拍品专文
Jean-Jacques Fernier a confirmé l'authenticité de cette oeuve.%
The present drawing must be seen with a painting dealing with the same subject in mind, refused at the Salon of 1847, eventually exhibited in 1848 and today conserved at the National Museum of Stockholm (inv. no. NM 3105; R. Fernier, La vie et l'oeuvre de Gustave
Courbet, catalogue raisonné, Lausanne-Paris, 1977, I, p. 46, no.
74, ill).
When the painting was refused at the Salon of 1847, its name
probably was Souvenir de Consuelo, in reference to the book by
Georges Sand published between 1742 and 1743. The singer of the rue
Consuelo, inspired by the cantatrice Pauline Viardot (1821-1910), is the main character of this romantic story narrating fantastic
adventures. Its name them changed to le violoncelliste during the Salon of 1848. It is only later that it became considered as a
self-portrait.
Courbet held the genre of self portrait -sometimes disguised- dear and he created no less than about twenty of them, painted or drawn, between 1842 and 1855. For each one, the artist would represent himself
differently, seeking for his own identity, always showing the
spectators a different a different side to his personnality: bearded
man with a pipe, accompanied by a dog, injured, or musician (Gustave Courbet, cat. expo., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 1977, pp. 91-93).
The Salon critics welcomed the painting: ropser Haussard found in it a sort of "reminiscence of Caravage et de Rembrandt" while Champfleury said "this boy had acquired such solid qualities that he exagerated a bit his ancestors. One put his portrait of l'Homme à la basse in a spanish museum and he stayed still and calmwithout fearing the Velasquez and the Murillo" (Gustave Courbet, exhibition catalogue., op. cit., p. 93, no. 16).
There are few differences between the finalized painting and the drawing, therefore the present drawing is propably a riccordo. The framing line which goes all around the drawing and the finished aspect of the drawing strenghten this idea. Above all, the measures writen along the drawing margins, writen by the artist himself ("1m 16 x 0m 90") exactly mach those of the painting, proof that the drawing whas made after the painting. This is not the only riccordo Courbet created: there is another drawing of similar technique and style
realised after a painting: Les amants dans la campagne (Fernier,
op. cit., p. 302, no. 51).
Le présent dessin est à mettre en relation avec le tableau de même sujet, refusé au Salon de 1847, finalement exposé en 1848 (no 1015) et aujourd'hui conservé au National Museum de Stockholm (R. Fernier, no. 74, ill).
Lors de son refus au Salon de 1847, le tableau était probablement celui intitulé Souvenir de Consuelo, en référence à l'ouvrage de Georges Sand publié entre 1742 et 1743. La chanteuse de rue Consuelo, inspiré de la cantatrice Pauline Viardot (1821-1910), est le personnage principal de ce récit romantique aux aventures fantastiques. Il prit ensuite le titre de Violoncelliste lors du Salon de 1848. Ce n'est que plus tard qu'il fut considéré comme un autoportrait.
Le genre de l'autoportrait- parfois déguisé- était cher à Courbet qui n'en réalisa pas moins d'une vingtaine, peints ou dessinés, entre 1842 et 1855. A chaque fois, l'artiste se représente différemment, à la recherche d'une quête d'identité, en offrant toujours au public une facette différente de sa personnalité : homme barbu, à la pipe, avec son chien, désespéré, blessé ou encore musicien (Gustave Courbet, cat. expo., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 1977, pp. 91-3).
Les critiques de Salon accueillirent favorablement le tableau: Prosper Haussard y trouvera comme 'un resouvenir de Caravage et de Rembrandt' tandis que pour Champfleury 'ce garçon avait pris de telles qualités solides qu'il exagérait un peu ses ancêtres. On mettrait dans le musée espagnol son portrait de l'Homme à la basse qu'il resterait fier et tranquille sans craindre les Vélasquez et les Murillo' (Gustave Courbet, cat. expo., op.cit., p. 93, no. 16).
Peu de différence existant entre le tableau achevé et le dessin, il est probable que cette feuille soit un riccordo. Le trait d'encadrement qui court le long des bords et le caractère achevé de la composition viennent renforcer cette idée. Et surtout, les dimensions qui apparaissent le long des marges du dessin, inscrites par l'artiste lui-même ('1m 16 x 0m 90'), correspondent exactement à celles du tableau, preuve que ce dessin a été réalisé après. Cette pratique du riccordo n'est pas isolée dans l'oeuvre graphique de Courbet puisqu'il existe une autre feuille de technique et de style similaires réalisée également d'après un tableau: Les amants dans la campagne (Fernier, op. cit., p. 302, no. 51).
