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Né parisien en 1920, Olivier Debré est l’une des figures majeures de l’Abstraction Lyrique. Ses premières œuvres reflètent l’influence de la calligraphie japonaise, l’artiste ayant recours à la gouache et à l’encre, avant de rapidement prendre un virage insufflé par les recherches américaines des représentants de l’Expressionnisme Abstrait, et notamment de Mark Rothko.
Mais tandis que les titres de ce dernier sont tautologiques, ceux de Debré sont significatifs, symboliques. Et lorsque Rothko provoque la sensation avec la couleur à partir de son arrangement sur la toile, Debré dresse une sensation vécue, tirée d’une perception originelle dans un lieu donné et réel. À l’instar des présents tableaux, ses rouges convoquent une sensation de tilleul en automne, ses jaunes le sentiment d’un ciel de Touraine et ses roses un souvenir du Yémen, où il voyage en 1994 pour un scénario écrit par l’écrivain et poète Bernard Noël.
Le peintre exalte ainsi ses émotions et les matérialise à travers de vastes toiles en mettant l’accent sur la couleur, à laquelle il restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. En 1995, le Jeu de Paume lui dédie une rétrospective mettant à l’honneur la liberté de son langage plastique et la chronologie de son œuvre, que le peintre qualifie d’abstraction fervente.
Parisian-born in 1920, Olivier Debré is one of the major figures of Lyrical Abstraction. His first works reflect the influence of Japanese calligraphy. Using gouache and ink, the artist very quickly made a turning point inspired by the American research of Abstract Expressionism representatives and in particular Mark Rothko.
But if the titles of the latter are tautological, those of Debré are significant, symbolic. And while Rothko creates sensation with colour from his arrangement on the canvas, Debré draws up a live sensation, stemming from an original perception in a given and real place. Like the present paintings, his reds evoke a sensation of linden trees in autumn, his yellows convey the feeling of a Touraine sky and his pinks a memory of Yemen, where he travelled in 1994 for a screenplay written by the writer and poet Bernard Noël.
Hence, the painter exalts his emotions and materializes them through large canvases with an emphasis on colour, to which he remained faithful until the end of his life. In 1995, the Jeu de Paume dedicated a retrospective to him, highlighting the freedom of his visual language and the chronology of his work, which the painter describes as fervent abstraction.
Mais tandis que les titres de ce dernier sont tautologiques, ceux de Debré sont significatifs, symboliques. Et lorsque Rothko provoque la sensation avec la couleur à partir de son arrangement sur la toile, Debré dresse une sensation vécue, tirée d’une perception originelle dans un lieu donné et réel. À l’instar des présents tableaux, ses rouges convoquent une sensation de tilleul en automne, ses jaunes le sentiment d’un ciel de Touraine et ses roses un souvenir du Yémen, où il voyage en 1994 pour un scénario écrit par l’écrivain et poète Bernard Noël.
Le peintre exalte ainsi ses émotions et les matérialise à travers de vastes toiles en mettant l’accent sur la couleur, à laquelle il restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie. En 1995, le Jeu de Paume lui dédie une rétrospective mettant à l’honneur la liberté de son langage plastique et la chronologie de son œuvre, que le peintre qualifie d’abstraction fervente.
Parisian-born in 1920, Olivier Debré is one of the major figures of Lyrical Abstraction. His first works reflect the influence of Japanese calligraphy. Using gouache and ink, the artist very quickly made a turning point inspired by the American research of Abstract Expressionism representatives and in particular Mark Rothko.
But if the titles of the latter are tautological, those of Debré are significant, symbolic. And while Rothko creates sensation with colour from his arrangement on the canvas, Debré draws up a live sensation, stemming from an original perception in a given and real place. Like the present paintings, his reds evoke a sensation of linden trees in autumn, his yellows convey the feeling of a Touraine sky and his pinks a memory of Yemen, where he travelled in 1994 for a screenplay written by the writer and poet Bernard Noël.
Hence, the painter exalts his emotions and materializes them through large canvases with an emphasis on colour, to which he remained faithful until the end of his life. In 1995, the Jeu de Paume dedicated a retrospective to him, highlighting the freedom of his visual language and the chronology of his work, which the painter describes as fervent abstraction.