Barre de bois rond A 00321040
细节
André Cadere (1934-1978)
Barre de bois rond A 00321040
vingt segments de bois peints et assemblés
82.5 x 4 cm.
Exécuté en 1977
twenty segments of painted wood assemblage
32 ½ x 1 5/8 in.
Executed in 1977
Barre de bois rond A 00321040
vingt segments de bois peints et assemblés
82.5 x 4 cm.
Exécuté en 1977
twenty segments of painted wood assemblage
32 ½ x 1 5/8 in.
Executed in 1977
来源
Galerie MTL, Bruxelles.
Galerie Véga, Liège.
Galerie des Beaux-arts [Marie-Puck Broodthaers], Bruxelles.
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel.
Galerie Véga, Liège.
Galerie des Beaux-arts [Marie-Puck Broodthaers], Bruxelles.
Acquis auprès de celle-ci par le propriétaire actuel.
出版
K. Grässlin, F. Hergott, A. Van Grevenstein, André Cadere, Catalogue Raisonné, Cologne, 2008, no. A 99 (illustré en couleurs, p. 97).
展览
New York, MoMa PS1 (octobre-décembre 1989); Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (juillet-octobre 1992), Andre Cadere : all walks of life.
Munich, Kunstverein Munchen; Hambourg, Kunstverein Hamburg; Graz, Neue Galerie, André Cadere. Unordnung herstellen. Geschichte einer Arbeit, janvier-septembre 1996.
Baden-Baden, Staatliche Kunsthalle ; Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris; Maastricht, Bonnefantenmuseum, André Cadere. Peinture sans fin, octobre 2007-mai 2008 (une vue d'exposition illustrée en couleurs, pp. 114 et 118).
Paris, Musée National d'Art Moderne, Centre Pompidou, André Cadere, novembre 2018-avril 2019.
Munich, Kunstverein Munchen; Hambourg, Kunstverein Hamburg; Graz, Neue Galerie, André Cadere. Unordnung herstellen. Geschichte einer Arbeit, janvier-septembre 1996.
Baden-Baden, Staatliche Kunsthalle ; Paris, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris; Maastricht, Bonnefantenmuseum, André Cadere. Peinture sans fin, octobre 2007-mai 2008 (une vue d'exposition illustrée en couleurs, pp. 114 et 118).
Paris, Musée National d'Art Moderne, Centre Pompidou, André Cadere, novembre 2018-avril 2019.
注意事项
Artist's Resale Right ("droit de Suite").
If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.
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details.
更多详情
« Qu’est ce qui reste aujourd’hui du passage d’André Cadere dans le monde de l’art ? […] Où le ranger, sous quelle rubrique le classer ? C’est la question qui commande toute la vie de Cadere – personne déplacée, au sens de la géographie comme au sens des convenances, et dont la place fut celle de celui qui n’en a pas, s’infiltrant au-dedans pour incarner le dehors, arpentant le dehors pour parler du dedans. »
Jean-Pierre Criqui
D’origine roumaine et né à Varsovie (où son père diplomate est alors en poste), André Cadere émigre à Paris en 1967. Fréquentant un temps le lettriste Isidore Isou et les acteurs de l’avant-garde minimale et conceptuelle de l’époque, il réalise au début des années 1970 sa première barre de bois rond. Comme il le définit lui-même, cette barre est « composée de segments peints avec différentes couleurs ; ces segments ont leur longueur égale au diamètre du matériau utilisé et sont assemblés selon un système mathématique de permutations incluant une erreur ».
Objet singulier, la barre de bois rond accompagne Cadere au gré de ses déambulations, à la fois dans et en dehors du monde de l’art – vernissages d’expositions auxquels il n’est pas convié (comme celle de Niele Toroni à la galerie Yvon Lambert en 1970), errances dans le quartier de Saint-Germain des Prés ou à la documenta de Kassel (1972) – et agit comme le vecteur de la « stratégie du déplacement » de l’artiste. Ce dernier insiste par ailleurs sur le fait que ses barres ne sont pas des sculptures mais des « peintures sans fin », œuvres sans recto ni verso, et sans non plus d’instructions spécifiques de présentation (elles peuvent être indifféremment déposées sur le sol, adossées à un mur, allongées sur un rebord, etc.). Ce faisant, elles viennent interroger les codes traditionnels qui régissent l’exposition d’une œuvre et sa vision par le public.
'What remains today of André Cadere's contributions to the art world? […] Where do we put him? To which school to we assign him? That was the question that ruled over the entire life of Cadere – a displaced person, both in the geographic sense and in terms of his sensibilities. His place was that of someone who has no place, sneaking inside to embody the outside, or lurking on the outside to speak of the inside.'
