Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)
Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)
Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)
5 更多
Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)
8 更多
This lot is offered without reserve. Lot transfer… 显示更多 Arrivé à Paris en 1884, Émile-Antoine Bourdelle intègre l’atelier de Falguière à l’École des Beaux-Arts, avant d’être engagé par Rodin comme praticien vers 1893. Les deux hommes se lient rapidement d’amitié, et Rodin apporte à son élève un soutien précieux au début de sa carrière, lui permettant d’exploiter ses dons avec une liberté que n’auraient pas permis les méthodes officielles. Rodin dira de son protégé : « Bourdelle est un de ces hommes et de ces artistes dont on doit parler. C’est un éclaireur de l’avenir » (« Émile-Antoine Bourdelle », in Volne Smery, Paris, 1909). Si l’influence du maître est manifeste dans l’œuvre de Bourdelle, ce dernier cherche rapidement à gagner en indépendance et à affirmer son propre style. Évoquant Rodin, il écrit en 1905 : « J’ai travaillé pour lui, je l'ai fréquenté et je lui voue une admiration profonde. Mais celui qui suit restera toujours derrière. J’ai donc acquis tout le savoir que j’ai été capable d’acquérir des autres et, l'ayant digéré, je cherche de tout mon penchant naturel à rester moi-même » (cité in P. Curtis, « Lettre d’Émile-Antoine Bourdelle », Paris, 1988, p. 171).Un idéal aux accents essentiellement classiques prend forme chez le sculpteur. À l'instar de son contemporain Aristide Maillol, Bourdelle s'inspire du rêve d'un passé archaïque – qu'il réinterprète, toutefois, avec une vigueur et un héroïsme bien éloignés du caractère idyllique de la statuaire de Maillol. Bourdelle « préférait la conception spirituelle et architecturale de la sculpture égyptienne et de l'art grec primitif à l'idéalisme virtuose et lumineux des modelages de l'âge de Phidias. Il appréciait la “sagesse ardente” des églises romanesques et gothiques, davantage que les chefs-d'œuvre de la Renaissance italienne » (M. Dufet, 'Bourdelle the Forerunner', in Sculpture of Antoine Bourdelle, cat. exp., Hirschl and Adler Galleries, Inc., New York, 1970, p. 14).Having arrived in Paris in 1884, Émile-Antoine Bourdelle joined Falguière’s studio at the École des Beaux-arts, before Rodin appointed him as an assistant in around 1893. The two men quickly became friends and Rodin gave Bourdelle valuable support at the beginning of his career, enabling him to make use of his talents with a freedom that official methods would not have permitted. As Rodin said on the subject of his protégé “Bourdelle is one of those people and artists that one has to talk about. He is a pathfinder of the future” (‘Émile-Antoine Bourdelle’, in Volne Smery, Paris, 1909). While the influence of the master is evident in his work, Bourdelle soon sought to become more independent and establish his own style. Referring to Rodin, in 1905 he wrote: “I worked for him, spent time with him and profoundly admire him. But he who follows will always be behind. So I absorbed all the science I was capable of learning from others and after digesting it I aim with all my natural inclination to remain myself” (quoted in P. Curtis, Lettres d’Émile-Antoine Bourdelle, Paris, 1988, p. 171).Bourdelle's emerging ideal was essentially classical in spirit. Like Aristide Maillol, his contemporary, he was also guided by the dream of the archaic past, although Bourdelle's art is vigorously active and heroic in contrast to the idyllic character of Maillol's sculpture. Bourdelle "preferred the architectural and spiritualized conception of Egyptian sculpture and Greek art of the archaic period to the idealism and the masterful and luminous modelling of the age of Phydias. He appreciated the 'ardent wisdom' of Romanesque and Gothic churches more than the masterpieces of the Italian Renaissance" (M. Dufet, 'Bourdelle the Forerunner', in Sculpture of Antoine Bourdelle, exh. cat., Hirschl and Adler Galleries, Inc., New York, 1970, p. 14).
Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)

La Danse

细节
Émile-Antoine Bourdelle (1861-1929)
La Danse
signé '© BY BOURDELLE' (en bas à gauche) et numéroté et avec la marque du fondeur 'SUSSE FONDEUR PARIS N°5' (en bas à droite)
haut-relief en bronze à patine verte
176 x 150 x 17 cm.
Conçu en 1912; cette épreuve fondue en 1985 dans une édition de 5 exemplaires

signed '© BY BOURDELLE' (lower left) and numbered and with the foundry mark 'SUSSE FONDEUR PARIS N°5' (lower right)
high relief in bronze with green patina
69 3/8 x 59 x 6 5/8 in
Conceived in 1912; this bronze cast in 1985 in an edition of 5
来源
Musée Bourdelle, Paris
Paul Haim (acquis auprès de celui-ci)
Puis par descendance au propriétaire actuel
出版
C. Aveline et M. Dufet, Bourdelle et la danse, Paris, 1969, no. 99 (une autre épreuve illustrée).
I. Jianou et M. Dufet, Bourdelle, Paris, 1984, p. 112, no. 462 (la version en marbre illustrée, pl. 71).
注意事项
This lot is offered without reserve. Lot transferred to an outside warehouse. Thank you for contacting our service Post Sale (Sandra Balzani - postsaleParis@christies.com +33 (0) 1 40 76 84 10) in order to organize the collection of your lot.
更多详情
La Danse est l'un des bas-reliefs (ou métopes) qui ornent la façade du Théâtre des Champs-Élysées, avenue Montaigne, à Paris. Le personnage féminin sur le côté droit représente la célèbre danseuse américaine Isadora Duncan (1877-1927), qui bouscula toutes les conventions du ballet classique. En 1909, Bourdelle avait vu Duncan dans le rôle d'Iphigénie sur les planches du Théâtre du Châtelet, dans l'opéra éponyme de Christoph Willibald Gluck. Pris de fascination, il assista à de nombreuses représentations de l'Américaine par la suite. Elle ne posa que rarement pour lui ; Bourdelle réalisa la plupart de ses croquis de mémoire, après l'avoir vue danser.

La Danse is one of Bourdelle’s bas-reliefs or metope that decorates the façade of the Théâtre des Champs-Elysées in Paris, avenue Montaigne. The female figure on the right represents the famous American dancer Isadora Duncan (1877-1927), who tore down the conventions of classical dance. In 1909, Bourdelle attended a show at the Théâtre du Châtelet in Paris in which Isadora Duncan played the role of Iphigenia in Tauris in Christoph Willibald Gluck’s opera. He was fascinated by Duncan and went to see several of her performances. She rarely posed for him and most of Bourdelle’s sketches were done from memory, after seeing her on stage.

荣誉呈献

Pierre Martin Vivier
Pierre Martin Vivier

拍品专文

Rhodia Dufet-Bourdelle a confirmé l'authenticité de cette oeuvre en 1987.

更多来自 保罗·海姆的秘密花园

查看全部
查看全部