BUSTE DE L'EMPEREUR CARACALLA
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BUSTE DE L'EMPEREUR CARACALLA

D'APRÈS L'ANTIQUE, PROBABLEMENT ITALIE, FIN DU XVIe SIÈCLE

细节
BUSTE DE L'EMPEREUR CARACALLA
D'APRÈS L'ANTIQUE, PROBABLEMENT ITALIE, FIN DU XVIe SIÈCLE
En bronze patiné, la draperie fondue séparément, sur un socle en piédouche en marbre vert postérieur
H.: 55,5 cm. (21 3⁄4 in.) ; H. totale : 71 cm. (28 in.)
来源
Collection de la duchesse de Talleyrand, rue Saint-Dominique, Paris.
Puis par descendance ; vente Paris, 19-20 juin 1907, lot 44 ou 45.
Collection du duc de Talleyrand-Périgord, château de Valençay ; vente Sotheby's, Monaco, 23 février 1986, lot 910.
Vente Sotheby's, Monaco, 3 juillet 1993, lot 248.
出版
C. Mannheim, Catalogues de objets d'art de la collection de la duchesse de Talleyrand, Paris, 1866, section D, n°8.

Bibliographie comparative 
Inventaire du mobilier de la Bibliothèque Mazarine, 1850, ms. 4559, n°108.
H. Jouin et T. Berrier, ‘Bibliothèque Mazarine’, in Inventaire général des richesses dart de la France. Paris : Monuments civiles. 14, Paris, 1879, p. 312.
H. Weihrauch, Die Bildwerke in bronze und in Anderen Metallen, Munich, 1956, p. 125, n°156.
S. Baratte et G. Bresc-Bautier (dir.), Les Bronzes de la Couronne, Paris, 1999, p. 166, n° 289. 
A. Maral (dir.), Girardon. Le sculpteur du roi Louis XIV, Paris, 2015.
F. de La Moureyre, ‘François Girardon collectionneur’, in Girardon. Le sculpteur de Louis XIV, Paris, 2015, p. 392, fig. 321, n°24 ; pp. 438-439, fig. 354 ; p. 536.
注意事项
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更多详情
A BRONZE BUST OF THE EMPEROR CARACALLA, AFTER THE ANTIQUE, PROBABLY ITALIAN, LATE 16TH CENTURY

荣誉呈献

Lionel Gosset
Lionel Gosset Vice President, Auctioneer and Head of Department

拍品专文

Lucius Septimus Bassianus dit Caracalla, fils de Septime Sévère, fut empereur de 211 à sa mort en 217. Vouant un culte à Alexandre Le Grand, son règne fut marqué par une certaine violence que l’on retrouve pour la première fois dans les portraits, notamment officiels.

Plusieurs types de bustes de Caracalla à l’âge adulte existent, inspirés par l’antiquité, et pour la plupart réalisés aux XVIe et XVIIe siècles.
Un buste en marbre d'époque romaine a fait partie des collections Farnèse à Rome avant d’intégrer le musée archéologique de Naples (inv. 6033). Il a servi de modèle à plusieurs bustes fondus en bronze dont celui réalisé en Italie au XVIIe siècle qui fit par la suite partie des collections de Louis XIV (musée du Louvre, inv. MR 1693). Le buste antique conservé au musée Pio Clementino (inv. MV.711.0.0) ne fut découvert qu’en 1776 et n’eut donc un impact qu’après cette date, et celui conservé au musée du Louvre et provenant de la collection Albani eut peut-être une importance auprès d’artistes lors de sa présentation en Italie avant sa saisie par Bonaparte en 1801 (inv. MA 1106).
D’autres bustes d’après l’antique existent tel celui, large et en bronze, représentant l’empereur en cuirasse, les lambrequin sur son épaule droite et la draperie de son manteau moins présente retenue sur l’épaule gauche. L’exemplaire des collections de Louis XIV déposé par le Louvre à Versailles illustre ce second type (inv. MR 3340). Un autre représente Caracalla avec une cuirasse centrée d’un mufle de lion (en marbre, seconde moitié du moitié XVIIIe siècle, musée du Louvre, inv. MA 1110).

