拍品專文
En 1933, Madame Grès - de son vrai nom Germaine Krebs - est déjà connue sous le nom de sa maison de couture Alix. En 1942, Germaine Krebs ouvre sa propre maison de couture au nom de Grès qu’elle dirigera jusqu’en 1988.
Alix se distingue très tôt par l'utilisation de matériaux comme le jersey de soie qu'elle drape à l'antique. Madame Grès n'abandonnera jamais cette recherche minutieuse qui, de petits plis en petits plis, donne vie à des robes inoubliables.
Elle dit : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c'est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Ses robes, asymétriques souvent, drapées à l'antique, ou en volume quand elle utilise la faille ou le taffetas sont comme des sculptures molles pour le corps. Madame Grès fait figure d'artiste au sein de la haute couture. Sa quête lui fit parcourir le monde antique mais aussi l’Afrique du Nord, l’Inde… Insensible aux modes et aux tendances, ses exigences de création la différencient de ses contemporains, elle préfère «sculpter» des pièces uniques intemporelles. Ses robes du soir, presque toujours monochromes, traversent le XXe siècle sans prendre une ride. Ainsi dans les années 70, ses créations sont encore très largement publiées dans Vogue, photographiées par Guy Bourdin par exemple. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.
Alix se distingue très tôt par l'utilisation de matériaux comme le jersey de soie qu'elle drape à l'antique. Madame Grès n'abandonnera jamais cette recherche minutieuse qui, de petits plis en petits plis, donne vie à des robes inoubliables.
Elle dit : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c'est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Ses robes, asymétriques souvent, drapées à l'antique, ou en volume quand elle utilise la faille ou le taffetas sont comme des sculptures molles pour le corps. Madame Grès fait figure d'artiste au sein de la haute couture. Sa quête lui fit parcourir le monde antique mais aussi l’Afrique du Nord, l’Inde… Insensible aux modes et aux tendances, ses exigences de création la différencient de ses contemporains, elle préfère «sculpter» des pièces uniques intemporelles. Ses robes du soir, presque toujours monochromes, traversent le XXe siècle sans prendre une ride. Ainsi dans les années 70, ses créations sont encore très largement publiées dans Vogue, photographiées par Guy Bourdin par exemple. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.