Lot Essay
Cf. : Jean Prouvé, Le Métal, id., pl. 8 ;
Ernest Tisserand, Esthétique du luminaire dans l'Art Vivant, 1er décembre 1930, n. 143, p. 942 ;
Maurice Raynal, Rob. Mallet-Stevens, dix années de réalisations et architecture et décoration, éditions Ch. Massin, Paris, 1930, p. 31 pour une vue in situ dans l'agence Robert Mallet-Stevens ;
Anne Bony, Les Années 30, les éditions du regard, Paris, 1987, p. 968
Jacques Le Chevallier et son collaborateur l'ingénieur René Koechlin imaginent tout d'abord une base en bois pour ce modèle, qui existe également sans ouverture, avant d'opter pour une base circulaire trépied en aluminium. La sphère y repose simplement, ce qui permet d'en orienter le rayonnement lumineux à sa convenance. Tous les éléments constitutifs de ce modèle révèlent directement leur fonction, l'ampoule prévue pour être opale étant elle-même laissée apparente et la fenêtre destinée à en accroçtre l'intensité lumineuse.
Dès sa parution ce modèle suscite l'intérêt de la critique et emporte l'enthousiasme des représentants du courant moderne, tels Mallet-Stevens, les frères Martel ou encore Thérèse Bonney qui en fera l'objet d'une de ses célèbres photographies. Devant le succès remporté par ce modèle auprès d'un public averti, la maison D.I.M. décide de l'éditer puis de le produire. Le contrat d'édition cesse néanmoins rapidement, début 1930, pour défaut de fabrication et sera repris pendant un temps par Louis Barillet. La fabrication semble alors en revenir à René Koechlin, aidé d'un façonnier parisien. Face au succès de ce modèle des essais de fabrication seront encore réalisés dans d'autres métaux - laiton nickelé, zinc et Duralumin - afin de tenter d'en réduire le coût mais aussi d'en varier les finitions. Le modèle de la lampe 'Sphère Éclatée' sera exposé au XXème Salon d'Automne, Paris, en 1927, ainsi que dans le magasin D.I.M. en 1929.
Ernest Tisserand, Esthétique du luminaire dans l'Art Vivant, 1er décembre 1930, n. 143, p. 942 ;
Maurice Raynal, Rob. Mallet-Stevens, dix années de réalisations et architecture et décoration, éditions Ch. Massin, Paris, 1930, p. 31 pour une vue in situ dans l'agence Robert Mallet-Stevens ;
Anne Bony, Les Années 30, les éditions du regard, Paris, 1987, p. 968
Jacques Le Chevallier et son collaborateur l'ingénieur René Koechlin imaginent tout d'abord une base en bois pour ce modèle, qui existe également sans ouverture, avant d'opter pour une base circulaire trépied en aluminium. La sphère y repose simplement, ce qui permet d'en orienter le rayonnement lumineux à sa convenance. Tous les éléments constitutifs de ce modèle révèlent directement leur fonction, l'ampoule prévue pour être opale étant elle-même laissée apparente et la fenêtre destinée à en accroçtre l'intensité lumineuse.
Dès sa parution ce modèle suscite l'intérêt de la critique et emporte l'enthousiasme des représentants du courant moderne, tels Mallet-Stevens, les frères Martel ou encore Thérèse Bonney qui en fera l'objet d'une de ses célèbres photographies. Devant le succès remporté par ce modèle auprès d'un public averti, la maison D.I.M. décide de l'éditer puis de le produire. Le contrat d'édition cesse néanmoins rapidement, début 1930, pour défaut de fabrication et sera repris pendant un temps par Louis Barillet. La fabrication semble alors en revenir à René Koechlin, aidé d'un façonnier parisien. Face au succès de ce modèle des essais de fabrication seront encore réalisés dans d'autres métaux - laiton nickelé, zinc et Duralumin - afin de tenter d'en réduire le coût mais aussi d'en varier les finitions. Le modèle de la lampe 'Sphère Éclatée' sera exposé au XXème Salon d'Automne, Paris, en 1927, ainsi que dans le magasin D.I.M. en 1929.