Jean-Pierre Criqui
Born of Romanian parents in Warsaw (where his diplomat father was stationed at the time), André Cadere emigrated to Paris in 1967. After frequenting, for a spell, the literary figure Isidore Isou and the minimalist, conceptual avant-garde actors of the era, at the start of the 1970s he created his first round bar of wood. As he himself defined it, the bar is 'composed of segments painted with different colours; the length of these segments is equal to the diameter of the material used and are assembled using a sequence of mathematical permutations that includes an error'.
The round bar of wood was a singular object that accompanied Cadere over the course of his meanderings, both inside and outside the art world – opening nights at galleries to which he was not invited (such as Niele Toroni's show at the Yvon Lambert gallery in 1970), strolling in the Saint-Germain des Prés district or at the Kassel documenta (1972) – and functioned as the vector for the artist's 'movement strategy'. He insisted, moreover, on the fact that the bars are not sculptures, but 'paintings without ends', works with neither front nor back, and also without any specific display instructions (they may be placed on the ground, leaned against a wall, or laid down on a ledge or sill). In this way, they challenge the conventional rules that govern the display of artwork and its viewing by an audience.
Jean-Pierre Criqui
D’origine roumaine et né à Varsovie (où son père diplomate est alors en poste), André Cadere émigre à Paris en 1967. Fréquentant un temps le lettriste Isidore Isou et les acteurs de l’avant-garde minimale et conceptuelle de l’époque, il réalise au début des années 1970 sa première barre de bois rond. Comme il le définit lui-même, cette barre est « composée de segments peints avec différentes couleurs ; ces segments ont leur longueur égale au diamètre du matériau utilisé et sont assemblés selon un système mathématique de permutations incluant une erreur ».
Objet singulier, la barre de bois rond accompagne Cadere au gré de ses déambulations, à la fois dans et en dehors du monde de l’art – vernissages d’expositions auxquels il n’est pas convié (comme celle de Niele Toroni à la galerie Yvon Lambert en 1970), errances dans le quartier de Saint-Germain des Prés ou à la documenta de Kassel (1972) – et agit comme le vecteur de la « stratégie du déplacement » de l’artiste. Ce dernier insiste par ailleurs sur le fait que ses barres ne sont pas des sculptures mais des « peintures sans fin », œuvres sans recto ni verso, et sans non plus d’instructions spécifiques de présentation (elles peuvent être indifféremment déposées sur le sol, adossées à un mur, allongées sur un rebord, etc.). Ce faisant, elles viennent interroger les codes traditionnels qui régissent l’exposition d’une œuvre et sa vision par le public.
'What remains today of André Cadere's contributions to the art world? […] Where do we put him? To which school to we assign him? That was the question that ruled over the entire life of Cadere – a displaced person, both in the geographic sense and in terms of his sensibilities. His place was that of someone who has no place, sneaking inside to embody the outside, or lurking on the outside to speak of the inside.'
Jean-Pierre Criqui
Born of Romanian parents in Warsaw (where his diplomat father was stationed at the time), André Cadere emigrated to Paris in 1967. After frequenting, for a spell, the literary figure Isidore Isou and the minimalist, conceptual avant-garde actors of the era, at the start of the 1970s he created his first round bar of wood. As he himself defined it, the bar is 'composed of segments painted with different colours; the length of these segments is equal to the diameter of the material used and are assembled using a sequence of mathematical permutations that includes an error'.
The round bar of wood was a singular object that accompanied Cadere over the course of his meanderings, both inside and outside the art world – opening nights at galleries to which he was not invited (such as Niele Toroni's show at the Yvon Lambert gallery in 1970), strolling in the Saint-Germain des Prés district or at the Kassel documenta (1972) – and functioned as the vector for the artist's 'movement strategy'. He insisted, moreover, on the fact that the bars are not sculptures, but 'paintings without ends', works with neither front nor back, and also without any specific display instructions (they may be placed on the ground, leaned against a wall, or laid down on a ledge or sill). In this way, they challenge the conventional rules that govern the display of artwork and its viewing by an audience.
拍场告示
Les dimensions de ce lot sont : 82.5 x 4 cm. (32 ½ x 1 5/8 in.)
Veuillez noter que ce lot est soumis au Droit de Suite.
This lot dimensions are: 82.5 x 4 cm. (32 ½ x 1 5/8 in.)
Please note that this Lot is subject to the Artist's Resale Right.
Veuillez noter que ce lot est soumis au Droit de Suite.
This lot dimensions are: 82.5 x 4 cm. (32 ½ x 1 5/8 in.)
Please note that this Lot is subject to the Artist's Resale Right.
荣誉呈献
Paul Nyzam
Head of Department