Ancienne collection André Level
Hélène Oettingen (1887-1950)
Scènes de village
细节
Hélène Oettingen (1887-1950)
Scènes de village
(i) dédicacé partiellement illisiblement 'Jean François cher ...' (sur le couvercle)
terre cuite peinte
(i) Hauteur: 30.6 cm.
(ii) Hauteur: 18.5 cm.
(2)
(i) partially illegibly dedicated 'Jean François cher' (on the lid)
painted terracotta
(i) Height: 12 in.
(ii) Height: 7 ½ in.
2
Scènes de village
(i) dédicacé partiellement illisiblement 'Jean François cher ...' (sur le couvercle)
terre cuite peinte
(i) Hauteur: 30.6 cm.
(ii) Hauteur: 18.5 cm.
(2)
(i) partially illegibly dedicated 'Jean François cher' (on the lid)
painted terracotta
(i) Height: 12 in.
(ii) Height: 7 ½ in.
2
来源
André Level, Paris.
Collection particulière, Paris (par descendance).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
Collection particulière, Paris (par descendance).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
更多详情
Fille d’une comtesse polonaise, Hélène Oettingen emménage à Paris au début des années 1900 avec son cousin Serge Férat, à la suite de son divorce d’Otto von Oettingen, officier au service du Tsar. Elle étudie à l’Académie Julian, puis, mettant à profit sa fortune et son éducation, devient le mécène incontournable de nombreux artistes, à l’instar de Max Jacob, Modigliani, Picasso, Léger et Survage, tenant régulièrement des dîners dans son élégante demeure du prestigieux faubourg Saint-Honoré.
Elle est la maîtresse de Survage et très brièvement l’amante de Guillaume Apollinaire. À l’épicentre du bouillonnant cercle bohémien parisien, Oettingen est passionnée de peinture et de littérature et apporte une aide précieuse à Apollinaire pour assurer la survie de sa revue Les Soirées de Paris. Artiste aux multiples facettes, elle emploie plusieurs pseudonymes, tantôt mondain (Jean Cérusse, jeu de mots avec « ces russes »), tantôt poète (Léonard Pieux), écrivain (Roch Grey) ou encore peintre (François Angiboult). Un autre de ses amants, Ardengo Soffici, la décrit comme «l’une de ces femmes désastreuses, de la lignée des héroïnes des poèmes de Pouchkine et Lermontov et des romans de Dostoïevski et autres écrivains russes».
A polish countess’ daughter, Hélène Oettingen moved to Paris in the early 1900s with her cousin Serge Férat, following her divorce from Otto von Oettingen, an officer serving the tsar. She studied at the Académie Julian and with her wealthy and cultured background, she became an important patron for several artists, such as Max Jacob, Modigliani, Picasso, Léger and Survage, frequently hosting dinner parties for them in her elegant home located in the prestigious Faubourg Saint-Honoré.
She was Survage’s mistress as well as being Guillaume Apollinaire’s lover very briefly. Being at the epicentre of Paris’ bubbling bohemian circle, she loved painting and literature, and she was instrumental in helping Guillaume Apollinaire to revive the periodical he edited, Les Soirées de Paris. A mutli-faceted artist, and "femme fatale", she used several pseudonyms as a socialite (Jean Cérusse, a play on words "ces russes"or ‘those Russians’), as a poet (Léonard Pieux), writer (Roch Grey) and painter (François Angiboult). Another of her lovers, Ardengo Soffici described her as "one of those disastrous women, of the same breed as the heroines in Pouchkine and Lermontov’s poems and in the novels of Dostoievski and other Russian writers".
Elle est la maîtresse de Survage et très brièvement l’amante de Guillaume Apollinaire. À l’épicentre du bouillonnant cercle bohémien parisien, Oettingen est passionnée de peinture et de littérature et apporte une aide précieuse à Apollinaire pour assurer la survie de sa revue Les Soirées de Paris. Artiste aux multiples facettes, elle emploie plusieurs pseudonymes, tantôt mondain (Jean Cérusse, jeu de mots avec « ces russes »), tantôt poète (Léonard Pieux), écrivain (Roch Grey) ou encore peintre (François Angiboult). Un autre de ses amants, Ardengo Soffici, la décrit comme «l’une de ces femmes désastreuses, de la lignée des héroïnes des poèmes de Pouchkine et Lermontov et des romans de Dostoïevski et autres écrivains russes».
A polish countess’ daughter, Hélène Oettingen moved to Paris in the early 1900s with her cousin Serge Férat, following her divorce from Otto von Oettingen, an officer serving the tsar. She studied at the Académie Julian and with her wealthy and cultured background, she became an important patron for several artists, such as Max Jacob, Modigliani, Picasso, Léger and Survage, frequently hosting dinner parties for them in her elegant home located in the prestigious Faubourg Saint-Honoré.
She was Survage’s mistress as well as being Guillaume Apollinaire’s lover very briefly. Being at the epicentre of Paris’ bubbling bohemian circle, she loved painting and literature, and she was instrumental in helping Guillaume Apollinaire to revive the periodical he edited, Les Soirées de Paris. A mutli-faceted artist, and "femme fatale", she used several pseudonyms as a socialite (Jean Cérusse, a play on words "ces russes"or ‘those Russians’), as a poet (Léonard Pieux), writer (Roch Grey) and painter (François Angiboult). Another of her lovers, Ardengo Soffici described her as "one of those disastrous women, of the same breed as the heroines in Pouchkine and Lermontov’s poems and in the novels of Dostoievski and other Russian writers".
荣誉呈献
Adélaïde Quéau