Henri Matisse (1869-1954)
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Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the … 显示更多
Henri Matisse (1869-1954)

Jackie

细节
Henri Matisse (1869-1954)
Jackie
signé, daté et inscrit 'JACKIE H Matisse 47' (en bas à droite)

fusain et estompe sur papier
56.8 x 38.6 cm.
Exécuté en 1947

signed, dated and inscribed 'JACKIE H Matisse 47' (lower right)
charcoal and estompe on paper
22 3⁄8 x 15 1⁄4 in.
Executed in 1947
来源
Jacqueline Matisse Monnier, France (don de l'artiste en 1947).
展览
Stuttgart, Staatsgalerie et Hambourg, Bucerius Kunst Forum, Matisse, People, Masks, Models, septembre 2008-avril 2009, n°93, p. 185 (illustré).
Lyon, Musée des Beaux-Arts, Henri Matisse, Le laboratoire intérieur, décembre 2016-mars 2017, p. 295, no. 215 (illustré en couleurs).
注意事项
Artist's Resale Right ("droit de Suite"). If the Artist's Resale Right Regulations 2006 apply to this lot, the buyer also agrees to pay us an amount equal to the resale royalty provided for in those Regulations, and we undertake to the buyer to pay such amount to the artist's collection agent.

荣誉呈献

Antoine Lebouteiller
Antoine Lebouteiller Head of Department

拍品专文

Georges Matisse a confirmé l'authenticité de cette oeuvre.

"Son talent est une chose physique, qui réside dans sa main... Sa main le guide après avoir absorbé l'objet, et il ne le regarde plus. Il en dessine simplement le résultat qui est en lui, comme un négatif de film."
Jacqueline Matisse-Monnier cité dans H. Spurling, Matisse the Master, New York, 2007, p. 447.

"[Les fusain de Matisse] sont réalisés entièrement selon leurs propres termes et montrent sans exception l'étonnante maîtrise de Matisse de ce médium particulièrement sensuel. Les dégradés de tons sont extraordinairement subtils, mais semblent avoir été réalisés très spontanément […]. Au mieux, ils sont aussi riches sur le plan émotionnel que sur le plan technique et nous montrent un Matisse plus mortel que ses purs dessins au trait"
The Drawings of Henri Matisse, cat. exp., The Arts Council of Great Britain, Londres, 1984, p. 118-119.

"His talent was something physical, that lived in his hand... His hand guided him after absorbing the object and he no longer looked at it. What he drew of it was simply the result that was in him, like a film negative."
Jacqueline Matisse-Monnier quoted in H. Spurling, Matisse the Master, New York, 2007, p. 447.

"[Matisse's charcoals] are made entirely on their own terms and, without exception, show Matisse's stunning mastery of this exceptionally sensual medium. The progressions of tone are extraordinarily subtle yet seem to have been created quite spontaneously […]. At best, they are as rich emotionally as they are technically and they show us a more mortal Matisse than his pure line drawings."
The Drawings of Henri Matisse, exh. cat., The Arts Council of Great Britain, London, 1984, p. 118-119.

Connu pour ses dessins aux lignes fines et pures, réalisées à l’encre, Henri Matisse l’est tout autant pour ses dessins au fusain. Les deux techniques vont en effet de pair. Souvent, le fusain précède les dessins à la plume. Matisse écrivait que ces dernier étaient “toujours précédés par des études réalisées avec un medium moins rigoureux que la ligne pure, tel le fusain ou le dessin de base, qui [lui] permettent de creuser la personnalité du modèle, son expression, la qualité de la lumière environnante, l’ambiance et tout ce que seul le dessin peut traduire » (H. Matisse, ‘Notes of a Painter on his Drawing’, in J. Flam, éd., Matisse on Art, Berkeley, 1995, p. 130-131). De plus, comme en témoigne le présent fusain, cette technique lui permet de créer de subtils jeux d’ombre rappelant l’effet du sfumato de la Renaissance et traduisant le mystère de la lumière. Alors que la pureté de la plume et de l'encre sert à aplatir le motif, le dégradé de tons du fusain se prête à l'expression d'une forme arrondie et volumétrique. Avec un simple morceau de fusain, travaillant et retravaillant les lignes, l’artiste fait émerger de la feuille une image finale d’une extraordinaire précision et ressemblance.
L’artiste désormais à l’apogée de ses compétences en tant que dessinateur, voit en ses proches et en sa famille un moyen de perfectionner encore ses innovations techniques et d’explorer le potentiel formel et métaphorique du portait féminin. Portrait intime de sa petite-fille Jacqueline, le présent fusain témoigne de l’amour incontestable que porte Henri Matisse, grand père aimant alors âgé de 78 ans, envers Jacqueline, quant à elle âgée d’à peine 16 ans.
Matisse réalise ce portrait de sa petite fille en 1947; bien que la santé de l'artiste le fait souffrir, sa créativité, cependant, n'a jamais faibli et "sa concentration est alors terrifiante", rapporte Jacqueline (Jacqueline Matisse-Monnier cité dans H. Spurling, Matisse the Master, New York, 2007, p. 447).

Known for his ink drawings with their pure, thin lines, Henri Matisse is equally celebrated for his charcoal drawings. Indeed, the two techniques go hand in hand. His charcoals were often a prelude to his ink drawings. Matisse wrote that the latter were "always preceded by studies worked in a less rigorous medium than pure lines, such as charcoal or rough drawing which allowed [him] to dig into the personality of the model, their expression, the quality of the surrounding light, the ambiance and everything that only drawing can convey" (H. Matisse, Notes of a Painter on his Drawing’, in J. Flam, éd., Matisse on Art, Berkeley, 1995, p. 130-131). Moreover, as evidenced by this charcoal, the technique enabled him to create subtle shadow play that calls to mind the sfumato effect from the Renaissance and translates the mystery of light. While the purity of pen and ink flattens the subject, the progression of tones in charcoal lends itself to the expression of rounded forms with volume. With a mere chunk of charcoal, working and reworking the lines, the artist coaxes from the page a final image of extraordinary precision and resemblance.
Now at the peak of his drawing prowess, the artist sees in his friends and family a way to further perfect his technical innovations and to explore the formal and metaphorical potential of female portraits. This charcoal, an intimate portrait of his granddaughter Jacqueline, speaks to the indisputable love felt by Henri Matisse, a loving grandfather of 78, towards Jacqueline, who was just hardly 16 years old. Matisse realised this portrait of his granddaughter in 1947; although the artist's health made him suffer, his creativity never wavered and "his concentration then was terrifying", Jacqueline recounted (Jacqueline Matisse-Monnier quoted in H. Spurling, Matisse the Master, New York, 2007, p. 447).

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