拍品专文
Une femme blonde en costume clair est assaillie par une horde d’oiseaux : telle est la scène qui se déroule dans cette photographie d’Alex Prager. La référence au célèbre film d’Alfred Hitchcock Les oiseaux (1963) est presque trop évidente. Pourtant, drame, nostalgie et humour sont présents dans cette mise en scène réalisée avec soin, présentant un univers vintage tinté de couleurs kodachromes.
Artiste autodidacte, Alex Prager s’inspire aussi bien de la culture populaire américaine que du cinéma des années 1970. Travaillant la vidéo et la photographie, son œuvre se distingue par la réminiscence de styles passés, tels que le film noir et la fiction, qu’elle se réapproprie selon ses propres méthodes. Sa carrière prend un tournant lorsqu’une de ses photographies est présentée en 2010 au MoMA de New York dans le cadre de l’exposition New Photography. Depuis, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions et récemment une rétrospective organisée par le musée des Beaux-Arts de Locle et la galerie Lehman Maupin (New York/Hong Kong).
Pour réaliser Eve, Prager se sert de pigeons entrainés : le dompteur se place hors du cadre aux pieds du mannequin et, au signal de la photographe, ouvre les cages des oiseaux. « Je n’avais pas idée à quel point les oiseaux s’envoleraient rapidement. Dans plusieurs prises, seul le pied d’un oiseau figure, tout le reste ayant déjà disparu ». Travaillant avec un appareil argentique, réaliser la bonne prise n’a pas été une chose aisée et c’est avec brio qu’Alex Prager nous dévoile cette photographie issue de l’iconographie hollywoodienne.
A blonde woman in a light-coloured suit is assaulted by a flock of birds: that is the scene portrayed in this photo by Alex Prager. The reference to the classic Alfred Hitchcock film The Birds (1963) is almost too evident. Still, drama, nostalgia and humour are all there in this carefully staged scene, presenting a vintage world tinted in Kodachrome colours.
Alex Prager is a self-taught artist inspired by American pop culture and 1970s cinema. Working in videography and photography, she creates work that stands out for its reminiscences of outdated styles, such as film noir and drama, which she re-appropriates using her own methods. Her career turned a corner when one of her photos was presented in 2010 at MoMA in New York as part of the New Photography exhibition. Since then, her work has been the focus of several shows and a recent retrospective organised by the Musée des Beaux-Arts in Locle and the Lehman Maupin gallery (New York/Hong Kong).
To create Eve, Prager used trained pigeons: the handler crouched outside the frame at the model's feet and, when signalled by the photographer, opened the bird cages. 'I never had any idea how quickly the birds would fly away. In a few shots, there is just the foot of a bird because all the others had already flown off.' Working with a film camera, getting the right shot was no easy feat and Alex Prager brilliantly managed to capture for us this iconic image embodying the Hollywood canon.
Artiste autodidacte, Alex Prager s’inspire aussi bien de la culture populaire américaine que du cinéma des années 1970. Travaillant la vidéo et la photographie, son œuvre se distingue par la réminiscence de styles passés, tels que le film noir et la fiction, qu’elle se réapproprie selon ses propres méthodes. Sa carrière prend un tournant lorsqu’une de ses photographies est présentée en 2010 au MoMA de New York dans le cadre de l’exposition New Photography. Depuis, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions et récemment une rétrospective organisée par le musée des Beaux-Arts de Locle et la galerie Lehman Maupin (New York/Hong Kong).
Pour réaliser Eve, Prager se sert de pigeons entrainés : le dompteur se place hors du cadre aux pieds du mannequin et, au signal de la photographe, ouvre les cages des oiseaux. « Je n’avais pas idée à quel point les oiseaux s’envoleraient rapidement. Dans plusieurs prises, seul le pied d’un oiseau figure, tout le reste ayant déjà disparu ». Travaillant avec un appareil argentique, réaliser la bonne prise n’a pas été une chose aisée et c’est avec brio qu’Alex Prager nous dévoile cette photographie issue de l’iconographie hollywoodienne.
A blonde woman in a light-coloured suit is assaulted by a flock of birds: that is the scene portrayed in this photo by Alex Prager. The reference to the classic Alfred Hitchcock film The Birds (1963) is almost too evident. Still, drama, nostalgia and humour are all there in this carefully staged scene, presenting a vintage world tinted in Kodachrome colours.
Alex Prager is a self-taught artist inspired by American pop culture and 1970s cinema. Working in videography and photography, she creates work that stands out for its reminiscences of outdated styles, such as film noir and drama, which she re-appropriates using her own methods. Her career turned a corner when one of her photos was presented in 2010 at MoMA in New York as part of the New Photography exhibition. Since then, her work has been the focus of several shows and a recent retrospective organised by the Musée des Beaux-Arts in Locle and the Lehman Maupin gallery (New York/Hong Kong).
To create Eve, Prager used trained pigeons: the handler crouched outside the frame at the model's feet and, when signalled by the photographer, opened the bird cages. 'I never had any idea how quickly the birds would fly away. In a few shots, there is just the foot of a bird because all the others had already flown off.' Working with a film camera, getting the right shot was no easy feat and Alex Prager brilliantly managed to capture for us this iconic image embodying the Hollywood canon.