拍品专文
This spectacular vase with its neoclassical mounts perfectly illustrates the enduring vogue for this precious material since antiquity. From the second half of the 18th century onwards, although porphyry still retained the prestige of an ancient, rare and therefore luxurious material, the imperial and religious symbolism that had been attached to it for centuries gradually faded away in favour of a decorative use of the greatest effect, which attracted courts throughout Europe.
Porphyry, a legendary stone
Of all the materials processed by man, porphyry is undoubtedly the one with the most singular fortune. Originating from quarries exploited in Antiquity but subsequently lost, its exact origin long remained a mystery. A technical challenge in the realm of the magical, working porphyry requires infinite patience. Its hardness, a symbol of excellence and eternity, contributed to the legendary character of this stone. Finally, its colour, to which it owes its name, has always been strongly linked to imperial glory. This is why porphyry has remained a favourite means for monarchs to demonstrate their political hegemony, to establish their enduring glory and to demonstrate the excellence of their artists and their taste. Our vase is sculpted in the only porphyry of the Ancients, the red porphyry of Egypt. The prestige of an ancient origin is compounded by a technical prowess. Working with porphyry is unimaginably difficult. And yet, one can note the regularity in the contours of this vase and the elegance of its curves and grooves. It was not until the 18th century that such a level of excellence was achieved.
The neoclassical style of its mount, as well as its size, most likely link it to an Italian production, probably Roman. It was there, at the end of the 18th century, that the most skillful and renowned artists for this type of work were to be found, starting with Lorenzo Cardelli (author of a large porphyry crater preserved in Rome, Galleria Borghese, inv. CXXV, whose forms are reminiscent of our lot) and Luigi Valadier, known for his outstanding mounted objects made of precious materials, to whom our precious vase can be attributed. A drawing of a candelabra project by Valadier illustrated in Enrico Colle's book Bronzi decorativi in Italia, which he presents as from Valadier's hand, confirms this attribution. Indeed, we find on this candelabra project perfectly identical bronze mounts resting on a covered vase that recalls the famous antique vase from Ravenna, known as the vase of the Marriage of Cana, dating from the 2nd-4th century.
Luigi Valadier (1726-1785), the mastery of mounted stones
Luigi Valadier was born in Rome in 1726 to a family of French origin. He grew up in Rome and trained as a goldsmith, which took him to Paris around 1754. He became Maître in Rome in 1760 and wasd soon famous for the quality of his workmanship as well as for his vigorous and dynamic style. He executed commissions for the Vatican, for the Borghese family, but also beyond the Alps for the Court of Portugal and for the English aristocracy. Pope Pius VI and even King Gustav III of Sweden also visited his workshop. His creations were mainly in silver, but his workshop also designed pieces in bronze and pietre dure, as in the present lot. A financial setback in 1785 drove him mad and he threw himself in the Tiber on 24 September 1785. He was buried in the church of Saint-Louis des Français where his tomb can still be seen.
A prestigious provenance
The provenance of this mounted porphyry vase is linked to a leading family of the early 19th century: the Princes Murat. The history of this vase may go back to the founder of the Murat family line, Joachim, Maréchal d'Empire and King of Naples from 1808. The Italian origin of this prestigious object could suggest a purchase by the King of Naples in the early 19th century. The porphyry vase is found in the Murat collections, in the middle of the 20th century, in their residence 28 rue de Monceau in Paris. It is reproduced on a gilt wood console in an article published in 1961 (E. Schlumberger, "La visite que la princesse Murat n'attendait pas", in Connaissance des Arts, no. 108, Feb. 1961, p. 39) following the death of Cécile Ney d'Elchingen, widow of the 5th Prince Murat († 1932). The Hotel Murat was destroyed in 1961 - it was built almost a century earlier (in 1856) and inaugurated in the presence of Empress Eugénie herself. The " Palais Murat ", which was visited by European royalty, was the setting for an important art collection, including 18th and 19th century furniture, precious objets d'art, tapestries, master paintings and family portraits. Several of these objects have resurfaced on the Paris market in recent years. We know of an exceptional pearl-set pocket watch by Piguet Meylan presented and sold at Christie's in Paris on 4 November 2015, lot 503. A very elegant piece of salon furniture bearing the rare stamp of Charles Jacques Petit, Jean-Baptiste Séné’s brother-in-law of was also presented for sale at Christie's in Paris on 22 September 2020.
