拍品專文
L'oeuvre est accompagnée d'une carte d'enregistrement du studio de l'artiste.
« Si je n’étais pas Kusama, je dirais que c’est une bonne artiste. Je penserais qu’elle est remarquable. »
“If I were not Kusama, I would say she is a good artist. I’d think she is outstanding.”
Yayoi Kusama
Avec l’utilisation de l’aquarelle et de ces couleurs comme un mirage, Yayoi Kusama nous offre une variation poétique de Pumpkin, tout en reflets et s’inscrivant dans la série éponyme.
Yayoi Kusama est née en 1929 à Matsumoto, au Japon. Elle grandit dans une famille vivant du commerce des graines et a été captivée par la citrouille dès son plus jeune âge. Dans son autobiographie, elle écrit : « Ce qui m’a le plus plu, c’est la générosité sans prétention de la citrouille et son solide équilibre spirituel. » En 1958, à l’âge de 29 ans, elle déménage seule à New York et s’immerge dans la scène culturelle effervescente d’après-guerre, établissant rapidement une notoriété grâce à ses performances controversées et ses Infinity Nets. Au début des années 1970, Kusama retourne au Japon et traverse une période noire. C’est durant cette période qu’elle trouva du réconfort en peignant des citrouilles, créant des itérations colorées sans fin du fruit tacheté.
Pour chacune des œuvres qui composent cette série, l’artiste japonaise s’est attachée à représenter ce célèbre motif, qu’elle utilisera comme une allégorie et comme une forme d’autoportrait. Répétition, accumulation, illusion, formes organiques, voilà le langage visuel que Kusama explore et exprime à travers la peinture, le dessin, la sculpture, la vidéo, des installations et des performances, mais aussi à travers ses thèmes de prédilection. Kusama n’aura donc de cesse d’utiliser ce thème de façon obsessionnelle durant sa carrière, qui deviendra sa muse et l’emblème de son œuvre.
Aujourd’hui, la citrouille a atteint un statut iconique dans l’œuvre de Kusama, que l’on retrouve sous diverses formes (sculptures, peintures, dessins ou installations) et se présente, à bien des égards, comme l’alter ego de l’artiste.
With the use of watercolour and colours as a mirage, Yayoi Kusama offers a poetic variation of Pumpkin, all in reflections and entirely part of the eponymous series.
Yayoi Kusama was born in 1929 in Matsumoto, Japan. She grew up in a family that made a living from harvesting seeds, and was captivated by pumpkins from an early age. In her autobiography, she writes: “What appealed to me most was the pumpkin’s generous unpretentiousness. That and its solid spiritual balance.” In 1958, at the age of 29, she moved alone to New York, and immersed herself in the effervescent post-war cultural scene, quickly establishing a reputation for her controversial performances and her Infinity Nets. By the early 1970s, Kusama returned to Japan and went through a dark period. It was during this period that she found solace and comfort in painting pumpkins, creating endless colourful iterations of the spotted fruit.
For each of the works in this series, the Japanese artist has endeavoured to represent this iconic motif, which she uses as an allegory and as a form of self-portraiture. Repetition, accumulation, illusion, organic forms, this is the visual language that Kusama explores and expresses through paintings, drawings, sculptures, videos, installations and performances, but also through her favorite themes. Kusama will never cease to obsessively use this theme during her career, which will become her muse and the emblem of her work.
Today, the pumpkin has reached an overarching status in Kusama’s work, which can be found in various forms (sculptures, paintings, drawings or installations) and, in many ways, appears as the artist’s alter ego.
« Si je n’étais pas Kusama, je dirais que c’est une bonne artiste. Je penserais qu’elle est remarquable. »
“If I were not Kusama, I would say she is a good artist. I’d think she is outstanding.”
Yayoi Kusama
Avec l’utilisation de l’aquarelle et de ces couleurs comme un mirage, Yayoi Kusama nous offre une variation poétique de Pumpkin, tout en reflets et s’inscrivant dans la série éponyme.
Yayoi Kusama est née en 1929 à Matsumoto, au Japon. Elle grandit dans une famille vivant du commerce des graines et a été captivée par la citrouille dès son plus jeune âge. Dans son autobiographie, elle écrit : « Ce qui m’a le plus plu, c’est la générosité sans prétention de la citrouille et son solide équilibre spirituel. » En 1958, à l’âge de 29 ans, elle déménage seule à New York et s’immerge dans la scène culturelle effervescente d’après-guerre, établissant rapidement une notoriété grâce à ses performances controversées et ses Infinity Nets. Au début des années 1970, Kusama retourne au Japon et traverse une période noire. C’est durant cette période qu’elle trouva du réconfort en peignant des citrouilles, créant des itérations colorées sans fin du fruit tacheté.
Pour chacune des œuvres qui composent cette série, l’artiste japonaise s’est attachée à représenter ce célèbre motif, qu’elle utilisera comme une allégorie et comme une forme d’autoportrait. Répétition, accumulation, illusion, formes organiques, voilà le langage visuel que Kusama explore et exprime à travers la peinture, le dessin, la sculpture, la vidéo, des installations et des performances, mais aussi à travers ses thèmes de prédilection. Kusama n’aura donc de cesse d’utiliser ce thème de façon obsessionnelle durant sa carrière, qui deviendra sa muse et l’emblème de son œuvre.
Aujourd’hui, la citrouille a atteint un statut iconique dans l’œuvre de Kusama, que l’on retrouve sous diverses formes (sculptures, peintures, dessins ou installations) et se présente, à bien des égards, comme l’alter ego de l’artiste.
With the use of watercolour and colours as a mirage, Yayoi Kusama offers a poetic variation of Pumpkin, all in reflections and entirely part of the eponymous series.
Yayoi Kusama was born in 1929 in Matsumoto, Japan. She grew up in a family that made a living from harvesting seeds, and was captivated by pumpkins from an early age. In her autobiography, she writes: “What appealed to me most was the pumpkin’s generous unpretentiousness. That and its solid spiritual balance.” In 1958, at the age of 29, she moved alone to New York, and immersed herself in the effervescent post-war cultural scene, quickly establishing a reputation for her controversial performances and her Infinity Nets. By the early 1970s, Kusama returned to Japan and went through a dark period. It was during this period that she found solace and comfort in painting pumpkins, creating endless colourful iterations of the spotted fruit.
For each of the works in this series, the Japanese artist has endeavoured to represent this iconic motif, which she uses as an allegory and as a form of self-portraiture. Repetition, accumulation, illusion, organic forms, this is the visual language that Kusama explores and expresses through paintings, drawings, sculptures, videos, installations and performances, but also through her favorite themes. Kusama will never cease to obsessively use this theme during her career, which will become her muse and the emblem of her work.
Today, the pumpkin has reached an overarching status in Kusama’s work, which can be found in various forms (sculptures, paintings, drawings or installations) and, in many ways, appears as the artist’s alter ego.