Jacques Le Chevallier (1896-1987) et René Koechlin (1866-1951)
Jacques Le Chevallier (1896-1987) et René Koechlin (1866-1951)

LAMPE 'SPHÈRE ÉCLATÉE N. 4', 1926-1927

Details
Jacques Le Chevallier (1896-1987) et René Koechlin (1866-1951)
Lampe 'Sphère Éclatée n. 4', 1926-1927
En aluminium et ébonite, composée de trois disques découpés et entrecroisés, formant une sphère éclatée, l'un ajouré d'une fenêtre, reposant sur une base circulaire tripode
Hauteur : 29 cm. (11 3/8 in.) ; Diamètre : 22 cm. (8 5/8 in.)
Provenance
Collection privée, Paris ;
Galerie Doria, Paris.
Further Details
An aluminium and ebonite 'Sphère Éclatée N. 4' table lamp, by Jacques Le Chevallier and René Koechlin, circa 1926-1927


Jacques Le Chevallier and his associate, engineer René Koechlin, had intended a wood base for this model - which also exists without the piercing - before opting for an aluminium ring on three legs. The sphere simply rests upon this, allowing full freedom to direct the light. Every element of the design reveals its function, including the opal glass bulb that remains visible, and the pierced aperture intended to increase its brilliance.
The first presentation of this model aroused critical interest and the excitement of such champions of the new Modernism as Robert Mallet-Stevens, the Martel brothers and photographer Thérèse Bonney, who made it the subject of one of her celërated images. In view of the high regard in which the design was held by an appreciative public, the firm of D.I.M. decided to manufacture and distribute the lamp. Their contract was soon terminated, however, early in 1930, as a consequence of production delays, to be taken up briefly by Louis Barillet. Production then reverted to René Koechlin, working with a Parisian craftsman. The design's success prompted trials in other metals - nickel-plated brass, zinc and Duralumin - with a view to reducing the cost whilst offering a range of finishes.
Sale Room Notice
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Lot Essay

Cf. : Jean Prouvé, Le Métal, id., pl. 8 ;
Ernest Tisserand, Esthétique du luminaire dans l'Art Vivant, 1er décembre 1930, n. 143, p. 942 ;
Maurice Raynal, Rob. Mallet-Stevens, dix années de réalisations et architecture et décoration, éditions Ch. Massin, Paris, 1930, p. 31 pour une vue in situ dans l'agence Robert Mallet-Stevens ;
Anne Bony, Les Années 30, les éditions du regard, Paris, 1987, p. 968

Jacques Le Chevallier et son collaborateur l'ingénieur René Koechlin imaginent tout d'abord une base en bois pour ce modèle, qui existe également sans ouverture, avant d'opter pour une base circulaire trépied en aluminium. La sphère y repose simplement, ce qui permet d'en orienter le rayonnement lumineux à sa convenance. Tous les éléments constitutifs de ce modèle révèlent directement leur fonction, l'ampoule prévue pour être opale étant elle-même laissée apparente et la fenêtre destinée à en accroçtre l'intensité lumineuse.

Dès sa parution ce modèle suscite l'intérêt de la critique et emporte l'enthousiasme des représentants du courant moderne, tels Mallet-Stevens, les frères Martel ou encore Thérèse Bonney qui en fera l'objet d'une de ses célèbres photographies. Devant le succès remporté par ce modèle auprès d'un public averti, la maison D.I.M. décide de l'éditer puis de le produire. Le contrat d'édition cesse néanmoins rapidement, début 1930, pour défaut de fabrication et sera repris pendant un temps par Louis Barillet. La fabrication semble alors en revenir à René Koechlin, aidé d'un façonnier parisien. Face au succès de ce modèle des essais de fabrication seront encore réalisés dans d'autres métaux - laiton nickelé, zinc et Duralumin - afin de tenter d'en réduire le coût mais aussi d'en varier les finitions. Le modèle de la lampe 'Sphère Éclatée' sera exposé au XXème Salon d'Automne, Paris, en 1927, ainsi que dans le magasin D.I.M. en 1929.

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