Ce spectaculaire vase et ses montures néoclassiques illustrent parfaitement l’engouement pour ce précieux matériau que fut le porphyre et qui perdurait depuis l’Antiquité. A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, si le porphyre conserve encore le prestige d'un matériau antique, rare et par conséquent luxueux, la symbolique impériale et religieuse qui lui est attachée depuis des siècles s'efface peu à peu au profit d'un usage décoratif du plus grand effet, séduisant alors les cours de l'Europe entière.
Le Porphyre, une pierre légendaire
De tous les matériaux travaillés par l’Homme, le porphyre est sans doute celui qui connut la fortune la plus singulière. Issu de carrières exploitées dans l’Antiquité mais perdues par la suite, son origine exacte est longtemps demeurée mystérieuse. Défi technique de l’ordre du merveilleux, le travail du porphyre réclame une patience infinie. Sa dureté, symbole d’excellence et d’éternité, contribua au caractère légendaire de cette roche. Sa couleur enfin, à laquelle il doit son nom, a toujours été fortement liée à la gloire impériale. Aussi le porphyre est-il demeuré un moyen de prédilection pour les monarques de manifester leur hégémonie politique, d’établir la pérennité de leur gloire et de démontrer l’excellence de leurs artistes et de leur goût. Notre vase est sculpté dans le seul porphyre des Anciens; le porphyre rouge d’Egypte. A ce prestige d’une origine antique s’ajoute celui d’une prouesse technique. Le travail du porphyre est d'une difficulté inimaginable. Et pourtant, notons la régularité dans les contours de ce vase et l’élégance de ses courbes et de ses gorges. Il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour atteindre un tel niveau d’excellence.
Le style néoclassique de sa monture, ainsi que sa taille, le rattachent très vraisemblablement à une production italienne, sans doute romaine. C’est là que se trouvaient, à la fin du XVIIIe siècle, les artistes les plus habiles et les plus renommés pour ce genre d’ouvrages, à commencer par Lorenzo Cardelli (auteur d’un grand cratère en porphyre conservé à Rome, Galleria Borghese, inv. CXXV, dont les formes rappellent notre lot) et Luigi Valadier, connu pour ses formidables objets montés en matières précieuses à qui nous pouvons attribuer notre précieux vase. Un dessin de projet de candélabre par Valadier illustré dans l’ouvrage d’Enrico Colle Bronzi decorativi in Italia et qu’il présente comme de la main de Valadier vient confirmer cette attribution. En effet nous retrouvons sur ce projet de candélabre des montures de bronze parfaitement identiques reposant sur un vase couvert qui rappelle le fameux vase antique de Ravenne dit le vase du Mariage de Cana datant de 2e-4e siècle.
Luigi Valadier (1726-1785) où la maitrise des pierres montées
Luigi Valadier est né à Rome en 1726 d'une famille d'origine française. Il grandit à Rome et suit une formation d'orfèvre qui l'emmène à Paris vers 1754. Il est reçu maître à Rome en 1760 et devient très vite célèbre par sa qualité d'exécution mais également pour son style enlevé et dynamique. Il réalise des commandes pour le Vatican, pour la famille Borghèse mais aussi au-delà des Alpes pour la Cour du Portugal et pour l'aristocratie anglaise. Il reçoit également dans son atelier le pape Pie VI et même le roi Gustave III de Suède. Ses réalisations sont principalement en argent mais son atelier conçoit aussi des pièces en bronze ou en pierres dures comme en témoigne notre présent lot. Un revers financier en 1785 le rend fou et il se jette dans le Tibre le 24 septembre 1785. Il est enterré dans l'église Saint-Louis des Français où sa tombe est encore visible.