The present drawing must be seen with a painting dealing with the same subject in mind, refused at the Salon of 1847, eventually exhibited in 1848 and today conserved at the National Museum of Stockholm (inv. no. NM 3105; R. Fernier, La vie et l'oeuvre de Gustave
Courbet, catalogue raisonné, Lausanne-Paris, 1977, I, p. 46, no.
74, ill).
When the painting was refused at the Salon of 1847, its name
probably was Souvenir de Consuelo, in reference to the book by
Georges Sand published between 1742 and 1743. The singer of the rue
Consuelo, inspired by the cantatrice Pauline Viardot (1821-1910), is the main character of this romantic story narrating fantastic
adventures. Its name them changed to le violoncelliste during the Salon of 1848. It is only later that it became considered as a
self-portrait.
Courbet held the genre of self portrait -sometimes disguised- dear and he created no less than about twenty of them, painted or drawn, between 1842 and 1855. For each one, the artist would represent himself
differently, seeking for his own identity, always showing the
spectators a different a different side to his personnality: bearded
man with a pipe, accompanied by a dog, injured, or musician (Gustave Courbet, cat. expo., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 1977, pp. 91-93).
The Salon critics welcomed the painting: ropser Haussard found in it a sort of "reminiscence of Caravage et de Rembrandt" while Champfleury said "this boy had acquired such solid qualities that he exagerated a bit his ancestors. One put his portrait of l'Homme à la basse in a spanish museum and he stayed still and calmwithout fearing the Velasquez and the Murillo" (Gustave Courbet, exhibition catalogue., op. cit., p. 93, no. 16).
There are few differences between the finalized painting and the drawing, therefore the present drawing is propably a riccordo. The framing line which goes all around the drawing and the finished aspect of the drawing strenghten this idea. Above all, the measures writen along the drawing margins, writen by the artist himself ("1m 16 x 0m 90") exactly mach those of the painting, proof that the drawing whas made after the painting. This is not the only riccordo Courbet created: there is another drawing of similar technique and style
realised after a painting: Les amants dans la campagne (Fernier,
op. cit., p. 302, no. 51).
Le présent dessin est à mettre en relation avec le tableau de même sujet, refusé au Salon de 1847, finalement exposé en 1848 (no 1015) et aujourd'hui conservé au National Museum de Stockholm (R. Fernier, no. 74, ill).
Lors de son refus au Salon de 1847, le tableau était probablement celui intitulé Souvenir de Consuelo, en référence à l'ouvrage de Georges Sand publié entre 1742 et 1743. La chanteuse de rue Consuelo, inspiré de la cantatrice Pauline Viardot (1821-1910), est le personnage principal de ce récit romantique aux aventures fantastiques. Il prit ensuite le titre de Violoncelliste lors du Salon de 1848. Ce n'est que plus tard qu'il fut considéré comme un autoportrait.
Le genre de l'autoportrait- parfois déguisé- était cher à Courbet qui n'en réalisa pas moins d'une vingtaine, peints ou dessinés, entre 1842 et 1855. A chaque fois, l'artiste se représente différemment, à la recherche d'une quête d'identité, en offrant toujours au public une facette différente de sa personnalité : homme barbu, à la pipe, avec son chien, désespéré, blessé ou encore musicien (Gustave Courbet, cat. expo., Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 1977, pp. 91-3).
Les critiques de Salon accueillirent favorablement le tableau: Prosper Haussard y trouvera comme 'un resouvenir de Caravage et de Rembrandt' tandis que pour Champfleury 'ce garçon avait pris de telles qualités solides qu'il exagérait un peu ses ancêtres. On mettrait dans le musée espagnol son portrait de l'Homme à la basse qu'il resterait fier et tranquille sans craindre les Vélasquez et les Murillo' (Gustave Courbet, cat. expo., op.cit., p. 93, no. 16).
Peu de différence existant entre le tableau achevé et le dessin, il est probable que cette feuille soit un riccordo. Le trait d'encadrement qui court le long des bords et le caractère achevé de la composition viennent renforcer cette idée. Et surtout, les dimensions qui apparaissent le long des marges du dessin, inscrites par l'artiste lui-même ('1m 16 x 0m 90'), correspondent exactement à celles du tableau, preuve que ce dessin a été réalisé après. Cette pratique du riccordo n'est pas isolée dans l'oeuvre graphique de Courbet puisqu'il existe une autre feuille de technique et de style similaires réalisée également d'après un tableau: Les amants dans la campagne (Fernier, op. cit., p. 302, no. 51).