拍品专文
"Edmond Geffroy était deux fois artiste et éminent artiste"(Victor Hugo).
Sociétaire de la Comédie-Française, ce grand acteur fut aussi, durant ses loisirs, un peintre passionné et le principal chroniqueur en France du monde du théâtre. Une exposition monographique, organisée en 1997 au Musée départemental de l'Oise à Beauvais et dans laquelle figurait notre Odalisques, fut l'occasion d'admirer nombre de ses tableaux et croquis, la plupart conservés à la Comédie-Française ou restés dans la famille de l'artiste. Au début des années 1830 il avait été l'élève d'Amaury-Duval dont il resta proche durant toute sa vie. Unique dans l'œuvre de Geffroy, Odalisques est sans doute un clin d'œil au maître d'Amaury-Duval, Ingres, moins dans la pose de la courtisane allongée, présentée de face et les yeux baissés, que par la présence d'un autre nu féminin enturbanné, vu de dos comme la Baigneuse Valpinçon. "L'élégance du dessin" de ce délicieux tableau fut soulignée, au Salon de 1843, par le critique Wilhelm Tenint.
Sociétaire de la Comédie-Française, ce grand acteur fut aussi, durant ses loisirs, un peintre passionné et le principal chroniqueur en France du monde du théâtre. Une exposition monographique, organisée en 1997 au Musée départemental de l'Oise à Beauvais et dans laquelle figurait notre Odalisques, fut l'occasion d'admirer nombre de ses tableaux et croquis, la plupart conservés à la Comédie-Française ou restés dans la famille de l'artiste. Au début des années 1830 il avait été l'élève d'Amaury-Duval dont il resta proche durant toute sa vie. Unique dans l'œuvre de Geffroy, Odalisques est sans doute un clin d'œil au maître d'Amaury-Duval, Ingres, moins dans la pose de la courtisane allongée, présentée de face et les yeux baissés, que par la présence d'un autre nu féminin enturbanné, vu de dos comme la Baigneuse Valpinçon. "L'élégance du dessin" de ce délicieux tableau fut soulignée, au Salon de 1843, par le critique Wilhelm Tenint.