Une provenance prestigieuse
La provenance de ce vase de porphyre monté est liée à une famille influente, du début du XIXe siècle : les princes Murat. L’histoire de ce vase remonte peut-être au fondateur de la lignée des princes Murat, Joachim, maréchal d’Empire et roi de Naples à partir de 1808. L’origine italienne de cet objet de prestige peut laisser supposer à un achat du roi de Naples au début du XIXe siècle. On retrouve le vase de porphyre dans les collections Murat, au milieu du XXe siècle, déployées dans l’hôtel du 28, rue de Monceau à Paris. On le voit reproduit sur une console en bois doré dans un article paru en 1961 (E. Schlumberger, « La visite que la princesse Murat n'attendait pas », in Connaissance des Arts, no. 108, fév. 1961, p. 39) suite à la mort de Cécile Ney d'Elchingen, veuve du Ve prince Murat († 1932). L’hôtel Murat fut d’ailleurs détruit en 1961 après avoir été édifié près d’un siècle plus tôt (en 1856) et inauguré en présence de l’impératrice Eugénie en personne. Le « palais Murat », qui voyait passer les têtes couronnées d’Europe, était l’écrin d’une collection d’art importante, comprenant meubles des XVIIIe et XIXe siècle, objets d’art précieux, tapisseries, tableaux de maîtres et portraits de famille. Plusieurs de leurs objets sont notamment réapparus sur le marché parisien ces dernières années. Nous connaissons une exceptionnelle montre de poche sertie de perles par Piguet Meylan présentée et vendue chez Christie’s à Paris le 4 novembre 2015, lot 503. Un très élégant mobilier de salon portant la rare estampille de Charles Jacques Petit, beau-frère de Jean-Baptiste Séné, fut également présenté à la vente chez Christie’s à Paris le 22 septembre 2020.
Porphyry, a legendary stone
Of all the materials processed by man, porphyry is undoubtedly the one with the most singular fortune. Originating from quarries exploited in Antiquity but subsequently lost, its exact origin long remained a mystery. A technical challenge in the realm of the magical, working porphyry requires infinite patience. Its hardness, a symbol of excellence and eternity, contributed to the legendary character of this stone. Finally, its colour, to which it owes its name, has always been strongly linked to imperial glory. This is why porphyry has remained a favourite means for monarchs to demonstrate their political hegemony, to establish their enduring glory and to demonstrate the excellence of their artists and their taste. Our vase is sculpted in the only porphyry of the Ancients, the red porphyry of Egypt. The prestige of an ancient origin is compounded by a technical prowess. Working with porphyry is unimaginably difficult. And yet, one can note the regularity in the contours of this vase and the elegance of its curves and grooves. It was not until the 18th century that such a level of excellence was achieved.
The neoclassical style of its mount, as well as its size, most likely link it to an Italian production, probably Roman. It was there, at the end of the 18th century, that the most skillful and renowned artists for this type of work were to be found, starting with Lorenzo Cardelli (author of a large porphyry crater preserved in Rome, Galleria Borghese, inv. CXXV, whose forms are reminiscent of our lot) and Luigi Valadier, known for his outstanding mounted objects made of precious materials, to whom our precious vase can be attributed. A drawing of a candelabra project by Valadier illustrated in Enrico Colle's book Bronzi decorativi in Italia, which he presents as from Valadier's hand, confirms this attribution. Indeed, we find on this candelabra project perfectly identical bronze mounts resting on a covered vase that recalls the famous antique vase from Ravenna, known as the vase of the Marriage of Cana, dating from the 2nd-4th century.
