拍品专文
En 1930, Lucien Vogel, éditeur du magazine Vu, demande à Kertesz de prendre des portrait de Carlo Rim, talentueux éditeur du magazine Le Sourire. Ils sont photographiés à travers des miroirs déformants comme ceux du jardin d'Acclimatation. A leur tour, ces portraits inspirèrent Rim qui commande à Kertész en 1933 une série de nus déformés. Kertész achète alors au Marché aux Puces un miroir flexible et commence à travailler avec deux modèles. Il réalise environ deux cents images de nus déformés ou distordus qu'il titra et numérota, les considérant comme des oeuvres accomplies. Pendant le tirage des négatifs, il choisit, le plus souvent, d'éliminer tout arrière-plan pour donner l'impression que ses modèles reposent dans un cadre hors du temps, comme suspendues dans un monde surréaliste.
Ces nus distordus forment un corpus distinct dans l'oeuvre de Kertész et furent réunis en 1976 dans un ouvrage intitulé Distortions (en anglais) ou Distorsions (en français), comprenant 126 photograpahies.
Ces nus distordus forment un corpus distinct dans l'oeuvre de Kertész et furent réunis en 1976 dans un ouvrage intitulé Distortions (en anglais) ou Distorsions (en français), comprenant 126 photograpahies.