拍品专文
Schématisée à l'extrême, cette Main couchée présente une forme de pèle qui se déploie à l'horizontale et pointe sur le côté. Si les quatre tiges saillantes – dont trois pointent vers le bas et une vers le haut – font office de doigts, l'association de ces arêtes coupantes et de ces tiges aiguisées fait aussi penser à un instrument primitif, voire à une arme.
Sujet de prédilection de González, le corps humain habite son œuvre du début à la fin de sa carrière. Or son attention se tourne plus particulièrement vers le thème de la main autour de 1937, en pleine Guerre d'Espagne. Après s'être ouvertement rallié à la cause républicaine en 1937 avec La Montserrat, une paysanne catalane représentée en mère courage, González va réaliser dans la même veine militante une série de figures abstraites, dont la combativité se traduit par des mains ou des poings levés.
Dans certaines œuvres de cette période, l'artiste se concentre exclusivement sur le motif qui incarne l'esprit résistant : la main levée, dont les contours irréguliers et/ou les piques saillantes viennent saisir toute la violence de l'époque. Si la main de la présente sculpture manifeste la même ardeur, la même pugnacité, elle se distingue par sa position allongée. Main couchée n'en demeure pas moins une expression percutante de la solidarité de González envers ses compatriotes, qui combattent alors en Espagne au nom de la démocratie et de la liberté.
Main couchée represents an abstracted hand, transformed into a spade-shaped element pointing sideways. Four vertical pointed rods—three projecting downwards, one upwards—represent the fingers. The combination of the sharp extremity and pointed rods make the work resemble a primitive tool or even a weapon.
The human body is at the heart of González’s oeuvre throughout his career. But his attention shifts specifically to the hand starting around 1937, in the midst of the Spanish Civil War. After signaling his support for Republican Spain in 1937 with his courageous Catalan peasant mother, The Montserrat, González pursues his politically-engaged work through abstracted figures whose combativeness is conveyed through their raised hands or fists.
In other works, González hones in on the motif that incarnates their resistant spirit: an upraised hand, whose jagged edges and/or projecting spikes capture the violence of the times. Reclining hand pursues this aggressive quality, but differs in its sideways disposition. Nonetheless, it remains an expression of González’s support for his compatriots fighting to preserve freedom and democracy in Spain.
Sujet de prédilection de González, le corps humain habite son œuvre du début à la fin de sa carrière. Or son attention se tourne plus particulièrement vers le thème de la main autour de 1937, en pleine Guerre d'Espagne. Après s'être ouvertement rallié à la cause républicaine en 1937 avec La Montserrat, une paysanne catalane représentée en mère courage, González va réaliser dans la même veine militante une série de figures abstraites, dont la combativité se traduit par des mains ou des poings levés.
Dans certaines œuvres de cette période, l'artiste se concentre exclusivement sur le motif qui incarne l'esprit résistant : la main levée, dont les contours irréguliers et/ou les piques saillantes viennent saisir toute la violence de l'époque. Si la main de la présente sculpture manifeste la même ardeur, la même pugnacité, elle se distingue par sa position allongée. Main couchée n'en demeure pas moins une expression percutante de la solidarité de González envers ses compatriotes, qui combattent alors en Espagne au nom de la démocratie et de la liberté.
Main couchée represents an abstracted hand, transformed into a spade-shaped element pointing sideways. Four vertical pointed rods—three projecting downwards, one upwards—represent the fingers. The combination of the sharp extremity and pointed rods make the work resemble a primitive tool or even a weapon.
The human body is at the heart of González’s oeuvre throughout his career. But his attention shifts specifically to the hand starting around 1937, in the midst of the Spanish Civil War. After signaling his support for Republican Spain in 1937 with his courageous Catalan peasant mother, The Montserrat, González pursues his politically-engaged work through abstracted figures whose combativeness is conveyed through their raised hands or fists.
In other works, González hones in on the motif that incarnates their resistant spirit: an upraised hand, whose jagged edges and/or projecting spikes capture the violence of the times. Reclining hand pursues this aggressive quality, but differs in its sideways disposition. Nonetheless, it remains an expression of González’s support for his compatriots fighting to preserve freedom and democracy in Spain.