拍品专文
Cette œuvre a été authentifiée par Clément Borderie auprès duquel un certificat d'authenticité pourra être obtenu (sur demande et à la charge du client).
This piece was authenticated by Clément Borderie from which a certificate of authenticity can be obtained (on request and at the client's expense).
Les œuvres présentées ici ont été acquises entre les années 1950 et 1970 auprès d’André Borderie par Roland Avril et sa femme Zina.
Roland, André et Gérard Cyne, un ami artiste de la famille, se sont connus au central téléphonique de l’Inter-Urbain (les PTT) où ils travaillaient tous les trois. Dès lors, ils deviendront de fidèles amis. Seul Roland y restera pour y faire carrière. Gérard Cyne et André Borderie quitteront les PTT en 1948 pour s’installer à Bures-sur-Yvette, dans une « maison de poupée » selon Gérard, avec Pierre Székely, sa femme Véra et Maria la future femme d’André. Le pot jaune cosigné des trois artistes date de cette époque.
Gérard quitte assez vite ses amis pour reprendre un travail alimentaire qui lui permet de se consacrer à sa passion créatrice multiforme : écrire, peindre, sculpter, jouer et composer de la musique.
Dix ans plus tard, André s’installera à Senlis et Gérard aimera le rejoindre dans son atelier pour y peindre, sculpter… et beaucoup rire. Pour preuve, cette tête-portrait de Borderie avec une espèce de sourire intitulée Le gorille à bretelles, véritable trogne dessinée par Gérard à la demande d’André. Ou encore, le « sauveur », un détail, un petit œil ou une paire de chaussures, « ajouté en douce » par l’un sur le travail de l’autre, comme aimait le raconter Gérard (cf. André Borderie, Pour l’Homme simplement, catalogue d’exposition, Abbaye du Ronceray d’Angers, 1998, propos rapportés de Gérard Cyne).
Ils participeront ensemble à des expositions, en 1969 à la Galerie La Demeure, en 1972 à la Galerie Saint-André, en 1975 au Château d’Eymet puis à Senlis.
Roland Avril sera le premier des trois amis à partir brutalement en 1980. Cet évènement rapprochera Gérard Cyne de Zina Avril qui l’hébergera pendant 25 ans pour qu’il puisse se consacrer pleinement à son art jusqu’à sa mort en 2006, 8 ans après celle de son ami André. Jusqu’à ce jour ces œuvres sous toujours restées au sein de la famille, portant le témoignage de ces profondes amitiés.
The works presented here were obtained by Roland Avril and his wife Zina from André Borderie between 1950 and 1970.
Roland, André and Gérard Cyne, an artist friend of the family, met at the Inter-Urbain telephone exchange (PTT) where the three of them worked. From then on, they became loyal friends. Only Roland stayed on to make a career of it. Gérard Cyne and André Borderie left the PTT in 1948 to settle in Bures-sur-Yvette, in a "doll's house" according to Gérard, with Pierre Székely, his wife Véra and Maria, André's future wife. The yellow pot co-signed by the three artists dates from this period.
Gérard soon left his friends to take up a job in the food industry, which allowed him to devote himself to his various creative passions: writing, painting, sculpting, playing and composing music.
Ten years later, André moved to Senlis and Gérard liked to join him in his studio to paint, sculpt… and laugh a lot. Proof of this can be seen in this portrait of Borderie with a sort of smile entitled Le gorille à bretelles ("The gorilla with braces"), a real face drawn by Gérard at André's request. Or the “saviour”, a detail, a little eye or a pair of shoes, “added on the sly” by one of them to the work of the other, as Gérard liked to say (cf. André Borderie, Pour l'Homme simplement, exhibition catalogue, Abbaye du Ronceray d'Angers, 1998, remarks reported by Gérard Cyne).
They showed together in 1969 at the Galerie La Demeure, in 1972 at the Galerie Saint-André, in 1975 at the Château d'Eymet and then in Senlis.
Roland Avril was the first of the three friends to die suddenly in 1980. Roland's passing brought Gérard Cyne closer to Zina Avril who took him in for 25 years so that he could devote himself fully to his art until his death in 2006, eight years after that of his friend André.