Notre buste appartient à une typologie de buste moins large et à la draperie plus restreinte. Sa tête est tournée vers sa gauche et est entourée de la draperie formée par son paludamentum fixée par une fibule circulaire sur l’épaule droite, dégageant un espace sous le cou dans lequel on aperçoit la cuirasse ornée au centre d’une feuille d’acanthe stylisée. Dans cette dernière catégorie, deux bustes avec de légères différences sont référencés : le nôtre et celui de l’ancienne collection Girardon.
Le buste aujourd’hui conservé à la Bibliothèque Mazarine provient des anciennes collections du sculpteur François Girardon (1628-1715). Girardon, Surintendant des bâtiments du roi, réalisa de nombreuses commandes célèbres pour Louis XIV, notamment les Bains dApollon, la Fontaine de la Pyramide, le relief des Nymphes et L’Enlèvement de Proserpine pour le jardin du château de Versailles. Il illustre à la perfection le style classique rêvé par Louis XIV.
Le buste de Caracalla est présent dans son inventaire après décès sous le numéro 187. On le retrouve également illustré au numéro 24 de la planche IV des gravures de la Galerie de Girardon dessinées pour les figures par René Charpentier (1680-1723), élève du sculpteur, et pour les architectures imaginaires par Gilles-Marie Oppenordt (1672-1742). Cette Galerie comprenant des plâtres, cires, études en terre cuite, antiques, dessins, etc. était réputée dans l’Europe entière et attirait de nombreux visiteurs. Sa collection regroupe ainsi des œuvres d’artistes de son temps mais également des sculptures dont beaucoup datant de l’Antiquité ou réalisées d’après l’antique. Françoise de La Moureyre précise dans son article que Caracalla a fait ensuite partie de la collection de la fille de Girardon, Anne Poan, puis a été saisi à la Révolution et attribué en 1792 à la Bibliothèque Mazarine, quai de Conti, où il est toujours présenté (de La Moureyre, op. cit., p. 439). Aucun autre buste semble reprendre une composition exactement similaire, notamment dans le drapé, tout comme sa moustache plus importante que dans d’autres compositions et son regard qui « paraît plus irrésolu » (Ibid., p. 536). Le bronze ici présenté est peut-être celui qui en est le plus proche. Il est en tous points similaire mis à part la présence de la lanière sous l’épaule droite se détachant sur la cuirasse à écailles et rétablissant une symétrie par rapport au tombé de la draperie sur son épaule gauche, ou encore le médaillon central du col et à nouveau les écailles de la cuirasse sous le col. L’antique à partir duquel ces deux bustes ont été conçu n’est cependant pas connu. Peut-être s’agit-il d’une création. Notons une tête seule en bronze proche de la nôtre conservée au Bayerisches Nationalmuseum de Munich et autrefois attribuée à Guglielmo Della Porta (H. R. Weihrauch, op. cit., p. 125, n°156).

Notre buste fit partie des collections de la duchesse de Talleyrand, princesse de Sagan (1839-1905). Fille du baron Achille Seillière, banquier et industriel, Jeanne épouse Charles Guillaume Frédéric Boson de Talleyrand-Périgord, prince de Sagan, duc de Sagan et de Talleyrand (1832-1910). Elle habitait l’hôtel de Monaco rue Saint-Dominique à Paris et y recevait fastueusement, notamment pour de grands bals restés célèbres et immortalisés par des aquarelles d’Eugène Lami. Elle hérita de l’importante collection de son père et la compléta, réunissant notamment plusieurs tableaux de Rembrandt. C’est lors de sa vente en 1907 que le buste fut vendu puis probablement racheté par la famille. On le retrouve ainsi par la suite dans la collection du duc de Talleyrand-Périgord au château de Valençay, dispersée aux enchères en 1986.




Lucius Septimus Bassianus, also known as Caracalla, son of Septimius Severus, was emperor from 211 BC to his death in 217 BC. A member of the cult of Alexander the Great, and his reign was marked by a certain violence that can be seen for the first time in portraits, especially official ones.

