拍品專文
Cette oeuvre est enregistrée dans les archives de la Fondation Calder, New York, sous le No. A23943.
Au printemps 1929, Calder est à Berlin où il expose des sculptures de bois et des caricatures en fil de fer à la galerie Neumann-Nierendorf. Durant son séjour, il fait la connaissance d'une peintre française, Chantal Quenneville, pour laquelle il réalise ses tous premiers bijoux: 'Calder vint me trouver un matin de bonne heure dans ma chambre. [...] Il apportait son plateau et déjeunait au pied de mon lit. Puis il prenait sa pince, ses fils de cuivre et me faisait des bijoux ravissants, colliers, aigrettes de chapeau, bagues. Il me sculpta, si l'on peut dire, mes initiales C-Q qui me servent encore de boucle de ceinture; les deux lettres sont liées d'une façon si simple et si abstraite que personne ne les lit sur le champ, bien qu'elles deviennent, au regard qui insiste un moment, claires comme le jour.' (C. Quenneville, Feux Montparnasse et feu Montparnasse, 1956.)
Au printemps 1929, Calder est à Berlin où il expose des sculptures de bois et des caricatures en fil de fer à la galerie Neumann-Nierendorf. Durant son séjour, il fait la connaissance d'une peintre française, Chantal Quenneville, pour laquelle il réalise ses tous premiers bijoux: 'Calder vint me trouver un matin de bonne heure dans ma chambre. [...] Il apportait son plateau et déjeunait au pied de mon lit. Puis il prenait sa pince, ses fils de cuivre et me faisait des bijoux ravissants, colliers, aigrettes de chapeau, bagues. Il me sculpta, si l'on peut dire, mes initiales C-Q qui me servent encore de boucle de ceinture; les deux lettres sont liées d'une façon si simple et si abstraite que personne ne les lit sur le champ, bien qu'elles deviennent, au regard qui insiste un moment, claires comme le jour.' (C. Quenneville, Feux Montparnasse et feu Montparnasse, 1956.)