Luigi Valadier (1726-1785), the mastery of mounted stones
Luigi Valadier was born in Rome in 1726 to a family of French origin. He grew up in Rome and trained as a goldsmith, which took him to Paris around 1754. He became Maître in Rome in 1760 and wasd soon famous for the quality of his workmanship as well as for his vigorous and dynamic style. He executed commissions for the Vatican, for the Borghese family, but also beyond the Alps for the Court of Portugal and for the English aristocracy. Pope Pius VI and even King Gustav III of Sweden also visited his workshop. His creations were mainly in silver, but his workshop also designed pieces in bronze and pietre dure, as in the present lot. A financial setback in 1785 drove him mad and he threw himself in the Tiber on 24 September 1785. He was buried in the church of Saint-Louis des Français where his tomb can still be seen.
A prestigious provenance
The provenance of this mounted porphyry vase is linked to a leading family of the early 19th century: the Princes Murat. The history of this vase may go back to the founder of the Murat family line, Joachim, Maréchal d'Empire and King of Naples from 1808. The Italian origin of this prestigious object could suggest a purchase by the King of Naples in the early 19th century. The porphyry vase is found in the Murat collections, in the middle of the 20th century, in their residence 28 rue de Monceau in Paris. It is reproduced on a gilt wood console in an article published in 1961 (E. Schlumberger, "La visite que la princesse Murat n'attendait pas", in Connaissance des Arts, no. 108, Feb. 1961, p. 39) following the death of Cécile Ney d'Elchingen, widow of the 5th Prince Murat († 1932). The Hotel Murat was destroyed in 1961 - it was built almost a century earlier (in 1856) and inaugurated in the presence of Empress Eugénie herself. The " Palais Murat ", which was visited by European royalty, was the setting for an important art collection, including 18th and 19th century furniture, precious objets d'art, tapestries, master paintings and family portraits. Several of these objects have resurfaced on the Paris market in recent years. We know of an exceptional pearl-set pocket watch by Piguet Meylan presented and sold at Christie's in Paris on 4 November 2015, lot 503. A very elegant piece of salon furniture bearing the rare stamp of Charles Jacques Petit, Jean-Baptiste Séné’s brother-in-law of was also presented for sale at Christie's in Paris on 22 September 2020.
Ce spectaculaire vase et ses montures néoclassiques illustrent parfaitement l’engouement pour ce précieux matériau que fut le porphyre et qui perdurait depuis l’Antiquité. A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, si le porphyre conserve encore le prestige d'un matériau antique, rare et par conséquent luxueux, la symbolique impériale et religieuse qui lui est attachée depuis des siècles s'efface peu à peu au profit d'un usage décoratif du plus grand effet, séduisant alors les cours de l'Europe entière.
Le Porphyre, une pierre légendaire
De tous les matériaux travaillés par l’Homme, le porphyre est sans doute celui qui connut la fortune la plus singulière. Issu de carrières exploitées dans l’Antiquité mais perdues par la suite, son origine exacte est longtemps demeurée mystérieuse. Défi technique de l’ordre du merveilleux, le travail du porphyre réclame une patience infinie. Sa dureté, symbole d’excellence et d’éternité, contribua au caractère légendaire de cette roche. Sa couleur enfin, à laquelle il doit son nom, a toujours été fortement liée à la gloire impériale. Aussi le porphyre est-il demeuré un moyen de prédilection pour les monarques de manifester leur hégémonie politique, d’établir la pérennité de leur gloire et de démontrer l’excellence de leurs artistes et de leur goût. Notre vase est sculpté dans le seul porphyre des Anciens; le porphyre rouge d’Egypte. A ce prestige d’une origine antique s’ajoute celui d’une prouesse technique. Le travail du porphyre est d'une difficulté inimaginable. Et pourtant, notons la régularité dans les contours de ce vase et l’élégance de ses courbes et de ses gorges. Il a fallu attendre le XVIIIe siècle pour atteindre un tel niveau d’excellence.
