Henri Laurens (1885-1954)
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium… 显示更多 Provenant d'une collection particulière suisse
Henri Laurens (1885-1954)

Tête de jeune fille

细节
Henri Laurens (1885-1954)
Tête de jeune fille
terre cuite
Hauteur: 34.5 cm. (13 5/8 in.)
Conçu en 1920 et exécuté dans une édition de 6 exemplaires
出版
M. Laurens, Henri Laurens, Sculpteur 1885-1954, Paris, 1955, p. 86 (la version en pierre illustrée).
展览
Zurich, Kunsthaus, Sammlungen Hans und Walter Bechtler, août-octobre 1982, p. 177 (illustré).
注意事项
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 7% (i.e. 7.385% inclusive of VAT for books, 8.372% inclusive of VAT for the other lots) of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
更多详情
'Tête de jeune fille'; terracotta; conceived in 1920 and executed in an edition of 6.

拍品专文

"La sculpture de Laurens est pour moi, plus que toute autre, une véritable projection de lui-même dans l'espace, un peu comme une ombre à trois dimensions. Sa manière même de respirer, de toucher, de sentir, de penser devient objet, devient sculpture" Alberto Giacometti, janvier 1945 (cité in Laurens et Braque, catalogue d'exposition, New York Cultural Center, 1971, p. 13).
En 1920, Henri Laurens a déjà exploré les multiples facettes de la sculpture cubiste comme l'illustre sa production d'oeuvres en papier-découpés et les sculptures en papier et en tôle réalisées entre 1915 et 1919. Tout en restant imprégné par la théorie cubiste, il revient petit à petit à la figure humaine à travers le bas-relief et la sculpture en pierre ou en terre cuite. Si l'artiste ne veut pas renoncer à l'exploration des possibilités de géométrisation de la figure, il adoucie toutefois les traits en laissant place aux courbes du corps féminin. La figure y reconquiert sa cohérence et sa continuité. Notre oeuvre est un parfait exemple de cette période transitoire: Tête de jeune fille surprend par la concision voulue des lignes et l'importance de son aspect géométrique. La composition est formée de différentes surfaces qui s'entrecroisent, le visage est composé d'arêtes vives, anguleuses et expressives. Malgré la clarté géométrique de la structure, la finesse des traits de Tête de jeune fille appelle à la sérénité et à la méditation.
Laurens se confiait à ce propos à Yvon Taillandier en 1951: "même quand je figure un mouvement, je cherche la stabilité. Ce mouvement ne trouble pas l'impression de calme que doivent donner mes sculptures. L'harmonie, les lois plastiques qui les régissent, le système de leurs volumes qui s'engendrent les uns et les autres ; le fait que les vides comptent autant que les pleins, tout cela tend à leur conférer la stabilité. D'ailleurs je n'ai pas un tempérament violent" (in Amis de l'Art , no. 1, 26 juin 1951).
"For me, Laurens's sculpture is, more than any other, a true projection of himself in space, a little like a three dimensional shadow. The way he breathes, he touches, he feels, he thinks, becomes an object, a sculpture" Alberto Giacometti, January 1945 (quoted in Laurens and Braque, exhibition catalogue, New York Cultural Center, 1971, p. 13). In 1920, Henri Laurens had already explored numerous aspects of cubist sculpture, as shown by his production in cutout paper and his paper and metal sculptures between 1915 and 1919. While remaining steeped in cubist theory, he returned little by little to the human figure, through bas-relief and stone and terracotta sculpture. The artist did not wish to relinquish the opportunities offered by the geometric treatment of figures; however he softened the lines, leaving room to the curves of the female body. The figure regained coherence and continuity. Our work is a perfect example of this transitional period: Tête de jeune fille (Head of a young girl) surprises with the voluntary sparseness of the features and the dominance of its geometric aspect. It is constructed of several intersecting surfaces with the face composed of sharp, angular and expressive ridges. In spite of the geometric clarity of the structure, the delicacy of Tête de jeune fille inspires meditation and serenity. On this subject, Laurens confided to Yvon Taillandier in 1951: "Even when I show movement, I search for stability. Movement does not disturb the impression of calm which my sculptures must give. Harmony, the art rules which govern this, the system in their volumes, which engender each other; the fact that spaces are as important as form, all this tends to give them stability. Besides, I do not have a violent nature" (the artist to Yvon Taillandier in Amis de l'Art, no. 1, 26 June 1951).

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