拍品专文
The present gueridon epitomises the French 'Japonisme' style fashionable during the second half of the 19th century. The style was popularised by the colonisation of East Asia, the export of Japanese works of art to the West during the Meiji period and Japanese displays at the Great Exhibitions. The stylistic vocabulary interprets Japanese motifs such as the geometric fretwork, exotic peacock, bamboo framework and flowered-liana. The combination of gilt and silvered bronze gives an iridescent finish in imitation of Japanese mixed-metal objects known as mokume.
Similar designs incorporating this central peacock mount are repeated throughout the sculptor Eugène Cornu's oeuvre. Cornu, who owned marble quarries in Algeria, partnered with the bronzier G. Viot & Cie, and together the firm created luxurious objects and furniture made from marble mounted in enamel and bronze, as well as vases and fountains in marble. They found great success at the 1867 Exposition Universelle in Paris, winning the médaille d'or.
Two variations of this whimsical gueridon similarly attributed to Cornu and Viot are presently known; one supported by a peacock, as in the present lot, and the other by a crane. Several peacock-form tables have sold: Christie's, London: 7 February 2001, lot 441; 23 September 2010, lots 75 and 76, each inset with a marble or onyx top. The present lot with finely enamelled earthenware top is decidedly rarer.
Ce guéridon est l’apothéose du japonisme français à la mode durant la seconde moitié du XIXe siècle. Ce style fut popularisé par l’arrivée d’objets japonais en occident avec les Grandes expositions. Le vocabulaire stylistique interprète les motifs japonais comme la frise de grecques géométriques, le paon exotique, le bambou et les rinceaux fleuris. L’alliance du bronze doré et du bronze argenté donne un aspect iridescent imitant la technique du métal mixte japonais mokume.
On retrouve ce même paon central dans l’œuvre du sculpteur Eugène Cornu. Cornu qui possédait des carrières de marbre en Algérie, s’était associé avec le bronzier G. Viot & Cie et ensemble ils créèrent des objets, des meubles de luxe en marbre montés d’émaux et de bronze ainsi que des vases et des fontaines en marbre. Ils eurent beaucoup de succès lors de l’Exposition universelle de 1867 à Paris où ils gagnèrent la médaille d’or. On connaît aujourd’hui deux variations de ce guéridon attribuées à G. Viot & Cie. L’un est soutenu par un paon comme ici et l’autre par une grue. Différentes tables en forme de paon se sont vendues : Christie's, Londres: 7 février 2001, lot 441;
23 septembre 2010, lots 75 et 76, l’un garni d’un plateau en marbre l’autre en onyx. Avec son plateau en céramique finement émaillée ce guéridon est la version la plus rare.