拍品专文
Henri Cartier-Bresson et Giacometti se sont rencontrés dans un de ces cafés du quartier de Montparnasse au début des années 1930. Dès lors, une véritable amitié est née et pour ne jamais cesser jusqu’à la disparition du sculpteur. De nombreux témoignages photographiques entre 1938 et 1966 viennent dépeindre la complicité des deux artistes.
« Les images à la sauvette » de l’un peuvent sembler très éloignées des sculptures de bronze de l’autre. En effet, l’instantanéité de l’acte photographique s’oppose au long processus nécessaire à l’aboutissement d’une sculpture. Cette temporalité n’a pas empêché les deux artistes d’avoir des conceptions artistiques similaires. Giacometti et Cartier-Bresson partageaient une réelle fascination pour l’être humain et une croyance infaillible envers l’instant et sa réalité éphémère.
Ici, l’objectif de l’artiste vient saisir un instant du processus artistique du sculpteur dans son atelier de la rue Hippolyte-Maindron. Chacun s’applique à son œuvre avec l’œil rivé sur la création en devenir.
Notre tirage a été offert par Henri Cartier-Bresson à James Lord, biographe controversé d’Alberto Giacometti. La simplicité de l’inscription du photographe ‘c’est lui’ traduit parfaitement le profond respect du portraitiste comme du biographe à l’égard du sculpteur. James Lord fut également le modèle d’un des tableaux les plus célèbre de Giacometti, the Portrait of James Lord de 1964.
Henri Cartier-Bresson and Giacometti met in one of the cafés in the Montparnasse district in the early 1930s. This was the start of a real friendship that did not end until the sculptor’s death. Numerous photographs taken between 1938 and 1966 would show the bond between the two artists.
“Les images à la sauvette” – pictures taken on the sly - of the one may seem a very long way from the bronze sculptures of the other. Indeed, the immediacy of the act of taking a photograph is quite the opposite of the long process necessary to complete a sculpture. This difference in time scale did not prevent the two artists from having similar artistic approaches. Giacometti and Cartier-Bresson shared a real fascination for the human being and an unfailing belief in the moment and its ephemeral reality.
Here the artist’s lens captures a moment in the sculptor’s artistic process at his studio in Rue Hippolyte-Maindron. Each artist is focussed on their respective work with their eyes fixed on the emerging creation.
Our print was given by Henri Cartier-Bresson to James Lord, Alberto Giacometti’s controversial biographer. The simplicity of the photographer’s inscription ‘it’s him’ perfectly expresses the portrait photographer’s, and likewise the biographer’s, profound respect for the sculptor. James Lord was also the model for one of Giacometti’s best-known paintings, the 1964 Portrait of James Lord.
« Les images à la sauvette » de l’un peuvent sembler très éloignées des sculptures de bronze de l’autre. En effet, l’instantanéité de l’acte photographique s’oppose au long processus nécessaire à l’aboutissement d’une sculpture. Cette temporalité n’a pas empêché les deux artistes d’avoir des conceptions artistiques similaires. Giacometti et Cartier-Bresson partageaient une réelle fascination pour l’être humain et une croyance infaillible envers l’instant et sa réalité éphémère.
Ici, l’objectif de l’artiste vient saisir un instant du processus artistique du sculpteur dans son atelier de la rue Hippolyte-Maindron. Chacun s’applique à son œuvre avec l’œil rivé sur la création en devenir.
Notre tirage a été offert par Henri Cartier-Bresson à James Lord, biographe controversé d’Alberto Giacometti. La simplicité de l’inscription du photographe ‘c’est lui’ traduit parfaitement le profond respect du portraitiste comme du biographe à l’égard du sculpteur. James Lord fut également le modèle d’un des tableaux les plus célèbre de Giacometti, the Portrait of James Lord de 1964.
Henri Cartier-Bresson and Giacometti met in one of the cafés in the Montparnasse district in the early 1930s. This was the start of a real friendship that did not end until the sculptor’s death. Numerous photographs taken between 1938 and 1966 would show the bond between the two artists.
“Les images à la sauvette” – pictures taken on the sly - of the one may seem a very long way from the bronze sculptures of the other. Indeed, the immediacy of the act of taking a photograph is quite the opposite of the long process necessary to complete a sculpture. This difference in time scale did not prevent the two artists from having similar artistic approaches. Giacometti and Cartier-Bresson shared a real fascination for the human being and an unfailing belief in the moment and its ephemeral reality.
Here the artist’s lens captures a moment in the sculptor’s artistic process at his studio in Rue Hippolyte-Maindron. Each artist is focussed on their respective work with their eyes fixed on the emerging creation.
Our print was given by Henri Cartier-Bresson to James Lord, Alberto Giacometti’s controversial biographer. The simplicity of the photographer’s inscription ‘it’s him’ perfectly expresses the portrait photographer’s, and likewise the biographer’s, profound respect for the sculptor. James Lord was also the model for one of Giacometti’s best-known paintings, the 1964 Portrait of James Lord.