These works have remained in the family to this day, bearing witness to these tight friendships.
This piece was authenticated by Clément Borderie from which a certificate of authenticity can be obtained (on request and at the client's expense).
Les œuvres présentées ici ont été acquises entre les années 1950 et 1970 auprès d’André Borderie par Roland Avril et sa femme Zina.
Roland, André et Gérard Cyne, un ami artiste de la famille, se sont connus au central téléphonique de l’Inter-Urbain (les PTT) où ils travaillaient tous les trois. Dès lors, ils deviendront de fidèles amis. Seul Roland y restera pour y faire carrière. Gérard Cyne et André Borderie quitteront les PTT en 1948 pour s’installer à Bures-sur-Yvette, dans une « maison de poupée » selon Gérard, avec Pierre Székely, sa femme Véra et Maria la future femme d’André. Le pot jaune cosigné des trois artistes date de cette époque.
Gérard quitte assez vite ses amis pour reprendre un travail alimentaire qui lui permet de se consacrer à sa passion créatrice multiforme : écrire, peindre, sculpter, jouer et composer de la musique.
Dix ans plus tard, André s’installera à Senlis et Gérard aimera le rejoindre dans son atelier pour y peindre, sculpter… et beaucoup rire. Pour preuve, cette tête-portrait de Borderie avec une espèce de sourire intitulée Le gorille à bretelles, véritable trogne dessinée par Gérard à la demande d’André. Ou encore, le « sauveur », un détail, un petit œil ou une paire de chaussures, « ajouté en douce » par l’un sur le travail de l’autre, comme aimait le raconter Gérard (cf. André Borderie, Pour l’Homme simplement, catalogue d’exposition, Abbaye du Ronceray d’Angers, 1998, propos rapportés de Gérard Cyne).
Ils participeront ensemble à des expositions, en 1969 à la Galerie La Demeure, en 1972 à la Galerie Saint-André, en 1975 au Château d’Eymet puis à Senlis.
Roland Avril sera le premier des trois amis à partir brutalement en 1980. Cet évènement rapprochera Gérard Cyne de Zina Avril qui l’hébergera pendant 25 ans pour qu’il puisse se consacrer pleinement à son art jusqu’à sa mort en 2006, 8 ans après celle de son ami André. Jusqu’à ce jour ces œuvres sous toujours restées au sein de la famille, portant le témoignage de ces profondes amitiés.
The works presented here were obtained by Roland Avril and his wife Zina from André Borderie between 1950 and 1970.
Roland, André and Gérard Cyne, an artist friend of the family, met at the Inter-Urbain telephone exchange (PTT) where the three of them worked. From then on, they became loyal friends. Only Roland stayed on to make a career of it. Gérard Cyne and André Borderie left the PTT in 1948 to settle in Bures-sur-Yvette, in a "doll's house" according to Gérard, with Pierre Székely, his wife Véra and Maria, André's future wife. The yellow pot co-signed by the three artists dates from this period.
Gérard soon left his friends to take up a job in the food industry, which allowed him to devote himself to his various creative passions: writing, painting, sculpting, playing and composing music.
Ten years later, André moved to Senlis and Gérard liked to join him in his studio to paint, sculpt… and laugh a lot. Proof of this can be seen in this portrait of Borderie with a sort of smile entitled Le gorille à bretelles ("The gorilla with braces"), a real face drawn by Gérard at André's request. Or the “saviour”, a detail, a little eye or a pair of shoes, “added on the sly” by one of them to the work of the other, as Gérard liked to say (cf. André Borderie, Pour l'Homme simplement, exhibition catalogue, Abbaye du Ronceray d'Angers, 1998, remarks reported by Gérard Cyne).
They showed together in 1969 at the Galerie La Demeure, in 1972 at the Galerie Saint-André, in 1975 at the Château d'Eymet and then in Senlis.
Roland Avril was the first of the three friends to die suddenly in 1980. Roland's passing brought Gérard Cyne closer to Zina Avril who took him in for 25 years so that he could devote himself fully to his art until his death in 2006, eight years after that of his friend André.
These works have remained in the family to this day, bearing witness to these tight friendships.