拍品專文
Cette photographie appartient à la série ‘Eel’ que Francesca Woodman réalise entre 1977 et 1978 lors de son année d’études à Rome. C’est là qu’elle s’inspire de l’œuvre de Max Klinger, empreinte de Symbolisme et reconnue pour ses références ambiguës, notamment celle du serpent, que rappelle cette anguille auprès du corps de l’artiste.
Allongée par terre, sur un carrelage de mosaïques en granito typique du savoir-faire du Nord de l’Italie, Francesca Woodman s’expose dans une situation vulnérable auprès de ce poisson serpentiforme suggérant une scène chargée d’érotisme.
L’anguille dévoile en effet une atmosphère menaçante et reflète une forme phallique envahissante. Elle rime pourtant avec le corps féminin qui se déploie dans les mêmes arcs de cercles. Les deux se répondent et dialoguent ensemble par des jeux de serpentines, de galbes, de courbes et de contre-courbes. La femme semble alors à la fois la proie et la complice de l’anguille, emmêlée dans un bol rond. Elle est sans défense, nue et à même le sol, mais aussi en contrôle de la situation puisque l’animal est figé, entrelacé sur lui-même. Ainsi, Francesca Woodman explore les moyens de représentations du nu et la manière dont la féminité peut être portraiturée, tout en jouant sur l’équilibre entre corps et espace.
Allongée par terre, sur un carrelage de mosaïques en granito typique du savoir-faire du Nord de l’Italie, Francesca Woodman s’expose dans une situation vulnérable auprès de ce poisson serpentiforme suggérant une scène chargée d’érotisme.
L’anguille dévoile en effet une atmosphère menaçante et reflète une forme phallique envahissante. Elle rime pourtant avec le corps féminin qui se déploie dans les mêmes arcs de cercles. Les deux se répondent et dialoguent ensemble par des jeux de serpentines, de galbes, de courbes et de contre-courbes. La femme semble alors à la fois la proie et la complice de l’anguille, emmêlée dans un bol rond. Elle est sans défense, nue et à même le sol, mais aussi en contrôle de la situation puisque l’animal est figé, entrelacé sur lui-même. Ainsi, Francesca Woodman explore les moyens de représentations du nu et la manière dont la féminité peut être portraiturée, tout en jouant sur l’équilibre entre corps et espace.