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Charles Filiger (1863-1928) s’est lié avec Paul Gauguin qu’il fréquente à Pont-Aven en 1888, puis au Pouldu en 1889 et 1890. Aux côtés de son aîné, son évolution est rapide et il adopte le synthétisme pontavénien, jouant sur l’agencement de plans simplifiés enserrés dans des cernes. Dans cette étude, Filiger utilise un trait bleu pour délimiter les différents plans du costume et du corps de modèle.
Au Pouldu, le peintre a trouvé une nature encore préservée et l’isolement qui lui convient. Il fait poser de jeunes garçons des fermes voisines qui lui servent de modèles pour les personnages de ses évocations religieuses. Par comparaison avec d’autres études, ce dessin peut être daté de 1890.
Il a été acquis auprès de Filiger en 1897 par Paul Paradeise qui passe des vacances au Pouldu. Le collectionneur, directeur financier de la société Revillon, alors la principale entreprise de fourrures en France, était un passionné de peinture et s’est lié avec Filiger.
Charles Filiger (1863-1928) befriended Paul Gauguin, spending time with him in Pont-Aven in 1888, and again in Le Pouldu in 1889 and 1890. He made rapid progress at the older man’s side and adopted the Pont Aven synthetist approach, playing on the arrangement of simplified planes enclosed by outlines. In this study, Filiger uses a blue line to define the different planes of the model’s clothing and body.
In Le Pouldu, the painter found a pristine natural setting and the isolation that suited him. He had young boys from nearby farms pose for him, using them as models for the figures in his religious evocations. This drawing can be dated to 1890 through comparison with other studies.
It was purchased from Filiger in 1897 by Paul Paradeise, who was on holiday in Le Pouldu. The collector, who was the financial director of Revillon, France’s main fur company, was passionate about painting and a friend of Filiger.