Several versions of busts of the adult Caracalla exist, inspired by antiquity, and mostly made in the 16th and 17th centuries.
A marble bust from the Roman period was part of the Farnese collections in Rome before being transferred to the Museo Archeologico Nazionale of Naples (inv. 6033). It served as a model for several busts cast in bronze, including one made in Italy in the 17th century that later became part of the collections of Louis XIV (Musée du Louvre, inv. MR 1693). The antique bust kept in the Pio Clementino Museum (inv. MV.711.0.0) was only discovered in 1776 and therefore only had an impact after that date, and the one kept in the Musée du Louvre from the Albani collection may have been important to artists when it was presented in Italy before it was seized by Bonaparte in 1801 (inv. MA 1106).

Other busts based on the antique exist, such as the large bronze representing the emperor in a cuirass, the mantling on his right shoulder and the drapery of his cloak less present, fastened on his left shoulder. The example from the Louis XIV collections deposited by the Louvre in Versailles illustrates this second type (inv. MR 3340). Another one represents Caracalla with a cuirass centred by a lion's nose (in marble, second half of the 18th century, Musée du Louvre, inv. MA 1110).

Our bust belongs to a type of bust that is less wide and has a more restricted drapery. His head is turned towards his left and is surrounded by the drapery formed by his paludamentum fixed by a circular fibula on the right shoulder, leaving a space below the neck in which the cuirass decorated in the centre with a stylised acanthus leaf can be seen. In this last category, two busts with slight differences are referenced: ours and that formerly in the Girardon collection.
The bust now housed in the Mazarine Library comes from the former collections of the sculptor François Girardon (1628-1715). Girardon, Surintendant des bâtiments du roi, carried out many famous commissions for Louis XIV, notably The Bains dApollon, the fountain of the Pyramid, the relief of the Nymphs and The Abduction of Proserpina for the garden of the Château de Versailles. He perfectly illustrates the classical style dreamed of by Louis XIV. The bust of Caracalla can be found in his after death inventory under number 187. It is also illustrated as number 24 of plate IV of the engravings of the Galerie de Girardon, drawn for the figures by René Charpentier (1680-1723), a pupil of the sculptor, and for the imaginary architectures by Gilles-Marie Oppenordt (1672-1742). This gallery of plaster casts, waxes, terracotta studies, antiques, drawings, etc. was renowned throughout Europe and attracted many visitors. His collection includes works by artists of his time as well as sculptures, many of which date back to antiquity or were made after the antique. Françoise de La Moureyre specifies in her article that the Caracalla then became part of the collection of Girardon's daughter, Anne Poan, and was then seized during the Revolution and attributed in 1792 to the Bibliothèque Mazarine, Quai de Conti, where it is still displayed (de La Moureyre, op. cit., p. 439). No other bust seems to have exactly the same composition, especially in the drapery, as well as his moustache, which is more prominent than in other compositions, and his gaze, which "appears more irresolute" (Ibid., p. 536). The bronze shown here is perhaps the closest to this. It is similar in all respects except for the presence of the strap under the right shoulder, which stands out against the scaled cuirass and restores symmetry to the drapery on his left shoulder, or the central medallion on the collar and again the scales of the cuirass under the collar. The antique from which these two busts were made is not known. Perhaps it is an original creation. A single bronze head similar to ours is in the Bayerisches Nationalmuseum in Munich, formerly attributed to Guglielmo Della Porta (H. R. Weihrauch, op. cit., p. 125, no. 156).

Our bust was part of the collections of the Duchess of Talleyrand, Princess of Sagan (1839-1905). Daughter of the banker and industrialist Baron Achille Seillière, Jeanne married Charles Guillaume Frédéric Boson de Talleyrand-Périgord, Prince de Sagan, Duc de Sagan and Talleyrand (1832-1910). She lived in the Hôtel de Monaco on rue Saint-Dominique in Paris and entertained sumptuously, notably for the great balls that have remained famous and are immortalised in watercolours by Eugène Lami. She inherited her father's important collection and completed it, bringing together several paintings and works of art, including paintings by Rembrandt. The bust was sold at auction in 1907 and probably bought back by the family. It was later found in the collection of the Duc de Talleyrand-Périgord at the Château de Valençay, which was auctioned in 1986.

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