IRVING PENN (1917-2009)
IRVING PENN (1917-2009)

Bee (A), New York, 1995

細節
IRVING PENN (1917-2009)
Bee (A), New York, 1995
tirage Fujicolor Crystal Archive, tiré en 2001, monté sur support cartonné
signé, titré, daté (image et tirage), numéroté '15' et annoté au crayon avec cachet de copyright du photographe/Condé Nast et cachet de limitation d'édition (montage, verso)
image : 55 x 61 cm. (21 5/8 x 24 in.)
feuille/montage : 69 x 74.5 cm. (27 1/8 x 29 3/8 in.)
Ce tirage provient d'une édition de quinze exemplaires.
來源
Private View, Paris.
Acquis directement auprès de celle-ci par le propriétaire actuel.
出版
Vogue, 22 septembre 1995, n.p.
Irving Penn, Mark Howarth-Booth, Irving Penn, Fringes, PaceWildensteinMacGill, New York, 1996, n.p.
John Szarkowski, Still life by Irving Penn, Little Brown and Co., Boston, 2001, n.p.
更多詳情
FUJICOLOR CRYSTAL ARCHIVE PRINT, PRINTED 2001, MOUNTED ON BOARD; SIGNED, TITLED, DATE OF IMAGE AND OF PRINT, NUMBERED '15' AND VARIOUSLY ANNOTATED IN PENCIL WITH STAMPED PHOTOGRAPHER'S/CONDÉ NAST COPYRIGHT CREDIT AND EDITION INFORMATION (MOUNT, VERSO). THIS PRINT COMES FROM AN EDITION OF 15
拍場告示
Veuillez noter qu’il s’agit d’un tirage Fujicolor Crystal Archive.
Please note that this work is a Fujicolor Crystal Archive print.

拍品專文

‘Pour cette photographie, nous avons fait venir un apiculteur du Nouveau-Mexique. Les abeilles deviennent dociles et inoffensives lorsqu’il fait froid et notre apiculteur connaissait la température exacte pour les faire rentrer dans cette phase d’hibernation induite – il les mit donc au réfrigérateur.
Penn se souvint que l’expression lèvres piquées par une abeille était populaire dans les années 1950 pour décrire des lèvres pulpeuses et mordues. En 1995, alors que les femmes commencèreà s’injecter du collagène pour rendre leurs lèvres plus charnues, ce concept lui sembla parfaite pour illustrer un article de nt Vogue. Notre première tâche fut de trouver un mannequin qui n’ait pas peur des insectes. Estella Warren n’étant pas phobique, elle posa patiemment pendant que l’éleveur plaçait, les unes après les autres, des abeilles sur ses lèvres. Derrière son appareil photo, Penn donnait ses instructions : il lui demanda d’abord de fermer sa bouche, puis de l’entrouvrir, pour ensuite l’ouvrir encore un peu plus. Nous avons fait des essais avec plusieurs abeilles et Estella pris différentes poses. Lorsqu’à cause des lumières du studio une abeille commençait à se réchauffer, elle était rapidement remplacée par une autre, plus froide. Aucun des photographes, éditeurs ou abeilles ne furent blessés durant la séance photo. A la fin de la journée, l’apiculteur rangeât calmement sa colonie d’abeilles et les ramena au Nouveau-Mexique.’

‘For this picture, we had to fly a bee keeper from New Mexico. Bees become docile and harmless when cold, and our bee keeper knew the exact temperature for this state of induced hibernation – he put them in the fridge. Penn remembered that “Bee Stung Lips” had been a popular expression in the 1950s to characterise full, pouty lips. So in 1995, when women started having collagen injected to make their lips fuller, he thought using this idea was a perfect illustration for the Vogue article. Our first task was to find a brave model who had no insect phobias. Estella Warren was fearless and she posed patiently while our wrangler placed one bee after another on her lips. From behind his camera, Penn gave instructions: first he asked her to close her mouth, then open it a little, then a little more. We tried many different bees and Estella made different shapes with her mouth. In fact, she became very playful, and at one point, stuck her tongue out and flicked a bee onto it. When a bee began to warm up under the studio lights, the wrangler quickly substituted a colder one. No photographer or editor or bee was harmed during the shoot. At the end of the day, our bee keeper calmly packed up his colony and took them back home to New Mexico.’
Phyllis Posnick, Executive Editor for Vogue America

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