拍品专文
Samy Kinge a confirmé l'authenticité de cette œuvre.
Né en Roumanie, Victor Brauner commence à s’intéresser au surréalisme à Bucarest avant d’emménager définitivement à Paris en 1938. Son imagerie caractéristique inspirée de sa mythologie personnelle captive André Breton qui le propulse au centre du groupe surréaliste. Il participe à la revue dadaïste et surréaliste UNU et travaille aux côtés de son compatriote Constantin Brancusi ainsi que d’Alberto Giacometti et Yves Tanguy, avec lesquels il entretient une relation particulièrement étroite. Profondément attaché à ses racines roumaines ainsi qu’à son lexique visuel si unique, Victor Brauner crée des interprétations saisissantes de figures divines occultes possédant leurs propres attributs et pouvoirs obscurs. La présente œuvre évoque clairement son intérêt pour l’art populaire, par sa planéité, mais également par sa figure de tarot centrale qui rappelle la pictographie et les formes d’art antiques et dites primitives. L’artiste évite délibérément toute perspective illusionniste, conférant à son œuvre une aura spirituelle et occulte. Loi du reflet illustre à merveille les propos de Susan Davidson sur l’intérêt de Victor Brauner pour l’art hiéroglyphique antique: «Homme érudit d’une intelligence supérieure, Victor Brauner produit des peintures empreintes de la rafraîchissante naïveté de l’art populaire. Axées sur la représentation, de l’homme, de l’animal, mais aussi des êtres occultes ou mythologiques, ses œuvres sont paradoxalement souvent composées de formes abstraites aux couleurs vives, rehaussées de motifs décoratifs en deux dimensions. Bien que ses peintures semblent de prime abord simples et primaires, rappelant les images d’un livre pour enfant, elles reposent en fait sur un lexique de symboles et d’archétypes qui tisse une toile complexe de signification» (S. Davidson, Victor Brauner: Surrealist Hieroglyphs, cat. exp., Houston, 2001, p. 9).
The Romanian-born Surrealist Victor Brauner first developed his interest in Surrealism in Bucharest before moving definitively to Paris in 1938. His distinctive imagery drawn from his own personal mythology captivated André Breton who propelled him into the center of the Surrealist group. Becoming involved with the Dada and Surrealist review UNU, Brauner worked alongside his compatriot Constantin Brancusi as well as Alberto Giacometti and Yves Tanguy, with whom he would forge a particularly close relationship. Continuing to embrace his Romanian roots as well as his unique and idiosyncratic visual lexicon, Brauner would create striking images of occult, god-like figures with their own attributes and arcane powers. The present painting draws much from his interest in folk art, both through its flatness as well as the central tarot-like figure which recalls ancient and so-called "primitive" artforms and pictographs. The artist’s deliberate avoidance of illusionistic perspective lends a sense of spiritualism and occult power to the image. Loi du reflet embodies Susan Davidson’s commentary on Brauner’s interest in ancient hieroglyphic art: "An erudite man of high intellect, Brauner made paintings that often have a naïve, folk art quality. Primarily focusing on figuration – whether human, animal, occult or mythological beings – his works conversely are often realised in boldly coloured abstract shapes permeated by expanses of decorative two-dimensional patterning. While his paintings often seem thematically simple and straightforward, invoking images from a child’s storybook, they are in fact underpinned by a lexicon of symbolism and archetypes that weaves an intricate tapestry of meaning" (S. Davidson, Victor Brauner: Surrealist Hieroglyphs, exh. cat., Houston, 2001, p. 9).
Né en Roumanie, Victor Brauner commence à s’intéresser au surréalisme à Bucarest avant d’emménager définitivement à Paris en 1938. Son imagerie caractéristique inspirée de sa mythologie personnelle captive André Breton qui le propulse au centre du groupe surréaliste. Il participe à la revue dadaïste et surréaliste UNU et travaille aux côtés de son compatriote Constantin Brancusi ainsi que d’Alberto Giacometti et Yves Tanguy, avec lesquels il entretient une relation particulièrement étroite. Profondément attaché à ses racines roumaines ainsi qu’à son lexique visuel si unique, Victor Brauner crée des interprétations saisissantes de figures divines occultes possédant leurs propres attributs et pouvoirs obscurs. La présente œuvre évoque clairement son intérêt pour l’art populaire, par sa planéité, mais également par sa figure de tarot centrale qui rappelle la pictographie et les formes d’art antiques et dites primitives. L’artiste évite délibérément toute perspective illusionniste, conférant à son œuvre une aura spirituelle et occulte. Loi du reflet illustre à merveille les propos de Susan Davidson sur l’intérêt de Victor Brauner pour l’art hiéroglyphique antique: «Homme érudit d’une intelligence supérieure, Victor Brauner produit des peintures empreintes de la rafraîchissante naïveté de l’art populaire. Axées sur la représentation, de l’homme, de l’animal, mais aussi des êtres occultes ou mythologiques, ses œuvres sont paradoxalement souvent composées de formes abstraites aux couleurs vives, rehaussées de motifs décoratifs en deux dimensions. Bien que ses peintures semblent de prime abord simples et primaires, rappelant les images d’un livre pour enfant, elles reposent en fait sur un lexique de symboles et d’archétypes qui tisse une toile complexe de signification» (S. Davidson, Victor Brauner: Surrealist Hieroglyphs, cat. exp., Houston, 2001, p. 9).
The Romanian-born Surrealist Victor Brauner first developed his interest in Surrealism in Bucharest before moving definitively to Paris in 1938. His distinctive imagery drawn from his own personal mythology captivated André Breton who propelled him into the center of the Surrealist group. Becoming involved with the Dada and Surrealist review UNU, Brauner worked alongside his compatriot Constantin Brancusi as well as Alberto Giacometti and Yves Tanguy, with whom he would forge a particularly close relationship. Continuing to embrace his Romanian roots as well as his unique and idiosyncratic visual lexicon, Brauner would create striking images of occult, god-like figures with their own attributes and arcane powers. The present painting draws much from his interest in folk art, both through its flatness as well as the central tarot-like figure which recalls ancient and so-called "primitive" artforms and pictographs. The artist’s deliberate avoidance of illusionistic perspective lends a sense of spiritualism and occult power to the image. Loi du reflet embodies Susan Davidson’s commentary on Brauner’s interest in ancient hieroglyphic art: "An erudite man of high intellect, Brauner made paintings that often have a naïve, folk art quality. Primarily focusing on figuration – whether human, animal, occult or mythological beings – his works conversely are often realised in boldly coloured abstract shapes permeated by expanses of decorative two-dimensional patterning. While his paintings often seem thematically simple and straightforward, invoking images from a child’s storybook, they are in fact underpinned by a lexicon of symbolism and archetypes that weaves an intricate tapestry of meaning" (S. Davidson, Victor Brauner: Surrealist Hieroglyphs, exh. cat., Houston, 2001, p. 9).