拍品专文
Nous avons peu d'information sur le début de la formation de Barthélémy Prieur, mais nous savons qu'il a étudié et travaillé à Rome et Turin avant de retourner dans sa France natale à l’âge de 40 ans environ. A cette époque il est reconnu comme un spécialiste de la sculpture sur bronze. A son retour, une de ses premières commandes importantes sont les deux des trois figures allégoriques pour le monument du cœur du Connétable Anne de Montmorency (musée du Louvre, Paris).
Prieur était protestant, et on pense que l’édit de Nantes joua un rôle important dans la direction que prit sa carrière. Bien qu’il était déjà connu pour sa production de petits bronzes, Prieur fut forcé de fuir vers une enclave protestante où les opportunités pour les grandes commandes étaient limitées. Ceci, associé à un iconoclasme sous-jacent qui empêchait les représentations religieuses, semble avoir encouragé Prieur à produire des petits bronzes basés sur des personnages de la vie quotidienne (Paris, New York et Los Angeles, op. cit. , pp. 102-103). Au cours du XXème siècle, les chercheurs reconnurent que beaucoup de ces petits bronzes étaient de la même main, mais ce ne fut qu’en 1973 que Regina Seelig-Teeuwen établit fermement que Prieur en était l'auteur. Les sujets représentés comprenaient notamment des femmes à leur toilette, des personnages allant au marché et des animaux.
Le bronze ici présent figurant une femme lavant son pied est un modèle chéri de Prieur. Il est à rapprocher d’autres bronzes représentant le même sujet mais présentant de légères variations à chaque fois tant au niveau de la qualité des détails, du modelé que de la ciselure. L'un est conservé dans la collection Huntington de San Marino (Berlin, loc. cit.), un autre est en main privée (Londres, 1988), un a été vendu à Paris (Sotheby’s 23 mars 2006, lot 9), un est dans les collections de l’Institut archéologique de Tübingen et enfin une dernière version est conservée à la National Gallery de Washington.
Prieur était protestant, et on pense que l’édit de Nantes joua un rôle important dans la direction que prit sa carrière. Bien qu’il était déjà connu pour sa production de petits bronzes, Prieur fut forcé de fuir vers une enclave protestante où les opportunités pour les grandes commandes étaient limitées. Ceci, associé à un iconoclasme sous-jacent qui empêchait les représentations religieuses, semble avoir encouragé Prieur à produire des petits bronzes basés sur des personnages de la vie quotidienne (Paris, New York et Los Angeles, op. cit. , pp. 102-103). Au cours du XXème siècle, les chercheurs reconnurent que beaucoup de ces petits bronzes étaient de la même main, mais ce ne fut qu’en 1973 que Regina Seelig-Teeuwen établit fermement que Prieur en était l'auteur. Les sujets représentés comprenaient notamment des femmes à leur toilette, des personnages allant au marché et des animaux.
Le bronze ici présent figurant une femme lavant son pied est un modèle chéri de Prieur. Il est à rapprocher d’autres bronzes représentant le même sujet mais présentant de légères variations à chaque fois tant au niveau de la qualité des détails, du modelé que de la ciselure. L'un est conservé dans la collection Huntington de San Marino (Berlin, loc. cit.), un autre est en main privée (Londres, 1988), un a été vendu à Paris (Sotheby’s 23 mars 2006, lot 9), un est dans les collections de l’Institut archéologique de Tübingen et enfin une dernière version est conservée à la National Gallery de Washington.