Lot Essay
Cette oeuvre est enregistrée aux archives Sam Francis sous le No. d'identification SFP80-71 (ou SFP80-85) et est inscrite au Catalogue Raisonné sous le No. SFF. 779.
Sam Francis produced 'Standing Water' in 1980, a time when he was producing numerous frescos and murals for museums.
This work is as unusual in its format as it is in its use of a panel as a direct medium and it perfectly represents the culmination of Sam Francis's pictorial research from the early 1950s and his place on the fringes of the work of his American contemporaries.
Initially attracted by medicine and botany, it was only after a long stay in hospital that Sam Francis discovered painting. He went on to invest all his knowledge, inspirations and expectations in it.
An academic passionate about poetry as well as a free spirit, rebel, activist and mystic, Sam Francis would always resist joining a group with a single ideology or a specific artistic movement.
He soon left Paris in the early 1950s, having explored the work of Riopelle and above all Monet's research into colour and the vibration of nature.
Sam Francis was someone inspired by poetry, the beauty of nature and its mysticism, as well as by the Oriental philosophy of Zen and a belief in the relationship between the cosmos and spirituality.
Having lived for a time in Paris, Sam Francis repeatedly visited Japan to find the elements to construct a mental and pictorial universe.
His painting is both a quest to transcribe pure emotion and to present a universe of contrary balances.
'Standing Water' could therefore be a summary of the different themes developed by the artist from the early 1960s.
Firstly the unexpected format, which is reminiscent of a study over several panels for a mural similar to Monet's 'Nymphéas' exhibited at the Orangerie.
Then the theme of Water which links to the four elements (Earth, Fire, Water, Air) on which Sam Francis worked tirelessly and which evoke the balance of the universe and nature.
Finally the colours, treated with the pictorial sensuality typical of his work from the 1980s, namely the thickness of the marks and the numerous splashes and colours which accentuate the white, which is itself a genuine space in the composition rather than simply a background.
This saturation of the space with patches of colour, which are more like incrustations in gemmology or mosaic, makes the work of the artist comparable to a sort of craftsmanship in which the gesture, an extension of the mind, creates a poetic vision of nature and transcribes it into a physical object - the work of art.
Sam Francis réalise Standing Water en 1980, une époque où il réalise de nombreux muraux et fresques pour les musées.
Cette oeuvre particulière, aussi bien dans son format que dans l'utilisation d'un panneau comme support direct, reflète parfaitement l'aboutissement des recherches picturales de Sam Francis depuis le début des années 1950 et sa place marginale dans le travail de ses contemporains américains.
D'abord attiré par la médecine et la botanique, c'est suite à une longue hospitalisation que Sam Francis découvre la peinture. Il y englobe alors toutes ses connaissances, ses inspirations et ses attentes.
Universitaire passionné de poésie, mais aussi esprit libre, contestataire, politique et mystique, Sam Francis se défendra toujours d'appartenir à un groupe de pensée unitaire ou un mouvement artistique singulier.
Très rapidement, au début des années 1950, il part à Paris où il découvre les oeuvres de Jean-Paul-Riopelle, mais surtout les recherches de Claude Monet sur la couleur et la vibration de la nature.
Sam Francis est un être inspiré par la poésie, la beauté de la nature et son mysticisme, mais aussi par la pensée orientale du Zen et la croyance de l'interrelation entre le cosmos et la spiritualité. Après avoir séjourné à Paris, Sam Francis se rend au Japon à différentes reprises pour y puiser les éléments de construction de son univers mental et pictural.
Sa peinture est à la fois la recherche d'une transcription de l'émotion pure, comme celle d'un univers fait d'équilibres contraires.
Ainsi Standing Water pourrait recouper les différents thèmes développés par l'artiste depuis le début des années 1960.
Tout d'abord le format, inattendu, qui pourrait faire penser à une étude sur plusieurs panneaux pour un mural semblable aux Nymphéas de Claude Monet exposé à l'Orangerie.
Puis le thème de l'eau relié aux quatre éléments (terre/feu/eau/air) sur lesquelles Sam Francis travaille inlassablement et qui évoque l'équilibre de la lumière et de la nature.
Enfin les couleurs, traitées avec la sensualité picturale typique de son travail des années 1980, à savoir de l'épaisseur dans les tâches et de nombreuses giclures et coulures qui viennent scander le blanc, lui-même espace concret de la composition et non simple fond. Cette saturation de l'espace avec les tâches de couleurs plus proche des incrustations en gemmologie ou en mosaïque apparente le travail de l'artiste à une sorte d'artisanat où le geste, prolongation de l'esprit, concrétise une vision poétique de la nature et le retranscrit dans un élément concret qu'est l'oeuvre d'art.
