拍品專文
Cf. : Guy Bujon et Jean-Jacques Dutko, E. Printz, éditions du regard, Paris, 1986, p. 273
Bernard Champigneulle, La participation de la France à l'Exposition de Bruxelles, dans Mobilier et Décoration, 1935, p. 312 pour une vue du stand d'Eugène Printz présentant ce modèle
Ce meuble porte, inscrite manuellement au dos des miroirs, la date du 24 mars 1935. La même année, Printz présente une chambre de jeune fille à l'Exposition de Bruxelles qui comporte un meuble identique. Nous pouvons donc penser que le meuble offert ici est celui-là même.
Le milieu des années 1930 marque une évolution dans le style de Printz. Il introduit dans son vocabulaire des éléments décoratifs, des formes baroques qui font contrepoint au dessin épuré de ses meubles, apportant légèreté et mouvement à ses nouvelles créations qui sont souvent portées par des piétements aux formes mouvementées tout en restant stylisées. Bénéficiant d'une profonde connaissance du mobilier classique, il sait s'en inspirer pour une réinterprétation tout à fait personnelle. Il utilise alors également davantage le cuivre mat ou oxydé pour un effet chaleureux où la lumière devient presque partie intégrante du meuble
Bernard Champigneulle, La participation de la France à l'Exposition de Bruxelles, dans Mobilier et Décoration, 1935, p. 312 pour une vue du stand d'Eugène Printz présentant ce modèle
Ce meuble porte, inscrite manuellement au dos des miroirs, la date du 24 mars 1935. La même année, Printz présente une chambre de jeune fille à l'Exposition de Bruxelles qui comporte un meuble identique. Nous pouvons donc penser que le meuble offert ici est celui-là même.
Le milieu des années 1930 marque une évolution dans le style de Printz. Il introduit dans son vocabulaire des éléments décoratifs, des formes baroques qui font contrepoint au dessin épuré de ses meubles, apportant légèreté et mouvement à ses nouvelles créations qui sont souvent portées par des piétements aux formes mouvementées tout en restant stylisées. Bénéficiant d'une profonde connaissance du mobilier classique, il sait s'en inspirer pour une réinterprétation tout à fait personnelle. Il utilise alors également davantage le cuivre mat ou oxydé pour un effet chaleureux où la lumière devient presque partie intégrante du meuble