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«...le style n’est pas la vérité de l’apparence, et cependant les têtes que je trouve les plus ressemblantes avec des têtes de n’importe qui que je rencontre dans la rue, sont les têtes les moins réalistes, les sculptures égyptiennes, chinoises ou chaldéennes» (l'artiste cité in Ecrits, Entretiens avec André Parinaud, 1962, p. 273).
Ces deux dessins, exécutés d’après deux sculptures conservées au Louvre, illustrent l’enthousiasme qu’exprima Giacometti tout au long de sa carrière à copier des oeuvres de l’Antiquité. Il afirmait consacrer à cette activité davantage de temps que n’importe quel autre artiste de sa génération. Au moment où Giacometti quitte le mouvement surréaliste en 1935, il poursuit ses recherches sur la retranscription de la perception humaine. C’est sous le prisme des arts égyptien et sumérien que le lien entre les deux présentes oeuvres se crée et nourrit les questionnements de Giacometti autour du rapport à l’espace dans son travail. Par les spécificités techniques liées au dessin, l’artiste parvient à traduire tout le caractère sacré des oeuvres qui l’ont inspiré.
“...Style is not the truth of appearance, and yet the heads which I find look most like those of anyone whom I meet in the street
are the least realistic heads, those of Egyptian, Chinese or Chaldean sculpture." (the artist quoted in Ecrits, Entretiens avec André
Parinaud, 1962, p. 273)
The present two drawings, based on two sculptures in the Louvre, illustrate Giacometti’s lifelong passion for copying ancient works of art, an activity which he estimated himself to practice more than any other artist of his generation. At the time that he left the Surrealist movement in 1935, Giacometti continued his research into the nature of human perception. It was towards the arts of Egypt and Sumeria that he was naturally drawn, based on the quality of relationship these works held within the space which surrounded them, and which Giacometti translated through a specifc drawing technique designed to capture the sense of revelation he felt in their presence.
Ces deux dessins, exécutés d’après deux sculptures conservées au Louvre, illustrent l’enthousiasme qu’exprima Giacometti tout au long de sa carrière à copier des oeuvres de l’Antiquité. Il afirmait consacrer à cette activité davantage de temps que n’importe quel autre artiste de sa génération. Au moment où Giacometti quitte le mouvement surréaliste en 1935, il poursuit ses recherches sur la retranscription de la perception humaine. C’est sous le prisme des arts égyptien et sumérien que le lien entre les deux présentes oeuvres se crée et nourrit les questionnements de Giacometti autour du rapport à l’espace dans son travail. Par les spécificités techniques liées au dessin, l’artiste parvient à traduire tout le caractère sacré des oeuvres qui l’ont inspiré.
“...Style is not the truth of appearance, and yet the heads which I find look most like those of anyone whom I meet in the street
are the least realistic heads, those of Egyptian, Chinese or Chaldean sculpture." (the artist quoted in Ecrits, Entretiens avec André
Parinaud, 1962, p. 273)
The present two drawings, based on two sculptures in the Louvre, illustrate Giacometti’s lifelong passion for copying ancient works of art, an activity which he estimated himself to practice more than any other artist of his generation. At the time that he left the Surrealist movement in 1935, Giacometti continued his research into the nature of human perception. It was towards the arts of Egypt and Sumeria that he was naturally drawn, based on the quality of relationship these works held within the space which surrounded them, and which Giacometti translated through a specifc drawing technique designed to capture the sense of revelation he felt in their presence.