BONA (1926-2000)
PROPERTY FROM THE ISRAEL MUSEUM, JERUSALEM, SOLD TO BENEFIT THE ACQUISITION FUND
BONA (1926-2000)

Le grand monde

细节
BONA (1926-2000)
Le grand monde
signé 'Bona' (en bas à gauche); signé, titré et daté '"Le grand monde" 1959 Bona' (au dos)
huile et assemblage de tissus sur toile
120.5 x 70.5 cm. (47 ½ x 27 ¾ in.)
Réalisé en 1959.
来源
Collection Vera et Arturo Schwarz, Milan
Don de celle-ci au Israel Museum, Jérusalem, en 1998
展览
Rome, Quadriennale di Roma, VIIIe quadriennale nazionale d'arte di Roma, décembre 1959-juin 1960, No. 16, p. 174.
Milan, Palazzo Reale, I Surrealisti, juin-septembre 1989 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition p. 538).
Jérusalem, The Israel Museum, Dreaming with Open Eyes, The Vera and Arturo Schwarz Collection of Dada and Surrealist Art in the Israel Museum, décembre 2000-janvier 2001, No. 54 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition p. 139).
Rome, Complesso Monumentale del Vittoriano, Dada e Surrealismo riscoperti, octobre 2009-février 2010.
更多详情
'LE GRAND MONDE'; SIGNED LOWER LEFT; SIGNED, TITLED AND DATED ON THE REVERSE; OIL AND ASSEMBLAGE OF FABRIC ON CANVAS.

拍品专文

Bona Tibertelli de Pisis -dite Bona- est née en 1926 à Rome. Elle qui se décrit comme « autodidacte et igorante » découvre la peinture par l’intermédiaire de son oncle le peintre métaphysique Filippo de Pisis. De l’Atelier d’art Venturi de Modène à l’Académie des beaux-arts de Venise elle parfait ainsi sa formation. En 1947 elle rencontre à Paris le poète André Pieyre de Mandiargues qu’elle épousera et qui la met en en contact avec André Breton et le groupe surréaliste. Elle expose dès 1952 son travail à la galerie Berggruen puis à Milan l’année suivante. En 1953, elle participe à l’exposition surréaliste de la galerie L’Etoile scellée ainsi qu’aux expositions internationales du groupe surréaliste de Paris en 1959 et 1960. A partir de 1958 elle abandonne la figuration pour une peinture abstraite dans laquelle elle incorpore différentes matières. Elle délaisse finalement la peinture au profit de collages textiles : elle récupère des rebus de tissus qu’elle recoud et assemble avant de leur attribuer des titre emprunts d’un mysticisme nourri de ses nombreux voyages en Inde et au Mexique. Ecrivaine autant que peintre, elle traduit des œuvres en italien avant de publier ses propres écrits tels que La Cafarde en 1967 puis Bonaventure, son autobiographie en 1977 ou encore des poèmes à l’instar du recueil A moi-même en 1988. Elle s’éteint à Paris en 2000 juste après avoir terminé de la rédaction de ses mémoires d’enfance publiées à titre posthume : Vivre en herbe.

Bona Tibertelli de Pisis—aka Bona—was born in Rome in 1926. She described herself as an “ignorant autodidact,” but it was her uncle, metaphysical painter Filippo de Pisis, who introduced her to painting. She received exceptional training at the Atelier d’Art Venturi in Modena and then at the Académie des Beaux-Arts in Venise. She met poet and future husband André Pieyre de Mandiargues in Paris in 1947. De Mandiargues introduced her to André Breton and the Surrealists. She showed her work in 1952 at the Berggruen Gallery, then at a 1953 show in Milan. She participated in the 1953 Surrealist Exhibition at the l’Etoile Scellée gallery and the International Surrealist Exhibitions in Paris in 1959 and 1960. In 1958, the artist departed from figurative art and adopted an abstract style, incorporating various materials into her paintings. Ultimately, she departed from painting in favour of textile collages that she created by assembling and sewing together bits of fabric. Her collages had mystical titles, a vestige no doubt of her many trips to India and Mexico. She was also an accomplished writer who translated works into Italian before publishing her own written work. She published La Cafarde in 1967, Bonaventure, her autobiography, in 1977, and a collection of poems titled A moi-même in 1988. She died in Paris in 2000, having just finished editing her childhood memoirs Vivre en herbe, which were published posthumously.

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