962, année marquante puisque c'est l'année de son mariage avec Rotraut, celle de la naissance son fils Yves, mais aussi celle de sa disparition. L'année 1962 est aussi celle de la collaboration intense avec son marchand Jean Larcade.
Dès 1957, après l'exposition du vide, Yves Klein passe un monochrome à l'épreuve du feu à l'aide d'un chalumeau. L'artiste est impressionné par le feu, symbole de destruction, de régénération, d'une sorte de transmutation. Le propos d'Yves Klein est double: 'enregistrer l'empreinte de la sentimentalité de l'homme dans la civilisation actuelle, et ensuite, enregistrer la trace de ce qui avait précisément engendré cette même civilisation, c'est-à-dire le feu'.
Les Feu sont ensuite réalisés au Centre d'Essais du Gaz de France en 1961. Le peintre, assisté d'un pompier, utilise d'énormes brûleurs et imprime la trace laissée par le feu sur des plaques de carton résistantes à la combustion. Yves Klein résume son travail par ces mots:'mes tableaux sont les cendres de mon art'.
F.121 illustre parfaitement la méticulosité de l'artiste dans la préparation de son oeuvre: le carton a été préalablement collé sur des feuilles de bois latté et une fine baguette en surépaisseur, sorte de cadre, borde le Feu.
F.121 est d'une beauté particulière: une impression de feu ultra vivant se dégage de l'oeuvre. La toile se consume de l'intérieur grâce à la brûlure centrale du carton et les coulures (traces d'eau brûlées par le chalumeau) sont réparties de façon harmonieuse, représentant une sorte cosmogonie inversée.