拍品专文
Avec les manifestations plastiques actuelles, la couleur prend sa véritable signification, sa vie propre... La couleur est de la matière
destinée à exprimer de l'esprit" (l’artiste cité in D. Bazetoux, op. cit., p. 20). L'inimitable utilisation de la couleur de Georges Valmier assure une place particulière à ses oeuvres dans l'histoire de la peinture cubiste. A l'inverse des palettes volontairement sobres des autres défenseurs du cubisme, les premières oeuvres de Valmier traduisent d'ores et déjà son intention d'employer des tons éclatants, aussi bien froids que chauds. Par conséquent, ses oeuvres, tout comme le présent Paysage, retranscrivent une dimension indéniablement optimiste, à travers laquelle l'artiste souhaite exprimer sentiments et intelligence. L'année précédant l'exécution de ce paysage, Valmier inaugure sa première exposition personnelle à la Galerie L'Effort Moderne de Léonce Rosenberg. Par ailleurs, entretenant une relation professionnelle intense, Georges Valmier et Albert Gleizes forment le coeur du groupe cubiste, et incarnent la progression du mouvement tout au long des années 1920. Avec ses formes géométriques, ses plans superposés, ses lignes ondulées et ses zones d’ombres, mêlés d’une touche de fantaisie traduite par de petites bulles effervescentes, Paysage exprime l’équilibre parfait que Valmier atteint en embrassant le vocabulaire cubiste.
With the current plastic expressions color takes on its true meaning, its own life. Color is the substance which is destined to express the intellect" (the artist cited in D. Bazetoux, op. cit., p. 20). Georges Valmier’s inimitable use of colour secures a distinct place for his works in the history of cubist painting. In contrast to the deliberately subdued palettes of other cubist advocates, Valmier’s earliest works already established his intention to employ brilliant tones from across the warm and cold spectrums. As a result his works project an undeniably optimistic character, the present Paysage being no exception, which the artist attributed to his wish to express
sentiment as well as intelligence. The year prior to his execution of Paysage, Valmier had his first one man show at Léonce Rosenberg’s Galerie l’Effort Moderne. Forming a particularly close working relationship with Albert Gleizes, the two artists would together operate at the center of the cubist group, coming to define the progression of cubism through the 1920s. Paysage exhibits the perfect balance Valmier achieved between adhering to the cubist abstract vocabulary - with its geometric forms, interlocking planes, rippled lines and passages of shading – and a sense of whimsy, in this case charmingly present in the effervescent “bubbles” which emerge in places.
destinée à exprimer de l'esprit" (l’artiste cité in D. Bazetoux, op. cit., p. 20). L'inimitable utilisation de la couleur de Georges Valmier assure une place particulière à ses oeuvres dans l'histoire de la peinture cubiste. A l'inverse des palettes volontairement sobres des autres défenseurs du cubisme, les premières oeuvres de Valmier traduisent d'ores et déjà son intention d'employer des tons éclatants, aussi bien froids que chauds. Par conséquent, ses oeuvres, tout comme le présent Paysage, retranscrivent une dimension indéniablement optimiste, à travers laquelle l'artiste souhaite exprimer sentiments et intelligence. L'année précédant l'exécution de ce paysage, Valmier inaugure sa première exposition personnelle à la Galerie L'Effort Moderne de Léonce Rosenberg. Par ailleurs, entretenant une relation professionnelle intense, Georges Valmier et Albert Gleizes forment le coeur du groupe cubiste, et incarnent la progression du mouvement tout au long des années 1920. Avec ses formes géométriques, ses plans superposés, ses lignes ondulées et ses zones d’ombres, mêlés d’une touche de fantaisie traduite par de petites bulles effervescentes, Paysage exprime l’équilibre parfait que Valmier atteint en embrassant le vocabulaire cubiste.
With the current plastic expressions color takes on its true meaning, its own life. Color is the substance which is destined to express the intellect" (the artist cited in D. Bazetoux, op. cit., p. 20). Georges Valmier’s inimitable use of colour secures a distinct place for his works in the history of cubist painting. In contrast to the deliberately subdued palettes of other cubist advocates, Valmier’s earliest works already established his intention to employ brilliant tones from across the warm and cold spectrums. As a result his works project an undeniably optimistic character, the present Paysage being no exception, which the artist attributed to his wish to express
sentiment as well as intelligence. The year prior to his execution of Paysage, Valmier had his first one man show at Léonce Rosenberg’s Galerie l’Effort Moderne. Forming a particularly close working relationship with Albert Gleizes, the two artists would together operate at the center of the cubist group, coming to define the progression of cubism through the 1920s. Paysage exhibits the perfect balance Valmier achieved between adhering to the cubist abstract vocabulary - with its geometric forms, interlocking planes, rippled lines and passages of shading – and a sense of whimsy, in this case charmingly present in the effervescent “bubbles” which emerge in places.