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Pour son exposition « Mathieu, Peintures et Médailles », en 1971, en l’Hôtel de la Monnaie, à Paris, Mathieu réalisa, au cours de l’année précédente, une suite de tableaux consacrés aux musiciens du Grand Siècle : HOMMAGE À COUPERIN, HOMMAGE À GUILLAUME DUFAY, HOMMAGE À LULLY, HOMMAGE À PHILIDOR, etc. . C’est ce que l’on définit comme la Période Royale du peintre.
Est-ce étonnant que THÉUS. 1970 (nom d’un village français), évoque un air de musique ?
En fait, ce sont seulement les cinq lignes horizontales, à droite, qui s’apparentent à une portée musicale ; plus près de nous, dans les années 70, la musique contemporaine utilisait nombre de graphismes, tel le petit rectangle, à gauche. Comme l’on est entraîné à regarder cette œuvre, de gauche à droite, cela peut donner l’impression de lire une partition.
Et les signes verticaux sur lesquels se structure la toile, apportent la cadence et le rythme à la composition… un brin musicale, quand même.
For his 1971 show "Mathieu, Peintures et Médailles" at the Hôtel de la Monnaie in Paris, Mathieu created, in the previous year, a series of paintings dedicated to musicians of the Grand Siècle: HOMMAGE À COUPERIN, HOMMAGE À GUILLAUME DUFAY, HOMMAGE À LULLY, HOMMAGE À PHILIDOR, etc. This is called his Royal Period.
Is it any wonder that THÉUS, 1970 (the name of a French village) evokes a melody?
In fact, only the five horizontal lines, on the right, are similar to a musical score. Later, in the 1970s, contemporary music used a number of graphics, such as the small rectangle, on the left. If one looks at the work long enough, one might have the impression of reading a score from left to right. The vertical marks on which the canvas is structured give the composition cadence and rhythm. When all is said and done, it is quite musical.
Jean-Marie Cusinberche