Sam Francis produced 'Standing Water' in 1980, a time when he was producing numerous frescos and murals for museums.
This work is as unusual in its format as it is in its use of a panel as a direct medium and it perfectly represents the culmination of Sam Francis's pictorial research from the early 1950s and his place on the fringes of the work of his American contemporaries.
Initially attracted by medicine and botany, it was only after a long stay in hospital that Sam Francis discovered painting. He went on to invest all his knowledge, inspirations and expectations in it.
An academic passionate about poetry as well as a free spirit, rebel, activist and mystic, Sam Francis would always resist joining a group with a single ideology or a specific artistic movement.
He soon left Paris in the early 1950s, having explored the work of Riopelle and above all Monet's research into colour and the vibration of nature.
Sam Francis was someone inspired by poetry, the beauty of nature and its mysticism, as well as by the Oriental philosophy of Zen and a belief in the relationship between the cosmos and spirituality.
Having lived for a time in Paris, Sam Francis repeatedly visited Japan to find the elements to construct a mental and pictorial universe.
His painting is both a quest to transcribe pure emotion and to present a universe of contrary balances.
'Standing Water' could therefore be a summary of the different themes developed by the artist from the early 1960s.
Firstly the unexpected format, which is reminiscent of a study over several panels for a mural similar to Monet's 'Nymphéas' exhibited at the Orangerie.
Then the theme of Water which links to the four elements (Earth, Fire, Water, Air) on which Sam Francis worked tirelessly and which evoke the balance of the universe and nature.
Finally the colours, treated with the pictorial sensuality typical of his work from the 1980s, namely the thickness of the marks and the numerous splashes and colours which accentuate the white, which is itself a genuine space in the composition rather than simply a background.
This saturation of the space with patches of colour, which are more like incrustations in gemmology or mosaic, makes the work of the artist comparable to a sort of craftsmanship in which the gesture, an extension of the mind, creates a poetic vision of nature and transcribes it into a physical object - the work of art.
Sam Francis réalise Standing Water en 1980, une époque où il réalise de nombreux muraux et fresques pour les musées.
Cette oeuvre particulière, aussi bien dans son format que dans l'utilisation d'un panneau comme support direct, reflète parfaitement l'aboutissement des recherches picturales de Sam Francis depuis le début des années 1950 et sa place marginale dans le travail de ses contemporains américains.
D'abord attiré par la médecine et la botanique, c'est suite à une longue hospitalisation que Sam Francis découvre la peinture. Il y englobe alors toutes ses connaissances, ses inspirations et ses attentes.
Universitaire passionné de poésie, mais aussi esprit libre, contestataire, politique et mystique, Sam Francis se défendra toujours d'appartenir à un groupe de pensée unitaire ou un mouvement artistique singulier.
Très rapidement, au début des années 1950, il part à Paris où il découvre les oeuvres de Jean-Paul-Riopelle, mais surtout les recherches de Claude Monet sur la couleur et la vibration de la nature.
Sam Francis est un être inspiré par la poésie, la beauté de la nature et son mysticisme, mais aussi par la pensée orientale du Zen et la croyance de l'interrelation entre le cosmos et la spiritualité. Après avoir séjourné à Paris, Sam Francis se rend au Japon à différentes reprises pour y puiser les éléments de construction de son univers mental et pictural.
Sa peinture est à la fois la recherche d'une transcription de l'émotion pure, comme celle d'un univers fait d'équilibres contraires.
Ainsi Standing Water pourrait recouper les différents thèmes développés par l'artiste depuis le début des années 1960.
Tout d'abord le format, inattendu, qui pourrait faire penser à une étude sur plusieurs panneaux pour un mural semblable aux Nymphéas de Claude Monet exposé à l'Orangerie.
Puis le thème de l'eau relié aux quatre éléments (terre/feu/eau/air) sur lesquelles Sam Francis travaille inlassablement et qui évoque l'équilibre de la lumière et de la nature.
Enfin les couleurs, traitées avec la sensualité picturale typique de son travail des années 1980, à savoir de l'épaisseur dans les tâches et de nombreuses giclures et coulures qui viennent scander le blanc, lui-même espace concret de la composition et non simple fond. Cette saturation de l'espace avec les tâches de couleurs plus proche des incrustations en gemmologie ou en mosaïque apparente le travail de l'artiste à une sorte d'artisanat où le geste, prolongation de l'esprit, concrétise une vision poétique de la nature et le retranscrit dans un élément concret qu'est l'oeuvre d'art.