Lot Essay
Né au palais des Tuileries en 1840, alors que son grand-père Louis-Philippe règne sur la France, Robert d'Orléans, duc de Chartres, est le deuxième fils du prince Ferdinand d'Orléans, duc d'Orléans, fils cadet du roi Louis-Philippe. Son frère aîné Philippe, comte de Paris (1838-1894) devient l'héritier de la couronne de France, à la mort de leur père en 1842.
Le duc de Chartres a 8 ans lorsque la révolution de 1848 fait tomber la monarchie de juillet. Son grand-père abdique le 23 février. Alors que toute la famille royale quitte la France, le comte de Paris, le duc de Chartres, leur mère - la duchesse douairière d'Orléans - et leur oncle, le duc de Nemours, dont la constitution prévoyait qu'il serait régent durant la minorité du comte de Paris, se rendent à l'Assemblée Nationale, afin de tenter d'obtenir des députés l'investiture de la couronne par le jeune comte de Paris. Mais en vain. La république est proclamée le 25 février.
La duchesse d'Orléans et ses deux fils quittent alors la France pour s'installer en Allemagne, à Eisenach, chez l'oncle de la duchesse, le grand duc de Saxe Weimar. Ils y demeureront jusqu'en 1857.
Le tableau présenté ici a été peint durant ce long séjour. Plus libéral que son frère aîné, le duc de Chartres est l'un des personnages les plus attachants de la descendance de Louis-Philippe. Avec son frère et leur oncle, le prince de Joinville, il participera à la guerre civile américaine dans les rangs de l'armée nordiste. Grand séducteur, il aura de nombreuses liaisons avec les plus belles femmes de son temps, notamment la belle comtesse de Castiglione. Rentré en France en 1870, après la chute du Second Empire, le duc de Chartres s'installera au château de Saint Firmin à Chantilly, où il résidera jusqu'à sa mort en 1910.
La présence de ce tableau dans les collections Nemours n'a rien de surprenant puisque le dernier duc de Nemours était non seulement l'oncle mais aussi le parrain du duc de Chartres. Il s'agit donc vraisemblablement d'un présent fait par la duchesse d'Orléans au parrain de son second fils. Le numéro d'inventaire 72 correspond sans doute à l'une des nombreuses résidences des ducs de Nemours.
Nous remercions Monsieur Vincent Meylan d'avoir rédigé cette notice.
Le duc de Chartres a 8 ans lorsque la révolution de 1848 fait tomber la monarchie de juillet. Son grand-père abdique le 23 février. Alors que toute la famille royale quitte la France, le comte de Paris, le duc de Chartres, leur mère - la duchesse douairière d'Orléans - et leur oncle, le duc de Nemours, dont la constitution prévoyait qu'il serait régent durant la minorité du comte de Paris, se rendent à l'Assemblée Nationale, afin de tenter d'obtenir des députés l'investiture de la couronne par le jeune comte de Paris. Mais en vain. La république est proclamée le 25 février.
La duchesse d'Orléans et ses deux fils quittent alors la France pour s'installer en Allemagne, à Eisenach, chez l'oncle de la duchesse, le grand duc de Saxe Weimar. Ils y demeureront jusqu'en 1857.
Le tableau présenté ici a été peint durant ce long séjour. Plus libéral que son frère aîné, le duc de Chartres est l'un des personnages les plus attachants de la descendance de Louis-Philippe. Avec son frère et leur oncle, le prince de Joinville, il participera à la guerre civile américaine dans les rangs de l'armée nordiste. Grand séducteur, il aura de nombreuses liaisons avec les plus belles femmes de son temps, notamment la belle comtesse de Castiglione. Rentré en France en 1870, après la chute du Second Empire, le duc de Chartres s'installera au château de Saint Firmin à Chantilly, où il résidera jusqu'à sa mort en 1910.
La présence de ce tableau dans les collections Nemours n'a rien de surprenant puisque le dernier duc de Nemours était non seulement l'oncle mais aussi le parrain du duc de Chartres. Il s'agit donc vraisemblablement d'un présent fait par la duchesse d'Orléans au parrain de son second fils. Le numéro d'inventaire 72 correspond sans doute à l'une des nombreuses résidences des ducs de Nemours.
Nous remercions Monsieur Vincent Meylan d'avoir rédigé cette notice.