Le style néoclassique de sa monture, ainsi que sa taille, le rattachent très vraisemblablement à une production italienne, sans doute romaine. C’est là que se trouvaient, à la fin du XVIIIe siècle, les artistes les plus habiles et les plus renommés pour ce genre d’ouvrages, à commencer par Lorenzo Cardelli (auteur d’un grand cratère en porphyre conservé à Rome, Galleria Borghese, inv. CXXV, dont les formes rappellent notre lot) et Luigi Valadier, connu pour ses formidables objets montés en matières précieuses à qui nous pouvons attribuer notre précieux vase. Un dessin de projet de candélabre par Valadier illustré dans l’ouvrage d’Enrico Colle Bronzi decorativi in Italia et qu’il présente comme de la main de Valadier vient confirmer cette attribution. En effet nous retrouvons sur ce projet de candélabre des montures de bronze parfaitement identiques reposant sur un vase couvert qui rappelle le fameux vase antique de Ravenne dit le vase du Mariage de Cana datant de 2e-4e siècle.
Luigi Valadier (1726-1785) où la maitrise des pierres montées
Luigi Valadier est né à Rome en 1726 d'une famille d'origine française. Il grandit à Rome et suit une formation d'orfèvre qui l'emmène à Paris vers 1754. Il est reçu maître à Rome en 1760 et devient très vite célèbre par sa qualité d'exécution mais également pour son style enlevé et dynamique. Il réalise des commandes pour le Vatican, pour la famille Borghèse mais aussi au-delà des Alpes pour la Cour du Portugal et pour l'aristocratie anglaise. Il reçoit également dans son atelier le pape Pie VI et même le roi Gustave III de Suède. Ses réalisations sont principalement en argent mais son atelier conçoit aussi des pièces en bronze ou en pierres dures comme en témoigne notre présent lot. Un revers financier en 1785 le rend fou et il se jette dans le Tibre le 24 septembre 1785. Il est enterré dans l'église Saint-Louis des Français où sa tombe est encore visible.
Une provenance prestigieuse
La provenance de ce vase de porphyre monté est liée à une famille influente, du début du XIXe siècle : les princes Murat. L’histoire de ce vase remonte peut-être au fondateur de la lignée des princes Murat, Joachim, maréchal d’Empire et roi de Naples à partir de 1808. L’origine italienne de cet objet de prestige peut laisser supposer à un achat du roi de Naples au début du XIXe siècle. On retrouve le vase de porphyre dans les collections Murat, au milieu du XXe siècle, déployées dans l’hôtel du 28, rue de Monceau à Paris. On le voit reproduit sur une console en bois doré dans un article paru en 1961 (E. Schlumberger, « La visite que la princesse Murat n'attendait pas », in Connaissance des Arts, no. 108, fév. 1961, p. 39) suite à la mort de Cécile Ney d'Elchingen, veuve du Ve prince Murat († 1932). L’hôtel Murat fut d’ailleurs détruit en 1961 après avoir été édifié près d’un siècle plus tôt (en 1856) et inauguré en présence de l’impératrice Eugénie en personne. Le « palais Murat », qui voyait passer les têtes couronnées d’Europe, était l’écrin d’une collection d’art importante, comprenant meubles des XVIIIe et XIXe siècle, objets d’art précieux, tapisseries, tableaux de maîtres et portraits de famille. Plusieurs de leurs objets sont notamment réapparus sur le marché parisien ces dernières années. Nous connaissons une exceptionnelle montre de poche sertie de perles par Piguet Meylan présentée et vendue chez Christie’s à Paris le 4 novembre 2015, lot 503. Un très élégant mobilier de salon portant la rare estampille de Charles Jacques Petit, beau-frère de Jean-Baptiste Séné, fut également présenté à la vente chez Christie’s à Paris le 22 septembre 2020.