拍品专文
Un certificat d'authenticité de Charles Hossein Zenderoudi sera remis à l'acquéreur.
Cette oeuvre sera incluse au catalogue raisonné de Zenderoudi actuellement en préparation par Madame Marie Zenderoudi.
Iléana Sonnabend (ancienne épouse de Leo Castelli), directrice américaine de la galerie parisienne éponyme, qui défend le Pop Art, depuis son ouverture en 1962, s'ouvre à des artistes étrangers. C'est elle qui présente, en 1970, le jeune artiste iranien Hossein Zenderoudi, âgé de trente-trois ans, installé à Paris depuis 1961, au galeriste Rodolphe Stadler qu'elle sait découvreur de talents et galeriste pionnier, qualités qu'ils partagent.
À son tour, Rodolphe Stadler présente cet artiste à Michel Tapié, son conseiller artistique qui, tourné vers l'art international, ne tarde pas à l'inclure dans son écurie "informelle". Les deux professionnels travaillent, de concert, à la notoriété de Zenderoudi. Six expositions personnelles (1970, 1971, 1973, 1977, 1979, 1981) sont consacrées à l'artiste qui participe aussi à une exposition de groupe (1976) présentées à la Galerie Stadler. En parallèle à ces expositions, Michel Tapié qui voyage en Iran en compagnie de Hossein Zenderoudi, oeuvre à la promotion de l'artiste, en tant que nouveau conseiller artistique de la Galerie Cyrus, située au sein de la Maison de l'Iran, sur les Champs-Élysées.
Hossein Zenderoudi est le chef de file du courant Saqqakhaneh - qui naît à l'École des Arts Décoratifs de Téhéran, créée en 1960, où il a été étudiant qui prône un nouveau langage mêlant les découvertes de l'art occidental à des éléments d'inspiration iranienne. Tandis que Tabrizi, Oveisi, et Tabataba'i, artistes iraniens contemporains de Hossein Zenderoudi, utilisent la miniature ou la peinture qadjar, donnant naissance à des oeuvres semi-figuratives, dans lesquelles on distingue des éléments du corps humain, Hossein Zenderoudi, le premier, suivi de Faramarz Pilaram, Parviz Tanavoli, Masud Arabshani, s'approche de compositions plutôt abstraites. Lorsque les oeuvres de Zenderoudi sont montrées pour la première fois à la galerie Stadler, le 12 mars 1970, Emmanuel Looten, poète et ami de Michel Tapié, parle "d'enchantement sacral".
Pour Sir va sevar, il trace, sur un fond blanc, des entrelacs tantôt rouge sang, parfois presque pourpres, qui s'étalent de toute leur longueur sur la toile imposante. Ces tracés rythment la composition par leur caractère répétitif, tels le flux des prières énonçant les versets coraniques.
L'oeuvre de Zenderoudi située au confluant de la calligraphie, des ornements décoratifs populaires persans ou islamiques, n'a pu que séduire et Rodolphe Stadler et Michel Tapié qui se sont attachés à former le goût des collectionneurs pour la peinture orientale.
Juliette Evezard
Iléana Sonnabend (former wife of Leo Castelli) - the American director of the eponymous Parisian gallery which championed Pop Art from its opening in 1962 - embraced foreign artists. It was she who, in 1970, introduced the young Iranian artist Hossein Zenderoudi, aged 30 and based in Paris since 1961, to the gallery owner Rodolphe Stadler, who she knew, was a pioneering art dealer and talent-spotter, qualities they shared.
Rodolphe Stadler introduced the artist in turn to Michel Tapié, his artistic adviser who had a particular interest in international art and quickly incorporated him into his "Art Informel" stable. The two professionals worked together to promote Zenderoudi. Six personal exhibitions (1970, 1971, 1973, 1977, 1979 and 1981) were devoted to the artist, who also took part in a group exhibition (1976) presented at the Galerie Stadler. During the same period, Michel Tapié travelled to Iran with Hossein Zenderoudi and worked to promote the artist in his capacity as artistic director at the Galerie Cyrus, in the Maison de l'Iran on the Champs Élysées.
Hossein Zenderoudi was the leading light of the Saqqakhaneh movement - formed at the Tehran School of Decorative Arts, founded in 1960, where he was a student - which advocates a new language combining influences from Western art with elements of Iranian inspiration. While Tabrizi, Oveisi and Tabataba'i, Iranian artists who were contemporaries of Hossein Zenderoudi, used miniature or qadjar painting to create semi-figurative works in which we see elements of the human body, Hossein Zenderoudi, initially, followed by Faramarz Pilaram, Parviz Tanavoli and Masud Arabshani, tended towards more abstract compositions.
When Zenderoudi's work was exhibited for the first time at the Galerie Stadler on 12 March 1970, Emmanuel Looten, a poet and friend of Michel Tapié, referred to "sacred enchantment".
In Sir va sevar, against a white background, he traces blood-red, sometimes almost purple, interweaving lines, which spread out across the entire length of the imposing canvas. These lines set the pace of the composition through their repetitive nature, like rhythmic prayers chanting Koranic verses.
Zenderoudi's work, at the intersection of calligraphy and popular Persian and Islamic decorative ornaments, instantly appealed to Rodolphe Stadler and Michel Tapié, who had set themselves the task of guiding the tastes of collectors towards oriental painting.
