Rudolf Stingel (né en 1956)
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Rudolf Stingel (né en 1956)

Sans titre

细节
Rudolf Stingel (né en 1956)
Sans titre
signé et daté 'Stingel 2002' (au dos de chaque panneau)
panneau isolant Celotex, bois et aluminium; diptyque
241.4 x 235.6 cm.
Réalisé en 2002.

signed and dated 'Stingel 2002' (on the reverse of each panel)
celotex insulation panel, wood and aluminum; diptych
95 x 92 ¾ in.
Executed in 2002.
来源
Paula Cooper Gallery, New York
Acquis auprès de celle-ci en 2011
展览
Vienne, Winter Palace & 21er Haus des Belvedere, Love Story, Anne & Wolfgang Titze Collection, juin-octobre 2014 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition p. 287; un détail de l'œuvre p. 286; une vue de l'exposition p. 382).
Vienne, 21er Haus des Belvedere, Die Sprache der Dinge - Materialgeschichten aus der Sammlung, juin 2016-janvier 2017, p. 117 (illustré en couleurs au catalogue d'exposition p. 97).
更多详情
Cette œuvre est accompagnée d'un certificat d'authenticité du Studio Rudolf Stingel.
拍场告示
Veuillez noter que le Lot 32 est soumis à une garantie de prix minimum et a été financé avec l’aide d’un tiers qui enchérit sur le lot et peut recevoir une rémunération de Christie’s.

Please note that Lot 32 is now subject to a minimum price guarantee and has been financed by a third party who is bidding on the lot and may receive a financing fee from Christie’s.

荣誉呈献

Paul Nyzam
Paul Nyzam Head of Department

拍品专文

Pour Rudolf Stingel, la peinture représente une activité quotidienne. Selon lui, en nous déplaçant à travers le monde, nous laissons notre marque, ajoutant à un tissu d’empreintes laissées par d’autres avant nous. Ainsi, l’artiste minimise son propre rôle créatif, invitant souvent les visiteurs de la galerie à s’impliquer dans son art.

Voici l’une des œuvres de sa série intitulée « Celotex ». Il s’agit d’une grande section de panneau isolant revêtu d’une feuille d’aluminium qui a été incisée de graffitis par le public. Des noms, des dates, des cœurs et un énorme visage souriant sont gravés et poinçonnés sur la lisse surface argentée. La composition est le résultat d’une multitude de mains et de voix. Comme un miroir, l’argent reflète également le spectateur. Il fait partie intégrante de l’œuvre.

Pour sa rétrospective de mi-carrière en 2007, Stingel a tapissé les murs du musée d’Art contemporain de Chicago avec du Celotex. Pour la deuxième étape de l’exposition, ces panneaux ont été installés au-dessus de panneaux vierges au Whitney Museum of American Art de New York. Les visiteurs ont donc progressivement créé une salle argentée avec des gravures allant du sol au plafond. Cette œuvre a été modifiée lorsqu’elle a été exposée à Vienne en 2016.

Stingel considère l’art comme universel, démocratique et accessible. En 1989, il a publié Instructions, un guide permettant de réaliser une peinture « Stingel ». En 2004, il a recouvert de moquette la gare Grand Central Station de New York, transformant ainsi le trajet de 125 000 voyageurs quotidiens. Il a également installé de la moquette sur les murs de musées, demandant aux spectateurs de brosser avec leurs mains des « peintures » éphémères sur sa surface duveteuse.

Stingel estime qu’une peinture n’a pas de sens en soi, mais qu’elle en produit à chaque rencontre avec le spectateur. Cette œuvre apparaît comme une démonstration physique de ce concept. Sa surface n’est pas l’expression personnelle d’un homme, mais un espace de création collective et ouverte.


For Rudolf Stingel, painting is something that we all do every day. We leave our mark as we move through the world, adding to a fabric of marks left by others. He minimises his own creative role, often inviting gallery-goers to get involved in his art.

This is one of Stingel’s ‘’Celotex’’ works. It is a large section of foil-faced insulation board that has been incised with graffiti by the viewing public. Names, dates, love-hearts and a huge smiling face are carved and punched into the soft silver surface. The composition is the result of many different hands and voices. Like a mirror, the silver also reflects the viewer. It makes them part of the work.

For his mid-career retrospective in 2007, Stingel lined the walls of the Museum of Contemporary Art, Chicago with Celotex. For the show’s second leg, these inscribed panels were installed above unmarked ones at the Whitney Museum of American Art in New York. The visitors gradually created a silver room of elaborate, floor-to-ceiling engravings. The present work was modified when shown in Vienna in 2016.

Stingel sees art as universal, democratic and accessible. In 1989 he published Instructions, a do-it-yourself guide to making a “Stingel” painting. In 2004 he carpeted New York’s Grand Central Station, transforming the passage of 125,000 daily commuters. He has also mounted carpet to museum walls, asking viewers to brush transient “paintings” into its plush surface with their hands.

Stingel believes that a painting is not meaningful in itself, but produces meaning in each encounter with a viewer. This work is a physical demonstration of this idea. Its surface is not one man’s personal expression, but a site of collective, open-ended creation.

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