拍品专文
Longtemps attribué à Rubens du fait de sa haute qualité et de son caractère excessivement rubénien, ce beau tableau représente Marie Madeleine en larme, et non La Douleur, sous les traits de Marie de Médicis, titre sous lequel il avait été vendu en 1904 alors qu’il faisait partie de la collection Fontaine-Flament.
Si son attribution à Rubens ne peut être maintenue, le tableau revient très certainement à l’anversois Peter van Mol qui fut, comme nombre de ses contemporains, profondément influencé par l’œuvre du grand maître. Une autre version de cette composition, d’une qualité semble-t-il moindre, est d’ailleurs conservée, sous le nom de Peter van Mol, au Herzog Anton-Ulrich Museum de Brunswick (inv. 1260). Selon le catalogue du musée (2003, p. 78) l’œuvre serait une reprise de la figure de la Madeleine éplorée à l’arrière-plan de la Déploration sur le Christ mort conservé au Musée national d’art de Roumanie (inv. 8. 208/242) avec laquelle notre tableau partage évidemment une parenté.
Le panneau porte, au verso, diverses marques dont celles de la ville d’Anvers (les mains et le château) ainsi que celle du fabricant de panneau Michiel Claessens (le trèfle), actif entre 1590 et 1637.
Si son attribution à Rubens ne peut être maintenue, le tableau revient très certainement à l’anversois Peter van Mol qui fut, comme nombre de ses contemporains, profondément influencé par l’œuvre du grand maître. Une autre version de cette composition, d’une qualité semble-t-il moindre, est d’ailleurs conservée, sous le nom de Peter van Mol, au Herzog Anton-Ulrich Museum de Brunswick (inv. 1260). Selon le catalogue du musée (2003, p. 78) l’œuvre serait une reprise de la figure de la Madeleine éplorée à l’arrière-plan de la Déploration sur le Christ mort conservé au Musée national d’art de Roumanie (inv. 8. 208/242) avec laquelle notre tableau partage évidemment une parenté.
Le panneau porte, au verso, diverses marques dont celles de la ville d’Anvers (les mains et le château) ainsi que celle du fabricant de panneau Michiel Claessens (le trèfle), actif entre 1590 et 1637.