Jacques Le Chevallier (1896-1987) et René Koechlin (1866-1951)
Jacques Le Chevallier (1896-1987) et René Koechlin (1866-1951)

PAIRE DE PLAFONNIERS À PEIGNE 'N. 53', VERS 1929

細節
Jacques Le Chevallier (1896-1987) et René Koechlin (1866-1951)
Paire de plafonniers à peigne 'N. 53', vers 1929
En aluminium et ébonite, composé d'une plaque semi-oblongue, découpée et ajourée d'une fenêtre, enserrant deux plaques de part et d'autre en quart de cercle, les côtés ajourés de peignes, l'ensemble suspendu par une chaîne, reliée au plafond par un cache-bélière circulaire
Hauteur : 81,5 cm. (32 1/8 in.) ; Longueur : 23,5 cm. (9¼ in.) ; Largeur : 34 cm. (13 3/8 in.) (2)
來源
Collection privée, Paris ;
Galerie Doria, Paris.
更多詳情
A pair of aluminium and ebonite 'N. 53' hanging lights, by Jacques Le Chevallier and René Koechlin, circa 1929

This design references the comb applique N. 52 of the previous year. Koechlin had discovered the technical potential of a band saw to cut metal. This allowed the possibility of slender solid strips alternating with voids that created a soft but sparkling light and a sculptural quality in the unpolished finish. A prototype ceiling light was developed in the workshop in June 1929. The practicalities of display meant that it was exhibited neither at the Salon d'Automne nor by D.I.M. An article by Ernest Tisserand in the December 1930 issue of L'Art Vivant introduced the model in the following terms : 'refined artists transform metals and mechanistic forms into lamps, wall lights and hanging lights in which logic and strangeness vie for dominance, but which really have character (Le Chevallier et Koechlin),' further remarking that 'A man of taste might choose a table lamp by Perzel or Le Chevallier. In so doing he is casting light from the articulated concept of an architect.'
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拍品專文

Cf. : Paul Reboux, Esthétique du luminaire dans L'Art Vivant, n. 143, 1er mars 1930, Paris, p. 942 ;
Jean-François Archieri, Jacques Le Chevallier, la lumière moderne, id., p. 110-113


Ce modèle s'appuie sur celui de l'applique à peigne n. 52 datant de l'année précédente. Koechlin découvre alors les possibilités techniques qu'offrent l'utilisation d'une scie à ruban à découper le métal. Facilitant les découpes, elle permet la création du principe des dents, qui associées aux parties pleines des parois, diffusent une lumière douce et scintillante, tout en revêtant un caractère plastique d'autant plus marqué que ces découpes sont laissées à l'état brut.
Le prototype du plafonnier est mis en chantier fin juin 1929. Il ne sera exposé ni au Salon d'Automne ni chez D.I.M. pour des raisons pratiques de présentation. C'est l'article d'Ernest Tisserand, L'Esthétique du luminaire, dans l'Art Vivant, décembre 1930, qui révèlera le modèle au public en ces termes : "...des artistes raffinés demandent au métal et aux formes mécaniques des lampes, des appliques et des lustres où l'on ne sait si l'étrange ou la logique dominent, mais qui ont du chien (Le Chevallier et Koechlin)", ajoutant encore "L'homme de goût pose sur sa table une lampe Perzel ou de Le Chevallier. A défaut, il s'éclaire avec une lampe d'architecte aux bras articulés."