拍品专文
Drawing his influence from the Renaissance and using a palette in the Caravaggio style, Claudio Bravo has left an indelible mark on the hyperrealist movement. Inspired by the chiaroscuro of Diego Velázquez, the folds of Francisco de Zurbaran and the textures of Luis Egidio Melendez, he gives life to a portfolio full of details. In his initial portraits, as well as in his still-lives and then his Package Paintings, which brought him international recognition, Claudio Bravo sweeps away the limits of the plausible. His canvases almost become bas-reliefs that somehow convey the sense of capturing materials.
Like Pop Art, which made consumer objects sacred, Claudio Bravo raises the status of the simple detail. He turns these fabrics —perhaps curtains— into large-scale, colourful totems as masterful as Rothko's. He bathes them in both the light and the heat of the sun. He gives them both an abstract dimension and a hyperrealism pushed to the limits of trompe-l'oeil. So clairvoyant, almost scientific, these fabrics could well have been prints by Albert Renger-Patzsch, front runner of the New Objectivity.
Claudio Bravo paints his canvases like a sculptor cuts stone. These textured blocks of colour are worthy of the drappés mouillés used in Greek sculpture, indeed resonating with the titles he chooses: Bacchus, god of wine for the red and Apollo, god of solar light for the yellow. The artist's work thus forms a bridge between the worlds of classical and contemporary art. “I have aligned myself with the priorities of modern art without ever forgetting that I am a realist,” he explains. His technical virtuosity is the reflection of a deep sensitivity, that seduced numerous private and public collections such as those of the Metropolitan and MoMA in New York, the Museo National de Bellas Artes in Buenos Aires or the dell’Arte Museo in Naples, which collaborated with the Marlborough Gallery during its Claudio Bravo exhibition in 2006.
Puisant son influence dans la Renaissance et utilisant une palette Caravagesque, Claudio Bravo laisse une trace indélébile dans le mouvement hyperréaliste. Inspiré par le clair-obscur de Diego Velázquez, les plis de Francisco de Zurbaran et les textures de Luis Egidio Melendez, il donne le La à un portfolio foisonnant de détails. Aussi bien dans ses portraits avec lesquels il débute que dans ses natures mortes, puis ses Package Painting qui lui valent une reconnaissance à l’internationale, Claudio Bravo balaye les limites du vraisemblable. Ses toiles en deviennent presque des bas-reliefs desquels on penserait pouvoir attraper la matière.
A l’instar du Pop Art qui sacralisait les objets de consommation, Claudio Bravo élève le statut du simple détail. Il fait de ces textiles - peut-être des rideaux - des totems grands formats colorés aussi magistraux que ceux de Rothko. Il les baigne à la fois dans une dimension abstraite et dans un hyperréalisme poussé aux frontières du trompe-l’œil. Si clairvoyants, quasi scientifiques, ces tissus auraient bien pu être des tirages d’Albert Renger-Patzsch, chef de file de la Nouvelle Objectivité.
Claudio Bravo peint ses toiles comme un sculpteur taille la pierre. Ces blocs de couleurs texturés sont dignes des drapés mouillés de la sculpture grecque, résonnant d’ailleurs avec les titres qu’il choisit : Bacchus, dieu du vin pour le rouge et Apollon, dieu de la lumière solaire pour le jaune. L’œuvre de l’artiste forme ainsi un pont entre le monde de l’art classique et celui de l’art contemporain. « Je me suis aligné sur les priorités de l’art moderne sans jamais oublier que je suis réaliste » - explique-t-il dans une interview. Sa virtuosité technique est le reflet d’une sensibilité profonde, qui séduit de nombreuses collections privées et publiques telles que celles du Metropolitan et du MoMA à New York, du Museo National de Bellas Artes à Buenos Aires ou encore du Musée des Arts de Naples qui collabore avec la Galerie Marlborough lors de son exposition Claudio Bravo en 2006.
Like Pop Art, which made consumer objects sacred, Claudio Bravo raises the status of the simple detail. He turns these fabrics —perhaps curtains— into large-scale, colourful totems as masterful as Rothko's. He bathes them in both the light and the heat of the sun. He gives them both an abstract dimension and a hyperrealism pushed to the limits of trompe-l'oeil. So clairvoyant, almost scientific, these fabrics could well have been prints by Albert Renger-Patzsch, front runner of the New Objectivity.
Claudio Bravo paints his canvases like a sculptor cuts stone. These textured blocks of colour are worthy of the drappés mouillés used in Greek sculpture, indeed resonating with the titles he chooses: Bacchus, god of wine for the red and Apollo, god of solar light for the yellow. The artist's work thus forms a bridge between the worlds of classical and contemporary art. “I have aligned myself with the priorities of modern art without ever forgetting that I am a realist,” he explains. His technical virtuosity is the reflection of a deep sensitivity, that seduced numerous private and public collections such as those of the Metropolitan and MoMA in New York, the Museo National de Bellas Artes in Buenos Aires or the dell’Arte Museo in Naples, which collaborated with the Marlborough Gallery during its Claudio Bravo exhibition in 2006.
Puisant son influence dans la Renaissance et utilisant une palette Caravagesque, Claudio Bravo laisse une trace indélébile dans le mouvement hyperréaliste. Inspiré par le clair-obscur de Diego Velázquez, les plis de Francisco de Zurbaran et les textures de Luis Egidio Melendez, il donne le La à un portfolio foisonnant de détails. Aussi bien dans ses portraits avec lesquels il débute que dans ses natures mortes, puis ses Package Painting qui lui valent une reconnaissance à l’internationale, Claudio Bravo balaye les limites du vraisemblable. Ses toiles en deviennent presque des bas-reliefs desquels on penserait pouvoir attraper la matière.
A l’instar du Pop Art qui sacralisait les objets de consommation, Claudio Bravo élève le statut du simple détail. Il fait de ces textiles - peut-être des rideaux - des totems grands formats colorés aussi magistraux que ceux de Rothko. Il les baigne à la fois dans une dimension abstraite et dans un hyperréalisme poussé aux frontières du trompe-l’œil. Si clairvoyants, quasi scientifiques, ces tissus auraient bien pu être des tirages d’Albert Renger-Patzsch, chef de file de la Nouvelle Objectivité.
Claudio Bravo peint ses toiles comme un sculpteur taille la pierre. Ces blocs de couleurs texturés sont dignes des drapés mouillés de la sculpture grecque, résonnant d’ailleurs avec les titres qu’il choisit : Bacchus, dieu du vin pour le rouge et Apollon, dieu de la lumière solaire pour le jaune. L’œuvre de l’artiste forme ainsi un pont entre le monde de l’art classique et celui de l’art contemporain. « Je me suis aligné sur les priorités de l’art moderne sans jamais oublier que je suis réaliste » - explique-t-il dans une interview. Sa virtuosité technique est le reflet d’une sensibilité profonde, qui séduit de nombreuses collections privées et publiques telles que celles du Metropolitan et du MoMA à New York, du Museo National de Bellas Artes à Buenos Aires ou encore du Musée des Arts de Naples qui collabore avec la Galerie Marlborough lors de son exposition Claudio Bravo en 2006.