拍品专文
Guy-Patrice Dauberville et Floriane Dauberville ont confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Exhibited in 1967 at the Musée de L'Orangerie's exhibition of the centennial of the birth of Pierre Bonnard, the present drawing is typical of the artist's intimate and sensual portrayals of his wife and only muse, Marthe. The space shown is likely to be the dressing room at Ma roulotte, the artist's house at Veronnet (the same interior as shown in the oil paintings of Nu au miroir 1931 and Le Grand nu jaune, 1931). In the present work, Marthe's form is given a spectral quality by the use of white oil and gouache paint used to fuse the body with the surrounding scene. Bonnard's great economy of means in his drawings came from his intention to rapidly record a specific moment or movement, thereby adding to his personal memory bank of visual references, which in turn would be used to develop his paintings. Nue perfectly embodies the artists wish that drawing be the combination of "instinct and precision" (G. Amoureux, Les Carnets de dessins, L'Univers de Bonnard, Paris, 1983, p. 28).
Exposé en 1967 au Musée de l'Orangerie, lors de l'exposition organisée à l'occasion du centenaire de la naissance de Pierre Bonnard, ce dessin est typique des portraits intimes et sensuels de Marthe, son épouse et seule muse. Le lieu ici est probablement le cabinet de toilette de Ma Roulotte, la maison de l'artiste à Veronnet (le même intérieur que celui des tableaux Nu au Miroir et Le Grand nu jaune, tous deux de 1931). Ici, la peinture à l'huile blanche et la gouache utilisées pour fondre le corps dans l'arrière-plan confèrent à la silhouette de Marthe une qualité spectrale. La grande économie de moyens de Bonnard dans ses dessins naît de son désir de capter rapidement un moment ou un mouvement donné, pour mettre au point l'imagerie employée ensuite dans ses tableaux. Nu debout incarne parfaitement le désir de l'artiste de voir le dessin allier "l'instinct et la précision" (G. Amoureux, Les Carnets de dessins, L'Univers de Bonnard, Paris, 1983, p. 28).
Exhibited in 1967 at the Musée de L'Orangerie's exhibition of the centennial of the birth of Pierre Bonnard, the present drawing is typical of the artist's intimate and sensual portrayals of his wife and only muse, Marthe. The space shown is likely to be the dressing room at Ma roulotte, the artist's house at Veronnet (the same interior as shown in the oil paintings of Nu au miroir 1931 and Le Grand nu jaune, 1931). In the present work, Marthe's form is given a spectral quality by the use of white oil and gouache paint used to fuse the body with the surrounding scene. Bonnard's great economy of means in his drawings came from his intention to rapidly record a specific moment or movement, thereby adding to his personal memory bank of visual references, which in turn would be used to develop his paintings. Nue perfectly embodies the artists wish that drawing be the combination of "instinct and precision" (G. Amoureux, Les Carnets de dessins, L'Univers de Bonnard, Paris, 1983, p. 28).
Exposé en 1967 au Musée de l'Orangerie, lors de l'exposition organisée à l'occasion du centenaire de la naissance de Pierre Bonnard, ce dessin est typique des portraits intimes et sensuels de Marthe, son épouse et seule muse. Le lieu ici est probablement le cabinet de toilette de Ma Roulotte, la maison de l'artiste à Veronnet (le même intérieur que celui des tableaux Nu au Miroir et Le Grand nu jaune, tous deux de 1931). Ici, la peinture à l'huile blanche et la gouache utilisées pour fondre le corps dans l'arrière-plan confèrent à la silhouette de Marthe une qualité spectrale. La grande économie de moyens de Bonnard dans ses dessins naît de son désir de capter rapidement un moment ou un mouvement donné, pour mettre au point l'imagerie employée ensuite dans ses tableaux. Nu debout incarne parfaitement le désir de l'artiste de voir le dessin allier "l'instinct et la précision" (G. Amoureux, Les Carnets de dessins, L'Univers de Bonnard, Paris, 1983, p. 28).