Juliette Evezard
Cette oeuvre sera incluse au catalogue raisonné de Zenderoudi actuellement en préparation par Madame Marie Zenderoudi.
Iléana Sonnabend (ancienne épouse de Leo Castelli), directrice américaine de la galerie parisienne éponyme, qui défend le Pop Art, depuis son ouverture en 1962, s'ouvre à des artistes étrangers. C'est elle qui présente, en 1970, le jeune artiste iranien Hossein Zenderoudi, âgé de trente-trois ans, installé à Paris depuis 1961, au galeriste Rodolphe Stadler qu'elle sait découvreur de talents et galeriste pionnier, qualités qu'ils partagent.
À son tour, Rodolphe Stadler présente cet artiste à Michel Tapié, son conseiller artistique qui, tourné vers l'art international, ne tarde pas à l'inclure dans son écurie "informelle". Les deux professionnels travaillent, de concert, à la notoriété de Zenderoudi. Six expositions personnelles (1970, 1971, 1973, 1977, 1979, 1981) sont consacrées à l'artiste qui participe aussi à une exposition de groupe (1976) présentées à la Galerie Stadler. En parallèle à ces expositions, Michel Tapié qui voyage en Iran en compagnie de Hossein Zenderoudi, oeuvre à la promotion de l'artiste, en tant que nouveau conseiller artistique de la Galerie Cyrus, située au sein de la Maison de l'Iran, sur les Champs-Élysées.
Hossein Zenderoudi est le chef de file du courant Saqqakhaneh - qui naît à l'École des Arts Décoratifs de Téhéran, créée en 1960, où il a été étudiant qui prône un nouveau langage mêlant les découvertes de l'art occidental à des éléments d'inspiration iranienne. Tandis que Tabrizi, Oveisi, et Tabataba'i, artistes iraniens contemporains de Hossein Zenderoudi, utilisent la miniature ou la peinture qadjar, donnant naissance à des oeuvres semi-figuratives, dans lesquelles on distingue des éléments du corps humain, Hossein Zenderoudi, le premier, suivi de Faramarz Pilaram, Parviz Tanavoli, Masud Arabshani, s'approche de compositions plutôt abstraites. Lorsque les oeuvres de Zenderoudi sont montrées pour la première fois à la galerie Stadler, le 12 mars 1970, Emmanuel Looten, poète et ami de Michel Tapié, parle "d'enchantement sacral".
Pour Sir va sevar, il trace, sur un fond blanc, des entrelacs tantôt rouge sang, parfois presque pourpres, qui s'étalent de toute leur longueur sur la toile imposante. Ces tracés rythment la composition par leur caractère répétitif, tels le flux des prières énonçant les versets coraniques.
L'oeuvre de Zenderoudi située au confluant de la calligraphie, des ornements décoratifs populaires persans ou islamiques, n'a pu que séduire et Rodolphe Stadler et Michel Tapié qui se sont attachés à former le goût des collectionneurs pour la peinture orientale.
Juliette Evezard
Iléana Sonnabend (former wife of Leo Castelli) - the American director of the eponymous Parisian gallery which championed Pop Art from its opening in 1962 - embraced foreign artists. It was she who, in 1970, introduced the young Iranian artist Hossein Zenderoudi, aged 30 and based in Paris since 1961, to the gallery owner Rodolphe Stadler, who she knew, was a pioneering art dealer and talent-spotter, qualities they shared.
Rodolphe Stadler introduced the artist in turn to Michel Tapié, his artistic adviser who had a particular interest in international art and quickly incorporated him into his "Art Informel" stable. The two professionals worked together to promote Zenderoudi. Six personal exhibitions (1970, 1971, 1973, 1977, 1979 and 1981) were devoted to the artist, who also took part in a group exhibition (1976) presented at the Galerie Stadler. During the same period, Michel Tapié travelled to Iran with Hossein Zenderoudi and worked to promote the artist in his capacity as artistic director at the Galerie Cyrus, in the Maison de l'Iran on the Champs Élysées.
Hossein Zenderoudi was the leading light of the Saqqakhaneh movement - formed at the Tehran School of Decorative Arts, founded in 1960, where he was a student - which advocates a new language combining influences from Western art with elements of Iranian inspiration. While Tabrizi, Oveisi and Tabataba'i, Iranian artists who were contemporaries of Hossein Zenderoudi, used miniature or qadjar painting to create semi-figurative works in which we see elements of the human body, Hossein Zenderoudi, initially, followed by Faramarz Pilaram, Parviz Tanavoli and Masud Arabshani, tended towards more abstract compositions.
When Zenderoudi's work was exhibited for the first time at the Galerie Stadler on 12 March 1970, Emmanuel Looten, a poet and friend of Michel Tapié, referred to "sacred enchantment".
In Sir va sevar, against a white background, he traces blood-red, sometimes almost purple, interweaving lines, which spread out across the entire length of the imposing canvas. These lines set the pace of the composition through their repetitive nature, like rhythmic prayers chanting Koranic verses.
Zenderoudi's work, at the intersection of calligraphy and popular Persian and Islamic decorative ornaments, instantly appealed to Rodolphe Stadler and Michel Tapié, who had set themselves the task of guiding the tastes of collectors towards oriental painting.
Juliette Evezard